Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Le Faso autrement, nouveau parti politique dirigé par Ablassé Ouédraogo a entrepris une tournée dans les 45 provinces du pays. Samedi 1er octobre 2011, il était à Bobo-Dioulasso. La rencontre a eu lieu au plateau sportif de Yéguéré.
Cette tournée a pour objet de présenter le parti aux Burkinabè. Ont indiqué les responsables de Le Faso autrement. « Le concept du parti Le Faso autrement est né du fait que les pays d’Afrique et particulièrement au Burkina Faso ont célébré le cinquantenaire de leur indépendance. Malheureusement en dehors du fait de festoyer, de distribuer les médailles aux personnes méritantes, personne n’a pensé faire une évaluation réelle du parcours des 50 dernières années, afin de faire une projection et d’avoir une vision pour les 50 prochaines années. Alors que manifestement tout le monde sait que la manière dont nous nous sommes comportés au cours des 50 dernières années, nous ne pouvons pas continuer à faire la même chose pendant les 50 prochaines années.
Quand on pose naïvement la question, pouvons-nous continuer ainsi ? On répond non. si on dit non, cela veut dire qu’il faut faire autrement, il faut faire différemment ».C’est ainsi que Ablassé Ouédraogo a justifié la création de Le Faso autrement. Un parti qui veut faire des valeurs morales du passé le socle sur lequel bâtir l’avenir du pays. Le Faso autrement est un jeune parti politique reconnu officiellement par arrêté ministériel du 12 septembre dernier. C’est donc fort de cet acte de naissance en poche, que Ablassé Ouédraogo et ses camarades du bureau exécutif du parti ont pris leur bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des Burkinabè, afin de leur expliquer la gouvernance nouvelle qu’ils prônent. Et Bobo-Dioulasso a été retenue pour commencer les activités du parti. Avec pour slogan « Rien n’arrête une idée arrivée à son heure », Le Faso autrement s’inscrit comme un parti d’opposition. Mais le parti d’une opposition constructive, a précisé le président Ablassé Ouédraogo.
Un parti qui reconnaît que des actions positives ont été réalisées, mais beaucoup de choses restent à faire ou à parfaire. Pour Le Faso autrement, il y a nécessité de changement. S’agissant de la question brûlante de l’heure, à savoir la modification ou non de l’article 37 de la Constitution, Ablassé Ouédraogo estime qu’il n’y aura pas modification. Parce que le président Blaise Compaoré aime le Burkina Faso, et qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier cet article. En tout état de cause Le Faso autrement est foncièrement contre la modification de cet article. Ce serait aller à contre courant de l’histoire, estime monsieur Ouédraaogo.
Et Le Faso autrement se prépare pour prendre part aux prochaines élections de 2012, avec pour ambition la conquête du pouvoir d’Etat par les urnes. Avant l’intervention du président du parti, les représentants du comité d’organisation, des jeunes, des femmes et des sages se sont succédés à la tribune pour dire leur adhésion aux idéaux de ce jeune parti.
Ablassé Ouédraogo et le CDP
« Si le CDP m’avait convaincu, je serai resté CDP. Je n’ai jamais été un militant actif du CDP. Le président Compaoré m’a fait l’honneur de me nommer au poste de ministre des Affaires étrangères en 1994, alors que j’étais directeur régional du PNUD à Nairobi au Kenya. En tant que tel et membre du parti au pouvoir, le CDP, j’étais membre du bureau politique. Quand ma mission de ministre des Affaires étrangères a pris fin, je suis reparti dans ma vie à l’international. Et j’ai été nommé comme secrétaire général adjoint de l’OMC. A partir de cet instant, j’ai abandonné toutes mes prérogatives de membre de parti politique. Je n’ai donc de compte à rendre à qui que ce soit ».
Aly KONATE (alykonat@yahoo.fr)
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 3 octobre 2011 à 04:05 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Monsieur A. OUEDRAOGO, au lieu de demeurer technocrate en son temps, vous avez choisi d’être "un militant non actif". Pas actif peut être au CDP, mais vos prises de positions à l’époque (un tantinet moqueur)ont gravement nui à l’opposition que vous rejoignez aujourd’hui. Après avoir consolidé un système, vous souhaitez maintenant le combattre. Les mots ne suffiront pas, posez d’autres actes pour lever le doute qui habite plus d’un.
