Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Notre interlocuteur est un homme public qui a occupé d’importantes
charges dans l’appareil d’Etat et hors du pays durant ces 30 dernières
années. Plus technocrate que politique, plusieurs régimes politiques
l’ont sollicité à divers niveaux de responsabilité. Mais c’est surtout sous
la 4ème République qu’il va se révéler au grand public en présidant aux
destinées du premier organe de régulation des médias du Burkina Faso.
Après deux mandats tumultueux passés à la tête du Conseil supérieur
de l’information (devenu communication par la suite), il est brièvement
appelé à la présidence du Faso comme conseiller spécial avant de
prendre en charge le département chargé des Relations avec le
Parlement dans le gouvernement dont il est aussi le porte-parole entre
2002 et 2007.
Depuis six ans, il vit sa retraite dans le quartier de Zogona,
partagé entre ses recherches pour alimenter sa Petite académie et les
charges sociales et familiales. Fin observateur de la vie politique
burkinabè, il suit attentivement les évolutions en cours au niveau
politique et n’hésite pas à donner son point de vue. Sur les principaux
sujets abordés (l’éviction des ténors du CDP, la montée en puissance de
François Compaoré, l’émergence de l’UPC, la polémique sur l’article 37,
les personnalités qui ont marqué le Burkina…), l’ancien porte-parole du
gouvernement a abandonné le langage diplomatique pour s’exprimer en
« libre penseur » comme il aime à se définir.
Mutations : Pourquoi Adama Fofana a- t-il peur de s’engager dans un parti politique, ou bien s’agit-il d’une distribution de rôle au sein de la Famille Fofana, quand on sait que votre sœur, Mariame Fofana, milite activement dans le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et a déjà exercé un mandat de Maire dans la commune de Nouna (Kossi) ?
Adama Fofana : La peur est un sentiment d’angoisse devant un danger ou une menace réelle ou imaginaire et qui s’exprime à travers des réactions de crainte ou de frayeur perceptibles dans le comportement d’un individu donné, quand celui-ci est convaincu d’être une victime potentielle ou certaine de l’imminence d’un évènement négatif ou défavorable.
A ce propos, je m’empresse de dire qu’aucune peur ne m’habite à l’égard de la politique et de l’action militante. En vous répondant sur la question de « ma peur supposée » d’entrer en politique, j’aimerai que vous compreniez que j’ai développé depuis longtemps une position de principe par rapport à la politique et aux partis politiques.
La politique en tant que concept fondé sur l’organisation de la société visant à améliorer et à mettre en œuvre les règles et les modalités d’une vie collective harmonieuse m’a toujours fasciné en tant que sujet de réflexion, d’observation et d’analyse. En un mot, l’organisation sociale dans un ensemble national ou dans une communauté humaine repose sur de nombreux schémas structurels et institutionnels sous-tendus par des courants de pensée, des théories, des idéologies diverses qui ont toujours suscité en moi un élan soutenu de curiosité et d’intérêt au plan intellectuel, au point de créer en moi un état de veille permanent vers une quête de savoir et de connaissance.
En cela, je pense faire bon ménage avec la politique et je crois avoir consacré une grande partie de mes activités dans l’exercice de mes charges publiques de ministre, de Président d’institution ou de conseiller spécial du Président du Faso à la formulation de propositions multiples qui se fondent dans le flux des décisions prises par les pouvoirs publics pour gérer la vie de la cité.
S’agissant du militantisme au sein des formations politiques ou même des hypothèses d’une implication personnelle dans la création d’une force politique, je confesse à cet égard mon peu d’engouement, pour ne pas dire l’absence d’attirance sur moi de telles tentations ou de telles ambitions. La raison première de ma position marginale par rapport aux partis politiques vient du constat d’un manque de partage d’idées et d’une absence de volonté commune des membres de tel ou tel parti politique, de nourrir une ambition commune et un idéal pour un désir d’avenir. En effet, on peut aisément constater que les partis politiques qui prospèrent dans notre pays sont tous des appareils « appartenant » à des personnes prises individuellement, à des groupes ethniques, à des clans, à des familles, à des villages ou à des religions. En s’y inscrivant comme membre, on s’aliène toute velléité ou aspiration d’individualité et de droit à l’autonomie de pensée pour venir renforcer le groupe ou le clan, sous l’autorité du fondateur et pour servir sa cause.
Tous les partis politiques de notre pays s’écartent de la vertu première et fondamentale de la démocratie fondée sur le pluralisme des opinions et la culture du débat contradictoire à l’intérieur du groupe.
La deuxième raison des méfiances réveillées à l’endroit des partis politiques et qui est une conséquence directe de la première vient d’un hiatus de départ dans la compréhension que fait l’élite africaine ou burkinabè du mot « politique » et des concepts philosophiques, sociologiques et juridiques qu’il draine avec lui. En effet, quand la politique est comprise par les partis politiques comme uniquement le moyen de conquérir le pouvoir d’Etat, cela aboutit nécessairement à terme, à une grande déstructuration du tissu social et à de nombreuses remises en cause de l’ordre existant.
Voilà donc pourquoi je nourris une prédilection personnelle pour l’analyse et pour l’observation de la politique au détriment de l’activisme politique partisan.
Il est tout naturellement compréhensible qu’il n’existe aucun plan de spécialisation fonctionnelle dans notre famille où ma sœur Mariame Fofana a choisi de s’activer dans le parti que vous savez, et où d’autres frères et sœurs, ont fait des choix partisans différents. C’est le lieu pour moi de poser un regard critique sur toutes les familles, les clans qui à travers l’histoire et à travers les pays du monde, ont tenté d’asseoir leur emprise sur les institutions qui gouvernent leurs concitoyens. Les expériences à succès sont rares et les déchirements qu’elles génèrent sont légendaires et douloureux.
Dans ce sens, une lettre ouverte au Président du Faso et écrite par Ablassé Ouédraogo (Président de parti) situe de façon magistrale les données du problème de la gestion démocratique du pouvoir, face à l’appétit glouton de la famille et du clan. Toutes les forces démocratiques devraient à mon sens relever positivement le caractère utile et sage de cette adresse au chef de l’Etat, récemment parue dans la presse.
Vous avez pourtant occupé de très hautes fonctions politiques ces trois dernières décennies, donc comptable également de la situation que vous dressez.
Je me réclame d’une culture républicaine. A cet égard, je vois toutes mes charges publiques situées et assumées sous le chapeau de l’intérêt général, dans l’esprit d’une forte loyauté à l’endroit des institutions légitimes du moment. J’accepte de revêtir un manteau de technocrate républicain, peut-être opportuniste…. Et je n’en ai pas honte, mais toujours fidèle à l’idéal d’une citoyenneté irréprochable qui guide l’action publique vers l’intérêt de tous, c’est-à-dire l’intérêt général. Je ne suis, ni ne serais jamais le seul ou le premier à me départir ainsi de la gangue et du corset des idéologies et des dogmes politiques car j’observe que la république implique l’union et la solidarité de tous les citoyens dans le moule de l’intérêt général qui, lui, prévaut partout, à droite, à gauche, au centre. Il est facile de voir chez nous de nombreuses personnalités politiques, qui sont des émules de Tolleyprand, D’Edgard Faure, d’Eric Besson, de Bernard Kouchner, de Jacques Attali, Dona Fologo, et tutti quanti. C’est de cette manière que j’ai résolu de ne point entrer en religion politique et m’abriter sous une chapelle idéologique car tous les choix politiques portent en eux un peu de gauche, un peu de droite et un peu de centre. Seuls les extrêmes conduisent à l’intégrisme, à l’exclusion et aux ruptures sévères.
Karl Max a dit : « il faut transformer le monde ».
