TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Au cours des dix dernières années, le téléphone portable est devenu l’outil de communication le plus utilisé par la population burkinabè. Beaucoup de facteurs peuvent expliquer cela, mais on pourrait retenir particulièrement la baisse des prix de cet outil. Des acteurs du domaine justifient cette prolifération par les appareils venus de Chine communément appelés « chinoiserie ».
Autrefois considéré comme un outil de luxe, le téléphone portable est de nos jours accessible par le citoyen moyen du Burkina Faso. Il est rare de trouver un village où il n’y a pas d’utilisateurs de téléphone portable. Dans le dernier pointage réalisé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du 31 décembre 2010, il ressort qu’un tiers de la population burkinabè a accès au téléphone mobile.
Il est évident que l’extension des réseaux de téléphonie mobile a contribué à la vulgarisation de l’outil, mais la cause principale reste la baisse des prix. Pour Mahamoudou Zongo, vendeur de portables en détail à Ouagadougou, cette baisse des prix se justifie par la concurrence dans le commerce des appareils téléphoniques. Il précise que de nos jours, beaucoup de personnes se sont lancées dans le commerce des portables, ce qui les amène à diminuer les prix pour conquérir le marché. Quant à Dominique Soalla, commerçant de portables (gros et détail) à la Maison du peuple, il justifie la chute des prix par l’importation massive des téléphones appelés « chinoiserie ». Selon lui, « les clients préfèrent ces appareils qui ne sont pas de très bonne qualité mais dont le prix est abordable ». M. Soalla indique par ailleurs que les prix de cette catégorie de portables varient entre 10 000 et 30 000 F CFA pour la « chinoiserie » alors que les originaux ont à 40 000 F CFA et plus.
Malgré le phénomène de la concurrence, Mahamoudou Zongo indique qu’il y a toujours des bénéfices. « Avec certains clients, tu peux avoir beaucoup de bénéfices, mais pour d’autres, le bénéfice est moindre parce qu’ils connaissent déjà les prix approximatifs », a-t-il dit. Dominique Soalla renchérit en précisant que le bénéfice est important dans la vente en détail qu’en gros. Toutefois, les commerçants relèvent quelques difficultés qui entravent le développement de leur activité.
Il s’agit notamment du manque d’entente entre eux, mais aussi de l’absence de structure associative pour défendre leur cause. Adama Zidwemba exerçant aussi dans le secteur, trouve pour sa part que les taxes prélevées sont très élevées, ce qui, à son avis, réduit leurs bénéfices. Nonobstant ces difficultés, Mahamoudou Zongo pense que son activité nourrit son homme. « C’est avec ce que nous gagnons ici que nous arrivons à nous occuper de nos familles », a-t-il fait savoir.
Le téléphone portable ou simplement le mobile, permet de communiquer sans être relié par un câble à une centrale. Les sons sont transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique. Au Burkina Faso, trois opérateurs téléphoniques sont installés, dont notamment Telmob, Telecel et Airtel.
Joseph HARO
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 16 août 2012 à 07:15, par Lio En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Comme vous citez de façon exhaustive les trois opérateurs, ’’notamment’’ n’a plus lieu d’être. Merci
2. Le 16 août 2012 à 09:38, par lajohnure En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Drole comme titre,par rapport au corps de l’article.
3. Le 16 août 2012 à 13:44, par Loulou En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Lio,
Aide moi stp, j’ai pas bien compris l’article, en quoi le portable est-il devenu un outil complice ?
4. Le 16 août 2012 à 15:14, par yabafasofils En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Quelles sont les info que nous apporte cet article ! Nul comme article de surcroît sur le net ! Encore un journaleux
Le 17 août 2012 à 15:01, par Maxxim En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Enfin ! Je ne sais même pas si j’ai compris le fond du papier, en plus de l’écart entre le titre et le contenu. Messieurs de la rédaction, le papier méritait-il publication ?
5. Le 16 août 2012 à 23:28, par flora En réponse à : TÉLÉPHONE PORTABLE AU BURKINA FASO : Un outil devenu complice
Chers Mr le journaliste, en télécommunication, on ne dit pas UNE CENTRALE mais plutot UN CENTRAL ;
CENTRALE (sonabel)
CENTRAL (onatel, telecel, zain)
bon ccourage