2. Le 3 octobre 2011 à 05:51 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Cela n’est pas vrai , Mr Ablasse vous avez des comptes à rendre .Vous etes un situationniste , vous avez dit a plusieurs reprises que vous etes venu au gouvernement a cause de Blaise Compaore . A son actif nous trouvons beaucoup d’incoherence avec son parti . Vous avez a nous degager votre responsabilité . Le CDP a refuse de vous reconduire dans son gouvernemnt c’est pourcela que vous etes parti grace encore a Blaise Compaore . Qui etes vous ?? UN situatonniste .
3. Le 3 octobre 2011 à 05:59, par Francis En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
L’article est très mal écrit avec une panoplie de fautes d’orthographes et une syntaxe qui n’honore pas le métier de journaliste.
Du coup, j’ai perdu le plaisir auquel je m’attendais ! Monsieur le journaliste ! Même si votre français n’est pas bon, a défaut de changer de métier, au moins demandez a un collègue de corriger votre écrit sinon ça décourage vraiment.
4. Le 3 octobre 2011 à 08:07 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
C’est vraiment difficile !
Constat :
TROP DE PARTI
TROP DE TETE DE RAT
TROP DE DIVERSION
Je lance un appel à tous les consultants politiques de se réunir pour former un parti UNIQUE ’Le parti du BURKINA UNI’ pour sauver le pays !
Comment voulez -vous qu’on nous prenne au sérieux ? D’un coté c’est le mouvement SANKARISTE qui se diversifie et de l’autre coté , le CDP sous sa nouvelle version.
Mais au fait , le CDP en lui -même une variante du SANKARISME.
L’article 37 est similaire au TDC de SIMON COMPA.
Mais c’est après le vote qu’ils ont constaté que ça ne marche pas.
Nous avons actuellement d’autres soucis :
scolarité de nos enfants,
avoir à manger
avoir un salaire minimum même pour les demandeurs d’emplois(CHROMEURS je veux dire)
Travail.
Envoyé moi votre adhésion au PARTI DU BURKINA UNI par mail : burkinauni@gmail.com
Je vous préviens . Il s’agit d’un parti ELECTRONIQUE pour le moment. Nous n’avons pas suffisamment d’argent pour avoir nos papiers.
5. Le 3 octobre 2011 à 08:27 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
ce monsieur est un rigolo .
6. Le 3 octobre 2011 à 08:50, par français de village. En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Parce que le président Blaise Compaoré aime le Burkina Faso, et qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier cet article.
une manière de tâter et en même temps obliger Blaise a ne pas toucher l’article 37. vous serez surpris.
7. Le 3 octobre 2011 à 08:52 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Disons plutôt’ Qui aime le FASO AUTREMENT, modifiera l’article 37’ car ça nous engrène maintenant !
Le 3 octobre 2011 à 14:56, par karim En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Ce Monsieur a été ministre des rélations exterieures du Faso au milieu des années 95. On l’appallait alors le griot de Blaise Comaporé...maintenant si le griot n’est plus dans l’ombre matinale de son chef et qu’il chante une chanson il faudait danser et voir si il chante la même chanson la nuit aussi, on peut se permetre de danser jusqu’a verser des sueur...(suivez mon regard)
Bonne chance Blaise, sorry Ablassé
8. Le 3 octobre 2011 à 10:33 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
A vous écouter mr Ablassé Ouédraogo,vous n’avez pas encore coupé complétement le cordon ombilical avec le CDP de Blaiso.Je demande aux Burkinabà de faire attention aux taupes parceque ce monsieur ne me semble pas très sincère dans son engagement politique
9. Le 3 octobre 2011 à 12:01, par The Peasant En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Du sang neuf pour l’opposition burkinabè. A priori je trouve de nombreux points communs avec l’UPC de Zéphirin Diabré ; à terme des alliances devraient être possible entre ces deux partis.Propos très intelligents sur l’article 37.
VIVE L’ALTERNANCE AU FASO !
10. Le 3 octobre 2011 à 12:19, par Ya maam la woto En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Super !!!
Espérons que cette opposition là est réelle. Cette opposition ne doit pas être l’ombre d’elle-même. Nous soutenons mais nous n’accepterons jamais aller nous inféoder à des pseudo-chercheurs d’émergence. Nous voulons un vrai changement et non des simulacres de partis dont le dessein serait de nous enfoncer encore comme l’ont fait Blaise et compagnie.