Arthur Rimbaut a dit : « il faut changer le monde ».
Pour moi, ces deux maximes s’imbriquent dans l’action de façon consubstantielle et peuvent donner un résultat respectable malgré leur différence conceptuelle et idéologique.
C’est ainsi que j’ai pu évoluer dans l’exercice de mes fonctions diverses au niveau national ou international, de 1978 à 2007 sans distinction des couleurs politiques du moment. Le mobile de mon action a toujours pris son point d’appui sur l’idéal républicain et celui de la citoyenneté.
C’est au service de l’intérêt général que j’ai pu me rendre disponible au CMRPN qui me sollicitait en août 1982 sans aboutissement, puis disponible au CSP1, puis aux institutions de la 4ème république. Je n’occulte pas les honneurs que m’ont conférés les hautes fonctions internationales sous l’ère des régimes de la 3ème république de Lamizana et du CNR de Thomas Sankara. Le mobile de mon action a toujours été animé par l’idéal républicain débarrassé du tapage idéologique et des reniements de convictions partisanes.
Votre passage au Conseil supérieur de la communication (CSC) n’a pas laissé que de bons souvenirs pour les hommes de médias et les auditeurs de certaines radios qui ont vu leurs émissions d’antenne directe suspendues en 1997. Cette décision tombait dans un contexte de crise sociale à l’université et dans le secteur de la santé. Ce qui faisait l’affaire du gouvernement. N’est-ce pas la preuve que les libres penseurs perdent leur autonomie d’action quand ils se laissent associer à la gestion des affaires politiques ?
Votre question est chargée de mille interrogations et se traduit à votre charge par un colportage de propos erronés, inexacts dans les faits et finalement destinés à jeter sur moi toute sorte d’anathème relativement à une action d’apurement salvateur pour la paix sociale et l’ordre public dans un contexte de trouble et de perturbation généralisée en matière de communication médiatique. La nécessité, en démocratie, c’est de faire régner la loi et la faire respecter par tous. Suspendre une émission de radio ou de télévision n’équivaut pas à la supprimer. Agir dans le cadre des lois en tant que président d’un organe de régulation des médias, revient à favoriser et promouvoir la liberté d’expression pour tous les citoyens et à bien accompagner la démocratie dans notre pays.
Je vous invite à recourir aux greffes du Tribunal administratif qui en 1997 a jugé de cette affaire de suspension d’une émission suite au recours exercé par la Ligue de défense des libertés de presse et vous aurez une connaissance saine de la question. Votre question n’aurait pas alors abordé le problème de manière sentimentale et avec tant de propos indus quant au fait de laisser « un bon souvenir » à x ou y. L’ordre et la paix sociale au moyen de la loi constituent pour moi les seules raisons qui valent pour un responsable lorsque le devoir l’appelle à agir dans le but de garantir les libertés publiques, qu’elles soient collectives ou individuelles. Enfin, je ne perçois pas dans la décision que vous critiquez quels avantages en ont découlé et qui soient profitables au gouvernement ni quelles conséquences qui en ont été défavorables aux médias interpellés. Je retiens, pour terminer, que la création et la mise en œuvre de l’institution de régulation pour une toute première fois au Burkina suffisent à former à mon crédit un bilan qui effacerait chez les esprits chagrins, tous éventuels « mauvais souvenirs ».
Le jugement dont vous parlez n’a pas eu lieu au fond. Le tribunal a débouté la Ligue pour la défense de la liberté d’expression (LDLP) sous le motif qu’elle n’avait pas intérêt à agir, ce qui est hautement contestable. Mais la suspension des émissions n’était pas la seule raison de la suspicion nourrie par une bonne partie des professionnels des médias vis-à-vis de l’institution que vous dirigiez. Il ne vous a pas échappé que sa création a été faite dans la violation de la constitution, puisque c’est un décret présidentiel qui l’a instituée et rattachée à la Présidence du Faso alors que la loi fondamentale prévoit sa création au moyen d’une loi. A cet égard, n’avez-vous pas contribué à alimenter vous-même la suspicion par cette mesure de restriction de la liberté de parole ?
Ce que vous ne savez pas, c’est sous ma présidence qu’on a initié le processus qui a abouti à l’adoption de la loi créant ou régularisant la création du CSC. Mais enfin, la meilleure quête de jugement ou d’application de soi par les autres vient de la vérité des urnes. Je ne peux, en dehors d’un tel schéma, revendiquer une quelconque appréciation de mon action par les Burkinabè.
Le président Blaise Compaoré est pratiquement à la fin de son dernier mandat et des bouleversements commencent à s’opérer en prélude à la présidentielle de 2015. Comment appréciez-vous ces changements qui s’opèrent dans la classe politique avec :
d’abord l’éviction des anciens ténors du CDP et la montée en puissance de François Compaoré,
Ensuite, l’émergence d’une nouvelle force politique dans l’opposition, l’UPC en l’occurrence,
Enfin, la non participation de l’ADF-RDA au gouvernement
Tout d’abord l’éviction de ceux que vous appelez les ténors du CDP (Salif Diallo, Roch Kaboré, Simon Compaoré, Juliette Bonkoungou) résulte de méthodes de gestion d’un parti sans débats démocratiques. C’est le propre des partis politiques au Burkina où les fondateurs agissent en propriétaires d’une machine électorale au lieu de promouvoir les méthodes propres aux associations que sont avant tout les formations politiques et où règnent normalement les principes de démocratie dans la pluralité des opinions. Ici donc, une décision sourde et inexpliquée a balayé une strate de dirigeants sans recours à une résolution quelconque et a imposé une nouvelle équipe à la tête du parti CDP.
On ne peut que prendre acte de ce procédé de gestion d’un parti politique et qui relève essentiellement de méthodes identiques à celles des partis de gauche d’antan et qui ne se cachaient pas de leur nature révolutionnaire. Il est en conséquence évident que les bénéficiaires des mesures telles qu’expliquées doivent leur félicité à la seule volonté et mansuétude du chef de parti qu’est Blaise Compaoré. Peut-on vraiment parler d’une montée en puissance de François Compaoré ?
Il faut plutôt voir dans son avènement, comme de celui de ces nouveaux acteurs politiques qui l’accompagnent, non un couronnement d’un parcours politique méritoire, mais plutôt une distribution de rôles comme dans un casting découlant du bon vouloir d’un seul homme qui est Blaise Compaoré. Quand, au plan des idées politiques dans le cadre du discours social, l’on a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré, on a tout de même la possibilité de noter qu’il est le frère de son frère et qu’il est peut-être appelé à véhiculer cette image, voire ce message. Il lui appartiendra de s’illustrer sur la scène nationale dans le jeu politique par l’animation et la diffusion d’idées, d’actions, de programmes et de mouvements dans une dynamique de démocratie et de liberté tirée de sa propre capacité à rallier des supporters et engendrer une empathie naturelle avec les militants de son parti.
En ce qui concerne les ténors que vous désignez par Salif, Roch, Simon, Juliette, il faut se résoudre à les passer par pertes et profits dans le bilan de l’histoire du CNR, du Front populaire, de l’ODP/MT et de la 4ème République. En fait, ils sont les plus voyants dans le bilan humain broyé par la machine du pouvoir, mais cela ne suscite pas au plan moral ou sentimental un jugement de valeur susceptible de conduire à un changement qualitatif dans le devenir du système. Ainsi va la vie des pouvoirs politiques et la vie des appareils dirigeants.
