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POT-POURRI : Christianisme céleste au Burkina, bientôt un temple à Ouagadougou

Publié le vendredi 30 septembre 2011 à 00h34min

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Les fidèles du christianisme céleste organisent le dimanche 9 octobre 2011 une cérémonie de reconnaissance à Dieu. Cette manifestation spirituelle est une occasion pour les fidèles et même les sympathisants de ladite Eglise de se présenter devant Dieu les mains chargées de présents. Cette fête aura donc valeur d’un sacrement. En effet, il sera organisé, au cours de ce grand culte de reconnaissance à Dieu, une vente d’objets apportés en action de grâce à Dieu par les fidèles.

Dans la pratique, cette vente se fait à la criée et les objets sont cédés au plus offrant, c’est-à-dire au dernier enchérisseur et permettra aux fidèles de faire parler leur coeur. Selon les organisateurs, l’argent récolté servira à la construction d’édifices religieux et à l’amélioration des conditions de travail des sacrificateurs.


Assassinat à Bobo : le corps sans tête d’un homme découvert au secteur 24

C’est une découverte macabre que les habitants de cette banlieue de Bobo, précisément à l’extrémité du secteur 24 de Bobo ont faite, le matin du mercredi 28 septembre 2011. Un corps sans tête baignant dans son sang, et la main droite coupée sans être emportée comme la tête. Près du petit marché dudit endroit où a eu lieu la découverte, le corps n’a cessé d’attirer les regards des usagers de ce marché et la curiosité des passants. Est-ce bien là-bas qu’a eu lieu l’assassinat ? A-t-il été exécuté ailleurs avant d’être transporté en ce lieu ? Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’aucun matériel n’a été trouvé sur le lieu pouvant convaincre d’avoir été utilisé pour accomplir cette sale besogne. Selon le constat d’usage effectué par le commissariat de l’arrondissement de Dafra, le défunt répondrait au nom de Palenfo Nassounté, tradi-praticien de son état.

Des produits contenant des bagues, scorpions et autres ont d’ailleurs été constatés auprès du corps. Les documents civils trouvés sur lui montrent qu’il est résident du secteur 6 de Bobo. Une situation qui a vu le déplacement du maire de l’arrondissement, Sidi Sanogo. Le maire a immédiatement saisi quelques personnes ressources de la communauté Dagara (selon le nom de famille Palenfo, l’individu ne peut qu’être un Lobi ou Birifor). C’est ainsi que l’une des personnes ressources dit avoir connu le défunt à Diébougou, comme étant effectivement un tradi-praticien. A noter que quelques riverains ont témoigné avoir connu le sieur Palenfo, très réputé dans son métier à travers la ville. Selon le patron du commissariat de Dafra, le commissaire Bénéwendé Sankara, qui a fait le constat d’usage, son service aurait été saisi tôt le matin, ce qui laisse croire que le crime a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 septembre 2011.

En attendant que les riverains se prononcent sur la question, la Police s’est déjà engagée dans l’enquête pour déceler les éventuels auteurs. Néanmoins, on retiendra que le lieu du crime est une réserve vide prévue pour l’autogare, selon le maire de Dafra. A la question de savoir si le banditisme est récurrent en ce lieu, le maire et le commissaire ont répondu que ce crime est un cas isolé. En attendant que sa communauté puisse s’approprier la dépouille mortuaire, elle a été transportée à la morgue du CHUSS de Bobo.


San Finna refait surface

Après avoir disparu un moment des écrans radars des lecteurs, le mensuel d’informations San Finna refait surface. Et de belle manière, car en plus du support papier, dont le numéro 620 paraît ce vendredi 30 septembre, le journal se livre aux lecteurs sur la toile à l’adresse www.sanfinna.com. Ce mois-ci, San Finna traite, entre autres sujets, du "redressement du CDP, du duo Hermann Yaméogo/Salif Diallo et de la feuille de route de l’opposition affiliée pour dire "niet" aux réformes".


St Joseph Moukassa : préparatifs du cinquantenaire

Les anciens élèves du collège St Joseph Moukassa résidant à Ouagadougou se retrouveront le 1er octobre prochain à la Lorette. Au menu, la préparation du cinquantenaire de l’établissement.


Filière karité : la campagne 2011 lancée

La crise engendrée par l’inorganisation du marché des amendes au Burkina est une réalité que vit la filière karité depuis 2006. Cette situation, certes conjoncturelle, a mis en évidence la fragilité de l’organisation actuelle de la filière karité et la nécessité de la consolider. Parmi les actions engagées dans ce sens, figure le lancement de la campagne karité, le 30 septembre, à Ouagadougou. Le lancement de la campagne de commercialisation des amendes de karité 2010-2011 consiste à donner le top départ de la campagne karité caractérisée par la collecte des amendes de karité, leurs achat et vente à l’intérieur du Burkina Faso, la transformation des amendes en beurre et enfin leur exportation.


Une messe pour Louis Alcino Da Costa

L’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI) invite tous ceux qui ont connu ou aimé Louis Alcino Da Costa rappelé à Dieu le 30 août 2011 à Paris, à une messe pour le repos de l’âme de leur confrère le samedi 1er octobre 2011 à 18h à la paroisse Jean XXIII.


Vacances foot de Diébougou : victoire éclatante de "Sans frontières"

Le tournoi maracana "Diébougou vacances" foot a connu son apothéose avec la finale qui s’est jouée le samedi 17 septembre 2011. La finale a mis aux prises l’équipe de Sans frontières à celle de la diaspora. Au terme du match, Sans frontières a pris le dessus sur son adversaire par le score de 2 buts à 0.


