Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
Monique est une jeune fille de moins de 25 ans. En 2008, sa passion pour la musique l’amène à participer à l’émission Faso Académie. Sacrée lauréate, cette distinction est farouchement contestée par les fans de l’émission qui y voient de la complaisance. Très touchée, elle avait décidé de tout abandonner. Mais la passion est plus forte. En attendant de sortir son album, elle joue à la choriste avec des professionnels de la musique.
Au titre des récompenses, Monique dit avoir reçu une antenne Canal Sat + abonnement, une moto et la promesse de la production d’un album. Juste ça ! « Une distinction contestée de vivre voix comme quoi, mon père aurait soudoyé le président du jury en ma faveur. Les gens ont tout dit sur moi. J’ai eu très mal. Je me demandais ce que j’avais fait de mal pour mériter un tel mépris. J’ai fini par comprendre que je ne peux plaire à tout le monde. Quelque soit l’acte que l’on pose, il ne peut être partagé par tout le monde », confiait Monique, à l’ombre d’un hangard dans une auberge à Bobo-Dioulasso.
Aussi, la touche particulière à l’édition 2008 était la promesse d’Oumou Sangaré. En effet, la diva de la musique malienne avait promis d’accompagner la lauréate dans sa carrière professionnelle. Mais rien n’y fit. « Je l’ai rencontrée une fois lors d’une manifestation à Ouagadougou, mais elle n’a pas eu le temps de me recevoir. La promesse est donc restée lettre morte. Mais, c’est la vie. Et nous sommes obligés de faire avec », soutient-elle.
Bénie avec deux arts !
Des doigts magiques pour illuminer la beauté féminine, Monique est d’une voix sensuelle, suave et séductrice. Elle chante les maux de la société, la vie. Et quand elle n’écrit pas de texte, n’est pas sur scène pour les chœurs, n’est pas en train de répéter, elle est dans son salon de coiffure pour rendre encore plus belle les femmes. Mais, dit-elle : « La musique prend plus de mon temps. Parce qu’après Faso Académie, j’ai continué à travailler ma voix. Pour cela, je travaillais avec l’orchestre Burkina Star. J’ai aussi travaillé avec Bill Aka Kora, Eugène Kounker, Sami Rama, Douden’j ». Faire du chœur l’amène sans doute à comprendre davantage la musique, ses bases, les interdits, à se perfectionner…, mais la championne 2008 de Faso Académy ne voudrait pas rester choriste.
Elle compte sortir son album au moment opportun. Monique veut devenir une grande artiste aux plans national et international. Déçue, voire écœurée, Monique a fustigé l’attitude de certains promoteurs de maisons de production. En effet, a-t-elle dit : « Après Faso Academy, je devais produire mon album. Et le studio dans lequel je devais le faire, m’a exigé un style de musique genre coupé décalé. Ce que je ne voulais pas faire. Le projet n’a donc pu se réaliser ».
Savoir s’habituer aux difficultés !
La musique est souvent dure pour la femme. Mais il faut s’y mettre. Tout le monde n’a pas la même façon de voir la femme. Certains te voient comme leur collègue, mais d’autres pensent autrement, du genre : est-ce que je ne vais, est-ce que je ne vais… D’autres difficultés et pas des moindres existent et auxquelles il faut s’habituer pour pouvoir avancer. Mais tout cela permet de grandir, de relever les défis….Je dis souvent qu’il revient à la femme de faire comprendre à certains hommes qu’ils ne sont que des collègues.
La femme, à son avis, est celle qui ne se donne pas, comme peuvent penser certains, mais quelqu’un qui peut. Elle dit n’avoir pas de projet, mais souhaite tout de même être accompagnée par des professionnels de la musique, pour la réalisation de ses rêves. Sami Rama, qu’elle appelle affectueusement maman, lui est d’un grand soutien. Monique est un cœur à prendre, mais dit-elle : « Par le public ».
Bassératou KINDO
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 8 novembre 2012 à 08:25, par musika En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
courage na soeur...ca va aller, ca va aller...il faut travailler la voix, different styles musicaux et faire le sport et croire en toi....courage et courage !!
2. Le 8 novembre 2012 à 08:25, par musika En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
courage na soeur...ca va aller, ca va aller...il faut travailler la voix, different styles musicaux et faire le sport et croire en toi....courage et courage !!
3. Le 8 novembre 2012 à 08:25, par musika En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
courage na soeur...ca va aller, ca va aller...il faut travailler la voix, different styles musicaux et faire le sport et croire en toi....courage et courage !!
4. Le 8 novembre 2012 à 09:22, par unouagalais En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. j’attend toujours de voir la super star que faso académie va créér pour changer ma position. elle est actuellement la suivante, c’est une vraie inutilité, seuls les sponsors s’en sortent dans cette affaire, ils se font de la pub gratos, pour le reste on peut toujours courir !
5. Le 8 novembre 2012 à 10:01 En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
ça c’est le BURKINA.
Ne te décourage pas ma sœur et soit beaucoup plus forte. Un jour ton heure va sonner comme le dit la diva SAFOURA DELTA.
Je voudrais aussi profiter de la même occasion pour attirer l’attention des différents organisateurs de manifestations de ne plus permettre à des fanfarons de venir faire leurs pubs cadeaux à la télé.
Comment pouvez promettre officiellement et ne pas la tenir ?
Ma sœur, c’est toi qui est mieux qu’eux puisqu’ils ont profiter de toi.
Courage et bon vent à toi
6. Le 8 novembre 2012 à 14:53 En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
Bonjour et courage. je pense que le problème ce n’est pas toi. Tu meritais ta place de 1ere à cette competition selon les critères de notation. Mais tu n’étais pas la meilleure ce jour là car le jury a choisi une autre laureate mais avec les critères détablis par les organisateurs qui prenaient en compte les votes du public cela n’a pas plus au telespectateurs ? D’ailleurs depuis cette édition le prix du public est different du prix du jury. Bon courage à toi et bonne change pour la musique.
Le 8 novembre 2012 à 17:45, par Rosamonde En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
Bon courage ma sœur ! Ne t’en fais pas. Les téléspectateurs ne sont pas tous des musiciens. Ils ne savent pas apprécier la justesse et le reste. Tu méritais ta place, c’est tout. Courage !
Le 8 novembre 2012 à 18:05, par Cdt Massoud En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
Du courage, tu en as besoin ma soeur, mais preds juste exemple sur Sana Bob. Voila un musicien, que dis-je, un homme que j`admire. Que n`a-il pas entendu de desobligeant sur sa personne. Il a garde la tete froide, a continue son chemin, et le voila le musicien le plus populaire du pays a nos jours. Ma soeur, appelle souvent LE GRAND SANA BOB pour des conseils de courage dans ta carriere, que dis-je, dans ta vie tout entiere.
7. Le 22 novembre 2012 à 09:57, par Togoteena En réponse à : Tribune de la femme / Monique Adjonou, ancienne Faso académicienne : « Oumou Sangaré avait promis de… »
Du courage. On dit souvent que la moelle la plus exquise se trouve dans l’os le plus dur !
8. Le 25 janvier 2016 à 12:12, par pappy En réponse à : « Soutenir la femme Africaine,c’est mon devoir »
je suis TOGOLAIS et suis de tout coeur avec vous.merci de me mettre au parfum de toute vos activités.que DIEU vous garde