L’émergence de l’UPC est appréciable positivement pour l’impact assez fort réalisé sur les résultats des scrutins du 2 décembre dernier et comparativement à la jeunesse du parti. Il lui reste, en envisageant l’horizon 2015, beaucoup de progrès à réaliser pour aboutir à l’objectif du changement. Notamment, il lui reste à populariser et à vulgariser ses propositions programmatiques tout en innovant davantage sa stratégie de combat. Quel message politique nouveau et convaincant résulte de l’apparition de l’UPC sur la scène nationale et qui soit porteur d’espérance plausible de changement dans les secteurs régaliens de l’Etat comme l’armée et la sécurité intérieure, la nécessaire et indispensable intégration des peuples et des économies africaines, la recherche scientifique et technologique, la laïcité et les communautarismes, l’économie, la finance, la monnaie etc. ? Voici des questions de fond dont on aimerait avoir de réponses. Il en est de même pour les autres partis qui aspirent à conquérir le pouvoir d’Etat.
La non participation de l’ADF/RDA au gouvernement me parait logique au regard des échéances de 2015 où nulle collaboration avec le CDP ne semble porter de fruits à hauteur des ambitions du « parti de l’éléphant ». En fait, même si par extraordinaire, une plus forte représentation de l’ADF/RDA avec des postes ministériels plus nombreux lui était proposée, Me Gilbert Ouédraogo hésiterait à s’aliéner dans un partenariat jugé à terme non gagnant pour lui. Mieux valait la rupture, même avec des échanges aigres-doux avec le CDP, tels que constatés dans la presse.
Vous ne semblez pas accorder beaucoup de crédits aux partis politiques burkinabè. Y a-t-il en revanche des personnalités politiques qui vous ont marqué dans la vie politique burkinabè ces cinquante dernières années ?
Je retiens que deux personnalités politiques apparaissent à mes yeux comme deux sources d’inspiration possible pour souffler un vent d’espoir et entretenir un rêve du devenir : Thomas Sankara et Laurent Bado. Leurs propositions ou projets de société sont pleinement contestables du fait d’une grande emprise d’utopie conceptuelle, mais elles ont le mérite tout au moins d’impliquer dans toutes leurs formulations l’individu et le citoyen.
Ablassé Ouédraogo, lors d’une interview sur un plateau de télévision, a dit avoir confiance au Président Compaoré pour ne pas réviser l’article 37 parce que ce dernier est profondément patriote, estime-t-il. Pensez-vous comme lui, que le président Blaise Compaoré mettra la Patrie au-dessus de son clan politique en laissant le jeu politique se dérouler normalement ?
Plaise à Dieu que la confiance nourrie par Ablassé envers Blaise puisse illuminer Blaise et l’éloigner de toute tentation de révision de l’article 37. Mais la question suprême est de savoir ce que valent les sentiments personnels dans le jeu politique ? Si les mots affables, les plaintes, les cris, les récriminations, les suppliques, les complaintes, les jérémiades suffisaient à formuler une interdiction quelconque à l’endroit du président Compaoré en regard de l’article 37, il y a longtemps que le sujet serait évacué. Il me semble que les paramètres du problème sont en train d’être mis en place pour une retouche par la voie parlementaire. Telle est mon analyse…
Je me remets à ma position d’observateur pour dire qu’un fait qui n’est pas réalisé est difficile, voire impossible à commenter. Plaise à Dieu que la confiance s’installe bien entre Ablassé et Blaise, mais pour ma part et en tant que citoyen, mon souhait est que le mandataire du peuple respecte les termes du contrat sur la base desquels le peuple mandant l’a élu.
Adama Fofana est donc contre la révision de l’article 37 de la constitution, quelle que soit la formule : voie parlementaire ou voie référendaire.
Mon avis importe peu même si j’exprime mon étonnement et mon agacement devant la récurrence de la modification de cet article depuis 1997, puis en 2000 et peut-être en 2015. Au total, même si une modification intervenait avec le déverrouillage de la durée du mandat présidentiel, l’élégance suprême consisterait, pour le président Compaoré, à ne pas en jouir et à le laisser pour l’avenir. Ce serait alors sa façon de sortir de table avec grandeur et dignité… Son successeur et le peuple burkinabè lui en sauront gré.
Interview réalisée par Abdoulaye Ly
MUTATIONS N° 25 du 15 mars 2013. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com)
Vos commentaires
1. Le 4 avril 2013 à 18:19, par lamda En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
De tres longues phrases difficles à decortiquer !!!
Le 4 avril 2013 à 22:34, par nongbzanga En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
On ne boit pas que de la bouillie pour grandir, c’est à vous d’élever le niveau et non à FOFANA de faire le contraire. Ce n’est pas tout qu’on peut dire en français facile. Même les réunions des vieux aux villages les enfants ne saisissent rien.
Mr. Fofana,vous avez encore un rôle à jouer pour le développement pays mais les vampires vous écarteront de peur que vous ne mettez à nue leurs incompétences
Le 5 avril 2013 à 11:45, par LeChat En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
BIEN DIT, qu’il se cultive au lieu de se ridiculiser
Le 5 avril 2013 à 10:22, par SERVAL En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Fofo, Fofana.
Le 5 avril 2013 à 11:22, par FILS DE KOUDOUGOU En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
SERVAL, vraiment FOFO ! moi j’ai adoré ça : "Je retiens que deux personnalités politiques apparaissent à mes yeux comme deux sources d’inspiration possible pour souffler un vent d’espoir et entretenir un rêve du devenir : Thomas Sankara et Laurent Bado" JE N’AI JAMAIS RIEN LU D’AUSSI VRAI !
Le 5 avril 2013 à 22:30, par VAINCEROS En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Vraiment Sacre Fofana, J’AI ADORE TA FRANCHISE, ainsi la verite viendra un jour...., ceux pour qui nous, les Burkina be ont du compter, ont pu seulement avoir que 4 ans pour le montrer (pour Thom SANK) et PAS ENCORE (pour Laurent BADO) tandis que des gens nous "mentent depuis des decenies" voire plus quart de siecle.
CES MODELES INSPIRENT D’AUTRES PAYS SAUF NOUS !!!!!!! (dixit El Commandante Feu CHAVEZ). Dieu sauve mon pays au moins une deuxieme fois avant qu’il ne soit trop tard.
Le 5 avril 2013 à 16:39, par Minnayi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Oui bien sûr on vous comprend aisément. Il ne suffit pas d’avoir accès à internet et de pouvoir taper sur le clavier pour espérer comprendre tout article. Cette interview est d’un certain niveau intellectuel et n’est pas accessible intellectuellement à tous. Vous ne pouvez pas décortiquez ces phrases si vous n’avez pas le niveau requis or il ne s’est pas exprimer en de "gros mots", il l’a tout simplement bien fait avec toute la vérité et toute la rigueur de la syntaxe qu’il faut. J’ai toujours admirer l’aisance avec laquelle M. FOFANA manipule le français. Et cette fois encore j’admire la sincérité intellectuelle avec laquelle il donne ses avis en répondant aux questions du journaliste. M. FOFANA se révèle être une véritable bibliothèque pour nous les jeunes.
Le 8 avril 2013 à 16:20 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Tout à fait d’accord. Ce qui me douter de la "sincérité" de cette interview.
L’interviewé n’est jamais "coupé" par le journaliste. Si fait, que je me pose des questions sérieuses sur les conditions d’enregistrement de cette interview.
Cela étant, le seul mérite que je vois dans cette interview est le positionnement du Sieur Fofana contre l’art. 37. C’est pas beaucoup, mais c’est bon à prendre. Merci quand même !
Au fait, il s’agit bien de Talleyrand, pas de Tolleyprand. Cette espèce de traitre contemporain de Victor Hugo et de Chateaubriand !