11. Le 3 octobre 2011 à 12:39, par FOFANA En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Parlant de l’Afrique, on ne peut pas parler d’évaluation après 50 ans d’indépendance puis qu’il n y a eu de fixation d’objectif. Dans l’euphorie des indépendances, aucun père fondateur n’a eu l’idée d’une vision à atteindre dans 50 ans.On évaluera alors sur quelle base ? Par contre on peut faire un bilan. Il y a eu des avancées positives et aussi négatives. Les cinquantenaires étaient l’occasion de faire un diagnostic et élaborer une vision stratégique dans 50 ans. En 2060, nos petits enfant feront l’évaluation.Tous ceux qui aspirent gouverner doivent avoir un vision pour leur pays. Quelle est la vision de M Ouédraogo pour le Burkina ?
12. Le 3 octobre 2011 à 14:26, par LEPETIT En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
On vera les resultats du referendum
13. Le 3 octobre 2011 à 15:00, par comète de halley En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Faites attention,Ablassé est une véritable marionnette de Blaise COMPAORE.C’est un divertisseur.j’ai personnelement vu SAWADOGO Mahamadou dit KADDAFI à une réunion politique de ABLASSE.et quand j’ai vu cela, j’ai immédiatement compris que le projet de ABLASSE a d’abord été validé par BLAISE COMPAORE.
ABLASSE ne peut pas défier l’enfant de ZINIARE.BLAISE a beaucoup fait pour lui.ce qu’il est aujourd’hui,il le doit en partie a BLAISE.Alors ne vous laissez pas divertir.
NB/ Je suis la comète de HALLEY.Pour ceux qui ne me connaissent pas je traverse une fois chaque 76 ans l’univers terrestre.je suis déjà passée en mars 1986 et je repasserai en juillet 2062.actuellement je suis en orbitre sur PLUTON et depuis Pluton je m’interresse aux informations relatives au Burkina faso.un pays que j’ai tant aimé.
14. Le 3 octobre 2011 à 15:22, par TGM En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Mes chers amis, arretez de dire que Ablassé ne peut pas defier Blaise Compaoré car il a été dans son gouvernement.
Regardez autour de nous, les opposants qui accedent au pouvoir ont le plus souvent composé avec le regime en place á un moment donné. C’est une strategie que tous les policiens utilise.
Regardez dans la milieu politique burkinabé, les opposants credibles d’aujourd’hui sont tous passés par la table de Compaoré, je veux citer par la Diabré, Hermann et j’en passe.
Ablassé a les qualitiés d’un bon chef d’Etat.
15. Le 3 octobre 2011 à 15:48, par Faso bygga En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Pres de 1000 parti politique pour les meme objectif,et chaqun pensser mieu faire que l#autres ce qui nous conduiras vers la chut.
Ex:La cote d’ivoire ou le multi partisme avais conduit a la creation de plus de 16 000 parti politique.
Et apres la mort de ce lui qui ce disai plus Ivoirien que tous les ivoirien,les parti ce tranforme en tributs de geuria,et sens suit par les diferent discution et de tueri..
Et je vous assure que le Burkina aussi suis les meme pat que la cote d’ivoire,et persone neut pouras change la donne que (apres chaque dictature est suivit de pres par une geure civile et ca c’est tous result de dictature..
16. Le 3 octobre 2011 à 18:41, par Vortex En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Tout homme est susceptible de commettre des erreurs de parcours. Qui n’a jamais commis d’erreur. Soyons donc tolérant comme nous voudrons qu’on nous pardonne pour une éventuelle erreur.
Aussi, considérant que chacun a le droit/devoir de changer positivement, je donne beaucoup de credits a cet intellectuel de haut vol qu’est Ablassé Ouedraogo.
17. Le 3 octobre 2011 à 18:42, par patrimoine En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
1000 zéro plus 1000 zéro égal zéro. merci ZEPH
18. Le 4 octobre 2011 à 13:37, par Le patriote En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
QU’EST CE QUE VOUS FAITE OUR NE PAS QUE L’ARTICLE 37 NE SOIT PAS MODIFIE ?
19. Le 8 octobre 2011 à 12:00 En réponse à : Le Faso autrement dans la cité de Sya : « Qui aime le Burkina Faso n’osera pas modifier l’article 37 »
Monsieur A. OUEDRAOGO, au lieu de demeurer technocrate en son temps, vous avez choisi d’être "un militant non actif". Pas actif peut être au CDP, mais vos prises de positions à l’époque (un tantinet moqueur)ont gravement nui à l’opposition que vous rejoignez aujourd’hui. Après avoir consolidé un système, vous souhaitez maintenant le combattre. Les mots ne suffiront pas, posez d’autres actes pour lever le doute qui habite plus d’un. Arrêtez donc !