Des numéros de téléphone aussi sur les passeports

Dans cette lettre ouverte adressée aux ministres chargés de l’Administration territoriale et des Transports, ce citoyen demande qu’on puisse insérer les numéros de téléphone dans les passeports, permis et autres cartes grises.

"Excellence messieurs les ministres, tout d’abord, je voudrais vous féliciter du travail que vous et l’ensemble de vos collaborateurs faites pour les millions de Burkinabè que nous sommes. Je voudrais aussi par la même occasion attirer votre attention sur quelque chose que j’ai remarqué. Il s’agit de la confection des passeports et cartes grises ou permis de conduire. Contrairement aux pièces d’identité nationales délivrées par l’ONI, j’ai remarqué que les permis de conduire, les cartes grises et les passeports ne contiennent pas de numéro de téléphone sur lequel on peut appeler le titulaire ou un de ses proches en cas de perte. Dans nos rues, sur nos poteaux et, pire, nos tiroirs radios sont remplis de ces nombreuses pièces qui sont pourtant utiles à leurs propriétaires.

On a beau communiquer des jours et voir des semaines durant, personne ne passe les chercher. Seuls ceux-là qui ont l’habitude d’écouter les différentes chaînes ou qui ont le réflexe de faire des communiqués une fois ces pièces perdues les retrouvent parfois. Excellences messieurs les ministres, vu le coût de confection de ces différentes pièces (25 000 francs CFA minimum pour la carte grise moto et 50 000 francs CFA pour les passeports), ne serait-il pas souhaitable que l’on puisse y insérer des numéros de téléphone ? Il est bien vrai que chaque utilisateur doit faire attention à ne pas les perdre mais nous ne sommes pas à l’abri des pertes de sacs, vols à l’arraché. Un simple tour dans certaines radios de la place et vous aurez l’impression que ces différentes pièces sont confectionnées là-bas".


Enseignement secondaire : ouverture d’un CEG à Tamounouma

Par arrêté N° 2010 - 420 MESSRS/SG/DEP du 29/11/2010, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur autorisait la construction de deux Collèges d’enseignement général (GEG) dans deux localités de la province du Zondoma. Si du côté de Minima (commune de Gourcy) les choses battent de l’aile, à Tamounouma (commune de Boussou), les populations se sont mobilisées et, avec le soutien de Robert Fargo, un natif du village et de ses amis, ont érigé un bâtiment de deux classes à l’entrée du village. Une trentaine de tables-bancs seraient également en confection du côté de Gourcy. Pour la rentrée 2011-¬2012, une classe devrait être ouverte pour accueillir dès le 1er octobre, non seulement les 40 admis à l’entrée en 6e mais aussi les nombreux certifiés de l’école primaire de Tamounouma et des localités environnantes. Une œuvre salutaire qui vient accroître l’offre éducative dans la province et sauver ainsi des enfants qui, par manque de moyens, ne pouvaient s’inscrire ni au lycée de Boussou (situé à une dizaine de km), ni à Gourcy (à près de 25 km).


Les anciens du Maroc se retrouvent

L’Amicale des anciens du Maroc (AMAM) organise la "Journée de l’AMAM" sur le site du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) le samedi 8 octobre 2011 sous le parrainage du ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi. Cette journée vise à créer un cadre de partage d’idées à travers la délivrance de communications sur des thématiques diverses. Il est également prévu une présentation en termes de bilan des activités menées par le bureau sortant ainsi qu’une présentation, à titre de promotion, des oeuvres de ses membres.


KUNDE 2011 : c’est pour le 28 octobre

Selon le Comité national d’organisation des Kundé, l’édition 2011 des Kundé se déroulera le vendredi 28 octobre 2011 au Palais des sports de Ouaga 2000, sous le parrainage de Mme Chantal Compaoré. D’ores et déjà, le commissaire général, Salfo Soré dit Jah Press, rassure quant aux dispositions prises au niveau du comité d’organisation pour donner à cette édition un succès aussi éclatant que les éditions passées.


Festival de film Clap ivoirien : les candidats burkinabè invités à compétir

La 11e édition du festival-concours de courts métrages, Clap ivoirien se déroulera du 30 novembre au 3 décembre 2011, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les candidats à la sélection nationale sont invités à déposer leur film accompagné du synopsis et de la fiche technique à la Direction générale de la cinématographie nationale, sise au ministère de la Culture et du tourisme face au CENASA. Peuvent être inscrits les courts métrages de fiction et documentaires obéissant aux critères suivants :
- Etre daté de moins de deux ans ;
- Etre libre de tout droit et n’avoir jamais été diffusé et distribué commercialement ;
- Les dialogues doivent être en français ou sous-titrés en français et être sur support DVD ;
- La durée de l’oeuvre doit impérativement être de six ou treize minutes ;
- La date limite de dépôt des canditatures est fixée au 10 octobre 2011 à 17h 30. La sélection nationale retiendra deux oeuvres, l’une en fiction et l’autre en documentaire dont les auteurs représenteront le Burkina à ce festival regroupant les jeunes de l’espace UEMOA.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2011 à 08:43 En réponse à : POT-POURRI : Christianisme céleste au Burkina, bientôt un temple à Ouagadougou

    decidemment les ames des burkinabe attirent beaucoup dieu !!! toutes ces sectes des plus loufoques et truffees de truands pervers etc elisent domicile au burkina dans l’indifference ou avec la complicité des dirigeants. Avce rael et le christianisme celeste rien de tel pour achever la destruction de l’etre africain. au Burkina on te detruit en cs’attaquant a ton etre profond : ta moralité, ton integrité. Burkina, pays des hommes INTEGRES ? c’en est fini
    SOME

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