2. Le 4 avril 2013 à 18:22 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
C’est propre
3. Le 4 avril 2013 à 18:23 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Au contraire de Juliette BONKOUNGOU,vous,vous êtes un intellectuel.Rien à dire,vous assumez vos positions.Bonne retraite
Le 4 avril 2013 à 19:09 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
En quoi seerait- il different de Juliette ? Parce qu’ il dit qu’ il ne prend pas partie ? Ca a commence epuis quand celui qui a mange et patauge dans le CDP. C’t juste une redistribution de role. Soyez vigilant. Cet homme n’est pas credible. Il est verbeux, pompeux, il a le style inutilement fleuri pour mieux donner le change. Il a du sens de griot en lui. Avec une suffisance a mille lieues des aspirations du peuple. Son prof de francais n’ a pas du lui dire qu’ il y a ce que l’ on appele le registre dans la maniere de s’ exprimer. Exemple typique du Noir qui veut montrer qu’ il parle francais mieux que le francais de france. Mais finalement, si on doit debarrasser ce texte de tous ces oripeaux, de toute sa gangue verbeuse, il ne restera pas grand- chose. Mr. Fofana, simplicity, simplicity. si ou plait simplicity.
Le 5 avril 2013 à 07:22 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
ce qui est très sûr, vous ne le valez pas du tout. Dans des forums comme celui ci tout le monde intervient comme vous et des fois à donner envie de ne plus rien lire.Les griots sont ceux qu’ils sont, mais beaucoup de vérités sortent de leur bouche, ils ne sont pas que négatifs.Cachez vous et mangez tranquille.
4. Le 4 avril 2013 à 18:30, par Le laic En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Prises de positions assez courageuses et intègres par rapport à l’autre dame dont l’obs nous a pompé l’air avec l’inteview. Quant au frère de l’autre dont il dit en substance ne pas cerner la pensée politique, je lui donne entièrement raison parce que la pensée de ce quidam est aussi cynique que l’individu.
Le 4 avril 2013 à 21:31, par Citoyen En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Beh tu as tout compris, c’est le langage des cyniques ; Koutaba etait fort dans ça aussi ; du coup je n’aimais jamais lire ses interventions ;
Mais ici l’homme a aussi du courage.
5. Le 4 avril 2013 à 18:39, par lebon En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
toutes mes félicitations à mr fofana pour son courage et sa vérité.Par contre à Juliete BONKOUNGOU dans l’observateur, qui je m’excuse ,a parlé pour n’est rien dire.Respect !!!!!!!! comme les étalons.Ce type mérite même la présidence du Faso.Que dieu lui donne longue vie et beaucoup de santé pour un autre commentaire en 2016.Je vous aime.Sincèrement.
6. Le 4 avril 2013 à 18:44, par yalmatiga En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
RAS.PROPRE.20/20.EXCELLENT.SANS COMMENTAIRE.FELICIATATION. Quant à notre maman juliette BONKOUNGOU dans l’obs, je suis déçu.Elle n’arien dit.Je jure que l’histoire n’oublierait jamais mr Fofana.C’est ça l’élite africain,burkinabè.Longue vie !
7. Le 4 avril 2013 à 18:44, par Bouglass En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
M. Adama Fofana, à chaque sortie, nous recentre sur l’intégrité ; il suscite la conviction selon laquelle il y aura toujours des gens conscients, patriotes purs, non polués par les désirs bassement abjects et avilissants. Et c’est là la position de qui est vraiment un intellectuel.
M. Fofana,merci pour ces vérités qui ne feront que vous écarter des rapaces mais qui vous élèvent dans nos coeurs.
Le 5 avril 2013 à 14:36 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Le comportement est diagnostique. Pas prescriptif. Mr. Fofana est integre, grand, nobe, mais seulement par le verbe. Si un homme te chantonne une theorie, regarde comment lui meme a vecu cette theorie. Sinon il va te baiser double meme. Fofana savait toutes ces grandes theories la et il a mange avec ce regime pendant des decennies ? Il etait le plus vieux de ce groupe. Il devait tirer sur la sonnette d’ alarme meme s’ ils allaient lui couper le manger. il ne l’a pas fait par calcul, il a eu le temps de se remplir la panse et maintenant il revient pour jouer au moralisateur. Seuls les naifs qui ne savent pas distinguer leur main gauche de leur main droite font donner foi a ce qu’ il dit. Moi je respecte l’ homme qui marche a la cadence de sa parole. Toi oh, Francois oh, Salif oh, vous ets tous pareils. Vous appartenez tous a ceux qui ont spolie ce peuple meme si les responsabilites sont a des degres divers. L’ histoire vous jugera tous sans pitie, sans faiblesse mais sans passion.
8. Le 4 avril 2013 à 18:51, par Bouglass En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Il y a les vrais intellectuels et les autres et M. Adama Fofana est un intellectuel de la pure espèce:sans souci de plaire ou d’égratigner, il dit le fond de ses convictions.
Merci, M. Fofana. Merci.
9. Le 4 avril 2013 à 18:52, par Inoussa verite USA En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Waooh, ce Monsieur m’etonne agreablement. Le Burkina est entrain de s’emanciper. Nous sommes au crepuscule du Systeme Compaore.
10. Le 4 avril 2013 à 18:54, par Vigilance En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Je vois en ce monsieur un homme mur politiquement et plein de sagesse.
Je souhaite que les faible d’esprit en prennent de la graine. Il ne tergiverse pas comme d’autre...
11. Le 4 avril 2013 à 19:04, par Le Sage En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
J’adresse mes vives félicitations à Monsieur FOFANA pour sa prise de position sans embage nette, propre, précise et digne d’un intellectuel de haut envol. Merci grand frère pour nous avoir livré votre pensée en intellectuel honnête. J’ajoute à la liste de Thomas Sankara et Laurent Bado, votre illustre personnalité. Et je ne suis pas des moindres mais encore jeune pour prétendre à quoi que ce soit. Mais la voix du peuple est celle que vous avez exprimée.
12. Le 4 avril 2013 à 19:07, par kti En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Du grand et rien que du grand ! Des intellectuels de cette carrure, le Burkina en a besoin.
13. Le 4 avril 2013 à 19:13 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Belle analyse denotant un certain courage. mais j’ai un probleme. Ca vient de Adama Fofana, l’ homme qui a mange dans la main de Blaise et qui se la coule douce dans une retraite amidonnee par les sinecures accumulees pour "services" rendus. Comment ceder a la tentation d’ un tel homme ? C’est avec le meme Blaise que vous avez barbote dans les eaux sales du CDP, parti sanms vision. et aujourd’ hui tu veux te reattraper ? Redonne au peuple tous les avantages honteux que tu a spiocher lorque tu mangeais avec Balise. Sinon on vous traitera dans la rue de faux type.
Le 5 avril 2013 à 17:46, par alpacino En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Toi tu nous pompes l’air maintenant. manger dans la main de Blaise cela veut dire quoi ? Voulez vous que tout le monde refuse de servir son pays soit disant que c’est X ou Y qui est aux affaires ? Ce pays appartient à tout le monde ce n’esr pas la société de quelqu’un. Si tu n’es pas à la hauteur de commenter cet interview alors évite de nous ramener dans les considérations de bas étages. A chaque fois que quelqu’un veut prendre position dans ce pays, il y a toujours des gens pour se lever pour dire qu’il a mange ceci ou cela. Instruisez vous quand même un peu. Y en a marre.
Le 7 avril 2013 à 01:09 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
alpacino, ton nom correspond tres bien a ce regime. Tu sais qui etait alpacino dans les annees 1930 ?ce gouvernement pileur et pilleur est dans ce role alpacinique.Et le servir, c,’est desservir le peuple. On ne peut pas etre du cote des spoliateurs et du cote aussi des victimes dans le meme moment, rarement apres aussi, sauf a vouloir nager entre deux eaux. Adama etait conseiller special durant des annees. Comment peut- il etre en meme temps un intellectuel honnete conseiller d’ un regime qui a presque tout vendu et tout pille du patrimoine national ? En fait, il conseillait quoi exactement avec les comportements qu’ on a eu ? N’ est- il pas responsable de ses "conseils ?" C’est vrai que les conseilleurs ne sont pas les payeurs mais ils sont a tout le moins responsables de leurs conseils. C’est trop beau d’avoir couru avec les chevres et d’ avoir chasse avec les loups pour aujourd’ hui s’ eriger en Mr. Propre. Si ce regime doit aller au tribunal de l’ histoire, tous les conseillers a la pelle qu’ il a embauches pour travailler comme des negres ou vivre une sinecure a la sybarite doivent repondre. Pour ajouter l’ injure a la blessure, un de ces messieurs conseilleurs se retourne pour nous raconter des bobards sur ce meme regime comme s’ il avait fondamentalement change. C’est dans cette meme merde que vous vous etes vautre parce que ca vous arrangeait. Je ne comprends pas pourquoi le peuple burkinabe est si naif ? Ce pays appartient a tout le monde en =effet. C’est pourquoi le silence des hommes bien est plus terrible que la mechancete des hommes mauvais. Comment servir un regime qui a des comportements qui violent ses propres codes moraux et ethiques ? J’ ai de la misere a comprendre cela.Adama ergote parce qu’ il n’ a plus acces a la soupe. Point barre. ces genres d’ individus sont tres dangereux. CUBES MAGGI. C’est au contraire leur pensee politique que j’ai du mal a lire. Pas celle de Francois Compaore qui est claire. Il veut le pouvoir pour perpetuer la dynastie Compaore, je parle de dynastie puisque les Compaore n’ ont jamais meme ete des Nakomse. Donc a mille lieues du pouvoir Nabal. Des gens du genre,Demba Fofana, Adama Fofana ont bel et bien mange dans la main de Blaise et le dernier a oublie et se retourne pour mordre la main qui l’ a nourri il y a de cela tres peu de temps. Mais ce n’est pas a moi de defendre Blaise. Je ne mange pas dans ses mains , moi. Ca me fait mal au ventre seulement de voir des gens qui ont encourage ce regime a prendre les decisions les plus nuisibles pour ce peuple vouloir jouer aux bien- pensants. De considerations de bas etage(a propos, si tu ne comprends pas le francais, consulte au moins un bon dictionnaire car l’ expression de bas etage n’est jamais au pluriel) parles- tu ? Quelqu’ un a le droit de prendre position sur un sujet et moi qui suis aussi citoyen je n’ai pas le droit de prendre position par rapport a cette position ? Voltaire disait qu’ il pouvait etre en desaccord avec quelqu’ un mais qu’ il se battrait jusqu’ au bout afin qu’ il puisse avoir le droit de s’ exprimer. De quel droit voudrais- tu que je me taises ? Tu es pathetique. Meme si tu bois tes whisky chez Adama Fofana, meme si tu es son garcon de courses, sache que je ne pourrai me taire . Il a reagi par rapport a l’espace public de ce pays dont je suis un observateur avise et cela me concerne . Je ne fais qu’ exercer mes responsabilites de citoyen a un niveau tres humble et meme tres anonyme, contrairememt a toi qui preches le non anonymat et qui n’ hesite pas a t’ affubler du pseudonyme peu flatteur mais revelateur de ta mentalite et de ta moralite de mangeur de pourriture. Celui qui doit s’ instruitre un peu, a commencer par sa panse qui ne refuse rien, c’est toi. Je t’attends pour tes elucubrations a venir et je saurai te tenir la dragee bien haute. Pour ta gouverne, sache que meme des soit- disant avocats qui se croyaient sortis de la cuisse de Jupiter ont perdu leur voix sur ce Noble lefaso.net a travers nos chocs. Moi, c’est LOP.
14. Le 4 avril 2013 à 19:14, par Nabi II En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
merci M. Fofana c’est du propre.il n’y a rien à dire. Merci au journal Mutations qui a osé interviewer un intellectuel de sa trempe . Les autres journaux ne cherchent que des griots comme la dame .
L’analyse est correcte .il prépare le terrain pour la modification.tout le monde les voit venir.c’est tellement simpliste.
quant à la gestion du CSC , reconnaissez qu’il y a eu des manquements.
bonne retraite et rester vous même.
Le 4 avril 2013 à 21:01, par Wendkuni En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Quelle belle analyse de la situation sociopolitique du Burkina. De toute évidence, cet homme est un intellectuel, indépendant peut être mais il doit quand même concéder que lorsqu’il était président du CSI, toutes ces décisions n’étaient pas forcément motivées par l’intérêt général comme il le dit. C’est humain et tout à fait naturel que l’on veuille poser des actes pour remercier ou pour ne pas nuire aux intérêts de la personne par l’entremise de laquelle on doit son poste.
Quant aux personnalités qui ont marqué l’histoire du Burkina, je suis tout à fait d’accord et il est même indéniable que Thomas Sankara et Laurent Bado avaient des programmes politiques qui ont au moins le mérite de mettre l’accent sur l’amélioration quotidienne de la vie des populations, ce qui n’est malheureusement pas le cas de bons nombres de partis politiques actuels.
Le 4 avril 2013 à 21:28, par Rixxi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Interessant. Peut on se targuer d’etre eminiment républicain et fermer les yeux sur le reste, sur les agissements d’un pouvoir responsable de tant de crimes contre le peuple ? Un technocrate en politique reste un homme politique qui porte le poids des actes du systeme qu’il a servit. Servir le pays ne passe pas forcément par la participation au gouvernement. Voilà une donnée qu’on n’arrive pas à intégrer dans nos pays. Il peut exister une élite qui ne gouverne pas. Il ’’doit’’ meme.
webmaster pardon..
15. Le 4 avril 2013 à 19:39, par Scipion l’africain En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
on peut parle ainsi maintenant. qd on fini de boire la soupe on peut cracherdans le plat
16. Le 4 avril 2013 à 19:42 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Il ya du franc parler . C’est oser et j’apprécie seulement monsieur fofana tout le monde n’est pas intellectuel comme vous dans ce pays là donc prochainement s’il vous plait parlez en français courant et bref .
17. Le 4 avril 2013 à 20:08, par nathan En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Félicitations à ce Monsieur qui ose s’assumer. Quand j’ai lu l’entretien de l’Obs avec Mme Bonkoungou, j’ai ressenti comme une moquerie à l’endroit des gens. Que quelqu’un de sa trempe qui a passé tant de temps au Canada vienne pondre des hypocrisies de ce genre est révoltant !
Quand on a représenté un pays à ce niveau, on devrait être assez honnête pour reconnaître que :
la non limitation des mandats dont elle parle dans des pays développés n’a de sens que parce que dans ces pays les populations peuvent s’exprimer librement (en capacité surtout) ;
18. Le 4 avril 2013 à 20:23, par go En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Mr le journaliste on n’a plus de temps de lire tout un roman de ce genre . Merci quand même .
19. Le 4 avril 2013 à 20:51, par piiga En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Bonne retraite, vous etes un grand homme au burkina
20. Le 4 avril 2013 à 21:15, par frero.... En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Salut mon Voisin de Zogona. Belle analyse, bon commentaire que dire encore.........Vivement que Dieu fasse que la confiance s’installe bien entre Ablassé et Blaise. Que Dieu benis le Faso et ses Cadres pour que le peuple du Burkian Faso vivent en paix.
21. Le 4 avril 2013 à 21:16, par frero.... En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Salut mon Voisin de Zogona. Belle analyse, bon commentaire que dire encore.........Vivement que Dieu fasse que la confiance s’installe bien entre Ablassé et Blaise. Que Dieu benis le Faso et ses Cadres pour que le peuple du Burkian Faso vivent en paix.
22. Le 4 avril 2013 à 21:26 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Je pense sincerement qu’il n’y a pas de liberté d’expression sur la greve du SYNTSHA. Meme les medias en ligne n’en parle pas alors que les conséquences sont énormes.
Quelle mascarade de REPUBLIQUE.......
Webmaster fais ton travail
Le 5 avril 2013 à 11:20 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Remarque bien : l’interview a été réalisé quand ? La grève a commencé quand ? c’est valable pour tous ceux qui font reférence et un lien avec l’interview de BONKONUGNOU. Voyez les dates avant de critiquer. Ceci nous epargnera un sentiment d’aigreur et d’aigri
23. Le 4 avril 2013 à 21:42 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Qui est fou panpan à intérêt à dire la vérité il à bien lu la réaction des foromistes face à Juliette bonkoungou. Cependant il n’a cas parler un peu le français de tout le monde. Juillette croit que ceux qui la Lise sont des moutons ou bien elle croit qu’elle est la seule intellot de ce,pays. Bien que je ne parle pas gros français j’ai compris qu’elle a porté des gangs pour parler du CDP et du clan comparé . Car elle cherche encore à etre sénatrice ou encore ambassadeur. Mais de Grace c’est bon va te reposer . Ou bien devient avocate ou crée une association de femme pour mieux les aider . Surtout pas d’ ONG ou de projet sinon les pauvres femmes ne verront que du feu.
24. Le 4 avril 2013 à 22:13, par Beurk En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Chapeau bas monsieur Fofana Adama pour cet excellentissime interview.En tout cas grand intellectuel,vous l’êtes car même assis vous voyez plus loin que ces cons qui s’agitent dans tous les sens.En plus de cette qualité,vous êtes honnête et pour preuve vous n’avez pas cherché à louvoyer contrairement à ces griots de la compaorose pour affirmer votre grand estime pour ce grand Homme,je veux parler du capitaine Thomas Sankara.Cette franchise est sûrement allée tout droit dans les coeurs de millions de Burkinabè comme moi.Merci beaucoup.Je vous souhaite une longue vie.
25. Le 4 avril 2013 à 22:27, par J’aime ça En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
C’est tout ce que ns attendons d’1 journal.Une retraite mérite.Mr Fofana ;trouvé des moyen de ns parler a tt temps.vs êtes int
26. Le 4 avril 2013 à 23:12, par yabsi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
s’il ya quelque chose que j’admire chez ce monsieur c’est son aisance dans le maniement de la langue française. bravo
mais je constate que beaucoup d’anciens convives de la soupe Compaoré crachent maintenant dans le plat lol
Le 5 avril 2013 à 00:26 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
CET HOMME EST DANGEREUX !!! IL ETAIT AVEC CEUX QU’ILS INSULTENT. MEFIANCE !!! IL EST PIRE QUE MAUVAIS !!!
Le 5 avril 2013 à 01:26, par zamma En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
faites attention mes frères. vigilance. ce monsieur est hypocrite. il a oublié les bienfaits que le blaiso a fait pour lui.
Le 5 avril 2013 à 11:23 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
blaiso n’a rien fait pr lui,le pays appartient pas a blaiso. si t’a bien suivi son itw le mr a servi la republique en vrai burkindi sous saye zerbo jean baptiste sankara et blaiso pcq il a qq chose ds le cerveau et ça se voit ds son discours sauf les borné danseur de ventre kom toi et les juliette bonkoungou. tu vois la différence entre lui et juliette bonkoungou qui faisait son itw en mettant à coté d’elle un grand portrait de blaiso pour quémender. t’arriveras pas salir l’homme fofana.
Le 5 avril 2013 à 17:51, par un passant En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Peut-etre que c’est en reconnaissance de ces bien faits qu’il recommande de ne pas changer l’article 37. Celui qui vous aime vraiment, vous respecte aussi et par consequent vous dira l ce qu’il pense au fond meme quand ce n’est pas ce que vous voulez entendre. Ceux qui ont peur de vous (et/ou vos courtisans, ce sont souvent les memes) vous dirons ce que vous voudrez entendre ou du moins ce qu’ils pensent que vous voulez entendre... Mr. Fofana pourrait etre l’un des plus sinceres et les plus reconnaissants envers le PF.
Le 5 avril 2013 à 02:12, par palato En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Voila qu’enfin, FOFANA pourra passer des nuits soulagees. J’ai personnelement eu a m’entretenir avec l’homme alors qu’il etait encore ministre. Je l’ai plusieurs fois observe dans ses discours representant l’Etat en son temps, mais l’homme avait plus a offrir. Je le voyais finalemement comme un femme donnee en mariage forcee, qui quand bien meme amadouee par son mari qui en realite est son malfaiteur, revait d’etre libre un jour. FOFANA a enfin touver la liberte morale, intellectuelle et humaine. Beaucoup d’intellectuels burkinabe et Africains malheureusement sont encore la ou lui il etait il ya 5 a 6 ans de cela.
Bonne suite. et que Dieu benisse et protege notre chere patrie.
Le 5 avril 2013 à 03:07, par lomlajkiajmuja En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
J ai vraiment apprecie votre intervention Mr Fofana. il faut beaucoup de maturite intellectuel et du pratriotisme vrai pour dire ce que vous avez dit. Votre position me rappel celle de "Monsieur le Maire" votre regrete ami merci
27. Le 4 avril 2013 à 23:34, par yabsi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
je reviens pour dire ceci :
tu n’a jamais rien critiqué quand tu etait à leur table
tu n’est pas parti de toi même
conclusion tu n’est pas crédible
à l,endroit de mutation allez interrogé vous les cadres qui comptes chacun doit prendre position avant 2015 comme ça le moment venu on saura faire la différence
quand à Juliette elle pense certainement à devenir sénatrice qu’elle le devienne et on va tout dissoudre en 2015
Le 5 avril 2013 à 08:37 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
cet écrit n’a rien d’injurieux, au contraire, nous avons plus besoin de ça que les manifestations d’humeur à tout casser.même si l’intéressé a participer à gérer le pouvoir reconnaissons lui le courage de cet écrit qui interpelle plus qu’il ne critique.
Le 5 avril 2013 à 13:08, par sidwaya En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
M.Fofana est revenu à de meilleurs sentiments.Le peuple en tiendra compte dans les années à venir.Il faut avoir beaucoup de sagesse pour citer Thomas Sankara et Laurent Bado comme étant des politiciens qui vous ont marqué et qui vous marquent par la pertinence de leurs idées.La Patrie ou la Mort,Nous Vaincrons !
28. Le 5 avril 2013 à 07:28, par Lefaso En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Cè pas parce qu’il nè plu dans le système qu’il faut parlé ainsi.Donc c’est vous qui avez mal conseigné le blaiso puisque vous étiez son conseiller spécial
29. Le 5 avril 2013 à 09:10, par LAVERTUE En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Cette article semble une fenêtre pour apercevoir l’étendue et la profondeur de l’intelligentsia burkinabé, capable de cogiter intensément l’avenir du pays par une analyse d’un cartésianisme limpide et probe. Si vous avez lu l’interview de Valère Somé, vous serez édifiés de même. Mais c’est une intelligentsia embastillée par ses compromissions inavouables qui s’est déniée elle-même la liberté de parole par l’appât du gain. Ces gens ont l’impression d’avoir vendu leur âme au diable et sont obligés de se taire jusqu’à la tombe de peur de finir leurs vieux jours en prison si on mettait leurs dossiers en public. Ceux d’entre eux, comme Mr Fofana, qui n’ont profité du clan que des nominations et émoluments réguliers peuvent se délier la langue quand ils sont certains d’être définitivement hors-jeux. Les Juliette B et autres Salif, Rock et Simon, s’ils osaient ce courage pendant que le vieux lion de Kos-yam a encore quelques griffes, pourraient finir dans la rue en SDF parce qu’une justice à géométrie variable les dépouilleraient de façon régulière et légale pour solder u tant soit peu les gouffres béants qu’ils ont creusé dans le patrimoine public. Julie, en fille légitime de la cité du cavalier rouge qui a la rébellion dans le sang s’y est essayé dans actu hebdo et récemment dans l’observateur mais sentant intuitivement les effluves de l’haleine du fauve de Ziniaré, s’y est rebiffée à temps en se faisant un tantinet griotte et thuriféraire de la modification de l’article sacré du tinkougri burkinabé. Qui est fou !!! Au CDP comme ailleurs dans ce pays, ce n’est pas la matière qui manque en termes de vision prospective du développement et de réflexion stratégique. C’est la peur qui rend les gens muets. Après avoir mangé ce qui est indu, on ne peut que se taire. Comme l’a si bien dit un illustre penseur, « Ont peur ceux qui se taisent, se taisent ceux qui ont tort. »
Le 5 avril 2013 à 14:14, par fanta En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
je ne pence pas notre pays va bien se développe j’en suis sur
30. Le 5 avril 2013 à 10:27, par zong biiga En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
très bonne analyse la jeunesse a besoin de ça !!!!!!!!!!!!!!
Le 5 avril 2013 à 13:13, par generation 70 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Peuple mouton, vous avez deux choix :
soit vous fuiyez la misère en optant pour l’immigration non choisie
soit faites comme ailleurs en prenant vos responsabilité
De toute les manières, bannissez le pleurnichard, et les incapables.
Sinon, l’horreur ne fait que commencer.
Surtout peuple yelkayé ne compter pas l’opposition. Elle devrait stratégiquement organiser des marches de soutien au SYNTSHA, mais aya...
Elle devrait en ce moment montré sa volonté de ne pas se laisser pietiner mais aya
Le 5 avril 2013 à 15:43, par Barke bi songo En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Enfin ! certaine personnes se réveillent au faso. bonne chance à nous tous.
31. Le 5 avril 2013 à 11:16, par GO En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
M. FOFANA, C’EST DONC LE MOMENT DE VOUS ALLIER A M. BADO, CAR C’EST LA VOIE UNIQUE POUR LE SALUT DU PEUPLE.
IL MANQUE AU BURKINABÉ LE COURAGE DE CROIRE ET DE SE BATTRE.
POURTANT, C’EST LA SEULE VOIE QUI VA LUTTER CONTRE TOUS LES MAUX ET MIEUX S’EN SERVIR DU PEU DE NOS RESSOURCES.
32. Le 5 avril 2013 à 11:46, par ledjinon En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
reconnaissons tout de même le courage et la francise de l’homme. combien sont-ils à s’aventurer au risque de s’attirer la foudre du pouvoir ? longue vie
33. Le 5 avril 2013 à 11:49, par anta En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Ouf, je suis bien aise de savoir qu’il y a de vrais hommes mais qui se sont égarés un instant au sein de l’ENGEANCE.Bon retour parmi nous tonton Fofana !
Le 8 avril 2013 à 14:47 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
anta, et si c’etait eux qui avaient de par leur compromission renforce l’ engeance ? Et si c’etait par ruse, cetteprise de position bien tardive pendant que Mr. Fofana n’ a plus de force politique, du moins, plus l’ influence qu’ il avait en tant que conseiller ?Je ne ncrois pas a ce schmilblick. Adama, comment vous faire confiance ? C’est la tout mon probleme. Il se peut que vous soyez sincere, mais comment puis- je le savoir ? Vous aviez la possibilite de conseiler l’ homme, de lui donner de bons conseils. L’ Avez- vous fait ? Est-ce SEM le President qui a refuse de prendre vos conseils ? Combien de fois avez - vous donc rendu le tablier pour l’ honneur ? Je vois plus de raison pour vous de vous taire que de jouer a l’ opposant de la 25 eme heure.
34. Le 5 avril 2013 à 11:55, par TIENFO En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Merci papa FOFANA. Après cette belle lecture, je me sens soulagé. Quelle belle intervention. Aucun propos ambigu ou diplomatique. Tout est dit en français facile. Des hommes comme FOFANA constituent des personnes ressources pour le pays qu’il faut écouter. J’envie ceux qui ont l’occasion d’être conseillé par vous. Sans doute que BLAISE a conscience de votre clairvoyance. Ayant été son conseiller et ministre. Malheureusement les « pertes et profits dans le bilan de l’histoire du CNR, du Front populaire, de l’ODP/MT et de la 4ème République » ne voient pas les choses de la manière que vous. Ou bien ils refusent de voir. En témoigne le fameux « grand entretien » de Julie. Après avoir passé dix ans au Canada, je suis étonné et déçu que « cette dame » ait toujours des propos égoïstes. Du n’importe quoi Julie. Mrs « pertes et profits » assumer votre rôle dans l’histoire sinon vos enfants seront considérés comme fils de poltrons par leurs camarades.
Merci papa FOFANA.
35. Le 5 avril 2013 à 12:06, par TIENFO En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Merci. Après cette lecture, je me sens soulagé. Quelle belle intervention. Aucun propos ambigu ou diplomatique. Tout est dit en français facile. Des hommes comme FOFANA constituent des personnes ressources pour le pays qu’il faut écouter. J’envie ceux qui ont l’occasion d’être conseillé par vous. Sans doute que BLAISE a conscience de votre clairvoyance. Ayant été son conseiller et ministre. Malheureusement les « pertes et profits dans le bilan de l’histoire du CNR, du Front populaire, de l’ODP/MT et de la 4ème République » ne voient pas les choses de la manière que vous. Ou bien ils refusent de voir. En témoigne le fameux « grand entretien » de Julie. Après avoir passé dix ans au Canada, je suis étonné et déçu que « cette dame » ait toujours des propos égoïstes. Du n’importe quoi Julie. Mrs « pertes et profits » assumer votre rôle dans l’histoire sinon vos enfants seront considérés comme fils de poltrons par leurs camarades.
Merci papa FOFANA.
36. Le 5 avril 2013 à 12:20, par zecarmen En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Bravo M. FOFANA, nos parents ne regretent pas avoir contribué à votre formation par les impots qu’ils payaient. Merci à vous d’éclairer cette jeunesse du faso désorientée par des individus et un système rampant qui ote le droit de rever au peuple ; on est heureux que le cacer des patis politiques n’aient pas eu raison de vos convictions. quant à votre maitrise de la langue : c’est net ! l’école ancienne revèle toujours ses qualités. longue vie à vous
37. Le 5 avril 2013 à 12:24, par Raison En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Travailler avec Blaise ne veut pas dire le servir aveuglement en ce sens que le Burkina n’est pas une propriété absolue du Monsieur, car il est le locataire de nos jours et doit foutre le camp un beau matin . A mon avis l’on doit se mettre au service du pays quand le choix t’incombe mais pour la cohésion l’on ne peut pas radoter à tout bout de champ . L’exercice du professeur Fofana est à saluer car il a la conviction de ses idées et est sur que l’institution demeure coute que coute mais l’animateur qu’il est pli bagages à tout moment . Merci Prof de nous avoir rappeller les valeurs que pronaient nos ancetres . Sans Rancune
38. Le 5 avril 2013 à 12:31, par Madi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Mon tonton, toi au moins tu es maître de tes mots et tu dis les choses comme il se doit contrairement à Juliette Bonkoungou qui fait de la courbette pour revenir sur la scène politique.
C’est une analyse responsable et courageuse.
39. Le 5 avril 2013 à 12:33, par TIENFO En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
C’est vous qui êtes dangereux. Je parle de celui qui a écrit ente « Yabsi » et « Zamma ». Pourquoi vous avez gardez l’anonymat. Que risquez-vous ? C’est de vous qu’on doit se méfiez. Même si vous détestez le lièvre, admettez qu’il court. Quand Amadou Hampâté Bâ dit qu’ « quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », il s’agit des hommes de la trame de Adama FOFANA. Les ténors évincés du CDP méritent leur sort car ils ont été victimes de leur monstre fabriqué à dessein pour écraser tout sur son chemin. Ils ont pensé que ça n’arrive qu’aux autres.
Le 5 avril 2013 à 18:10, par zecarmen En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
YA SIDAA TIENFO !! personne ne doit pleurer ces poltrons et affameurs du peuple ; l’histoire de notre peuple les jugera tous au meme degré. s’ils sont GARCONSqu’ils parlent voir , on les vera en petite culotte à ouaga.....pauvres mecs.....les voitures et villa s acquis bizzarement ne font pas la vie ni la fièrté....honte à eux
mreci m. fofana on est heureux de vous lire !!!!!!
40. Le 5 avril 2013 à 12:37 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Un grand reste un grand, même si je ne suis pas d’accord avec vous sur tout ce que vous dites, force est de reconnaître que vous êtes un grand intellectuel, l’art de parler vous le maîtrisiez parfaitement.
Courage, mais n’oubliez pas que la lutte continue, le pays, la jeunesse ont vraiment besoin de gens qui on quelque chose à dire comme vous.
Merci Tonton
41. Le 5 avril 2013 à 13:27, par generation 70 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
VIVRE SANS DIGNITE , C’EST MOURIR TOUS LES JOURS.
Quel Burkinabé a une dignité aujourd’hui ?
Le Premier Ministre TIAO meme a dit que tous les Burkinabé sont corrompus. Qui n’est pas, leve sa main. Dans la salle de ouaga 2000 PERSONNE n’a levé sa main, meme pas lui-meme.
ALLEZ Y COMPRENDRE.
42. Le 5 avril 2013 à 13:41, par LoiseauDeMinerve (MinervaBird) En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
C’est celà l’intellectuel, libre par la pensée, éclaireur et digne de sa valeur intrinsèque. Pas comme cesprofs. d’universités, recteurs ou présidents qui n’ont comme valeur de refuge que la monaie C’est Du Pain, abandonnant leur laboratoire et la recherche. Bravo l’Intellectuel ! Vous n’êtes plus le monsieur du CSI, Qu’est-ce l’homme s’il est incapable d’opérer une mue positive. Laisse la lodation aux griots, docteurs médico politique, philosophes, magistrats et avocats, autres ducs et duchesses, etc. Entre dans le royaume de la vérité, vis en symbiose avec le peuple. Seule la dignité élève l’homme. Vous avez une nique à ma grande soeur qui s’est beucoup répandue dans le floutage.
43. Le 5 avril 2013 à 14:26, par Hommyame En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Il y a quelque chose d’étonnant chez ces personnes qui on géré les affaires du pays et qui sont en retraite ou en disgrâce : ils ne partagent plus les mêmes principes que ceux qu’is ont servi. ils se font des donneurs de leçons. ils sont maintenant democrate. c’est pourqoui j’apprecie Salif DIALLO qui a eu le courage de dire ce qu’il pense même étant ministre. Si FOFANA avait donné ce discours il y a dix ans ; j’allais applaudire. Présentement c’est un fut vide qui fait du bruit.
Le 5 avril 2013 à 20:48, par la madre En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
on a besoin de vous pour faire bouger la cscce des gens qui jouent o papa gentille quand ils savent kil non plus rien a perdre cest leur reaction ainsi juste une maniere pour eux de se ratrapper mais ca sert plus disons que cest tres tard
44. Le 5 avril 2013 à 14:29 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
tres bel article plein de verite et de courage mais aussi un peu d’amertume
45. Le 5 avril 2013 à 15:32, par Ibrahimo En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
belle interview riche d’enseignement bravo au journaliste et encore bravo Adama Fofana pour ces réponses sans langue de bois
46. Le 5 avril 2013 à 15:42, par Madi En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Mon tonton, toi au moins tu es maître de tes mots et tu dis les choses comme il se doit contrairement à Juliette Bonkoungou qui fait de la courbette pour revenir sur la scène politique.
C’est une analyse responsable et courageuse.
Le 5 avril 2013 à 19:25 En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
FOFANA aurait dit toute cette vérité au temps où il était aux affaires et la foudre allait tomber sur lui. bcp de ceux qui se taisent craignent pour leur poste sinon pour leur vie. mais fofana n’a plus grand chose à protéger. voilà pourquoi il s’érige en donneur de leçon. va, celui qui fut conseiller SPECIAL de blaise.
47. Le 5 avril 2013 à 16:15, par lepatriote En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
si vous avez remarqué la réponse la plus courte de cet interview est la question 5 celle ou le journaliste donne la réplique à la question 4 relative au passage de monsieur fofana à la tête du csc. sur cette question il a été moins prolixe et sur sa garde refusant de répondre à la question et s’en remettant au peuple Burkinabè. Cette partie à mon avis détruit tout le caractère d’homme mesuré de monsieur Fofana qui n’aime pas la critique. Alors à tous ceux qui se content de féliciations et d’admirations attention ’tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute’
Le 5 avril 2013 à 20:10, par LE FILS DU PASSORE En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
félicitations a toi tonton que Dieu vous donne longue vie et que vous continuez a nous éclairez lanternes
Le 5 avril 2013 à 20:18, par LE FILS DU PASSORE En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
encouragement et félicitation à vous BONNE RETRAITE
Le 5 avril 2013 à 22:19, par Dieu Seul En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Voilà, une analyse en béton armé sans complaisance et emprunte de liberté, la voix d’un libre penseur. Alors, Juliette devrait en faire autant !
48. Le 5 avril 2013 à 21:48, par King En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Ce message est très instructif et j’invite Monsieur Fofana à écrire dans la mesure du possible un roman sur lequel les jeunes générations pourront s’inspirer. Merci
Le 6 avril 2013 à 17:44, par Leprince En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Ce qui est sure Mr FOFANA n’est pas un exemple ; rappelez vous du temps du CSI Norbert Zongo lui avait dit que ses prise de décisions étaient anti démocratique et lui s’en foutait parce qu’il se la coulait douce.
C’est pas par qu’il est tombé en disgrâce qu’il va se dédouaner à nos yeux ce qui est sure il reste plus comptable des crimes de ce régime que certains dirigeants actuels et il s’en rendra compte s’il a longue vie.
Ce monsieur est un grand griot tout comme l’autre fofana Demba.
49. Le 8 avril 2013 à 11:46, par KODANE En réponse à : Adama Fofana, ancien ministre et premier président du CSC : « On a du mal à noter la pensée politique de François Compaoré … »
Ce doyen fait des analyses très pointues. C’est dommage que la politique étrangère du pays n’étais pas à l’ordre du jour de l’interview ! Il serait bon qu’on entende ces analyses quant à la diplomatie actuelle du pays, l’évolution de la situation en conte d’ivoire, la crise au mali et son impact politique, social et économique sur notre pays, ...