El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Dans son fauteuil de PDG, s’exprimant dans un Français approximatif, mais loquace et très ouvert, souriant ou riant aux éclats avec ses visiteurs, nous avons là un autodidacte presque parfait. El Hadj Aboubakar Zida, plus connu sous le pseudonyme Sidnaba, (patron de la vérité en langue nationale Mooré) a presque tout appris sur le tas. Orphelin dès le jeune âge, il a bâti son succès à partir de la rue, puis dans les plantations de café cacao en Côte d’Ivoire où il s’est essayé à moult métiers. Aujourd’hui président directeur général et fondateur du groupe Savane Communication, scénariste et réalisateur de cinéma, mais n’ayant jamais mis les pieds dans une salle de classe, Sidnaba a tout simplement forcé le destin. Nous sommes allés à la découverte de ce personnage atypique.
Né vers 1962 dans la province du Nayala, Aboubakar Zida perdra son père dès le jeune âge. Il ne connaîtra pas le chemin de « l’école du blanc ». Son école, c’est donc l’aventure. C’est aussi ça son héritage. Originaire de Latodin dans la province du Passoré, son grand père, un grand éleveur, a émigré vers la Volta, actuel fleuve Mouhoun. C’est là que naîtra son père et plus tard lui aussi. Son salut viendra de l’aventure. Il en prend conscience très tôt. Obligé de se battre tout seul pour survivre, il entame l’aventure dès l’adolescence. A 12 ans, Sidnaba quitte la famille adoptive. Sans destination précise. Objectif : aller le plus loin possible et pour cela, il faut d’abord atteindre une grande ville. Il pense à Bobo-Dioulasso, la capitale économique. Mais comment y arriver puisqu’il n’avait que 25f en quittant son village ? Le transport Dédougou-Bobo coûtait 500f, Dédougou étant la ville la plus proche de son village.
Sidnaba avait aussi en tête cette phrase que lui a laissée son père avant de mourir : « ne prends jamais quelque chose qui ne t’appartient pas si tu veux réussir dans la vie ». Il se fait donc embaucher par une aveugle dans le village de Douroulou, à une cinquantaine de kilomètres de Dédougou. En dix jours, il obtient son transport. Tellement satisfaite de son travail, sa patronne voulut le retenir. C’était sans compter avec sa détermination. Il observe une grève de faim, puis obtient l’autorisation de poursuivre son chemin. Prochaine destination : Dédougou pour prendre le car qui le conduira à Bobo-Dioulasso.
D’autres obstacles ne tardent pas à se dresser devant l’orphelin aventurier. Le coût du transport vient de passer à 800f. Le fils de sa patronne de Douroula qui travaille dans une boulangerie à Dédougou lui offre deux miches de pain. « C’était la première fois que je mange du pain chaud », se souvient-il. Ce pain lui servira de repas pour deux jours de marche. Il passe la première nuit dans un arbre en pleine brousse. Puis arrive à Ouarkoye où il se fait embaucher par un vendeur de bois. Son budget atteignant 925f, Aboubakar peut rejoindre la capitale économique. A Bobo, il passe la nuit à la gare. Le lendemain, il obtient un emploi de fabrication de briques où il est payé à 50f/jour à quelques encablures de la ville.
Le déclic ?
Quelques jours plus tard, il demande et obtient l’autorisation de retourner à Bobo pour acheter des culottes. Il porte l’une des culottes nouvellement achetées dans le magasin et revend la seconde quelques minutes plus tard à 4 fois son prix d’achat. Une bonne affaire ! Il retourne chez le vendeur s’approvisionner et se transforme en revendeur ambulant. Fini donc la fabrication de briques. Il passe ses nuits avec un veilleur de nuit. Au bout de la 4e nuit, on lynche un voleur à mort sous ses yeux. Choc traumatisant. Il change de « dortoir », va de quartier en quartier pour atterrir finalement au pont d’Accart-ville où il passe la nuit pendant quelques mois. Dès qu’il obtient assez d’argent, il quitte son pays natal pour se retrouver à Bouaké en Côte d’Ivoire. Puis, ce sont les champs de plantation de café, de cacao et d’hévéas qui l’accueillent.
Moi comme ça là avec 700 000f ?
« Conducteur de Bull, scieur, commis-marqueur, boussolier…, dans les sociétés forestières, il n’y a pas de travail que je n’ai pas fait », avoue-t-il. Heureusement, il apprend vite et bien. A moins de 20 ans, à une vingtaine de kilomètres de la frontière du Libéria, Sidnaba obtient son premier plus gros contrat dans la boussole. 700 000f CFA. En moins d’un mois, il a fini le travail. Après contrôle, tout est parfait. Il se rappelle encore l’émotion, les inquiétudes qu’il vécut le jour du paiement. L’attente parut une éternité (de 7h à 17h puisqu’on procédait par ordre alphabétique et son nom commence par la lettre Z). Puis, enfin « le comptable sort l’enveloppe, me demande de compter avant de signer. Je n’ai pas pu compter, je tremblais », se souvient-il comme si c’était hier. Inutile de dire qu’il n’a pas dormi cette nuit là. « Moi comme ça là avec 700 000f » ? Il avait du mal à se convaincre de la réalité de ce bonheur.
Cet argent lui sert à acheter sa première plantation de café cacao. Après quelques années dans cette plantation, Sidnaba décide de rentrer à Abidjan pour ouvrir une boutique. Il acquiert par la suite une parcelle à Yopougon.
Sentant les prémices de la xénophobie qu’allaient vivre ses compatriotes une dizaine d’années plus tard, il décide de revenir au bercail. Après 13 ans au pays de Houphouet Boigny. Au moment où ses affaires prospéraient, il bazarde sa boutique et plusieurs autres biens, conserve néanmoins la cour qui est toujours là, en son nom, et rentre à Ouagadougou en septembre 1987.
Certains n’hésitèrent pas à le qualifier de fou. Et pourtant… sans être divin, il avait vu juste. Depuis le début de son aventure, son intuition l’a toujours poussé à prendre la bonne décision au bon moment. « Si vous voulez savoir ce que sera un pays dans 20 ans, il faut regarder le comportement des enfants (10 à 15ans) d’aujourd’hui. C’est l’image du pays dans 20 ans », nous confie-t-il.
La vie à Ouaga est difficile. « J’ai rallé jusqu’à la construction du grand marché où j’ai obtenu du boulot puisque je maîtrisais les machines ». Après, c’est la Caisse générale de péréquation puis le bâtiment ministère de la communication. Et, plus rien pour l’entreprise SETAO dans laquelle il travaillait. Retour à la débrouillardise pour l’aventurier qui a suffisamment muri.
La radio, l’étape décisive
Accroc des contes et de la radio, Sidnaba prend attache avec l’animateur principal de l’émission de « conte en Mooré » à la radio nationale. Les deux premières semaines, il assiste. Au bout de la troisième semaine, il propose de déballer son sac à contes. Il impressionne l’animateur mais aussi et surtout les auditeurs. Ce qui l’encourage à continuer, en bénévole d’abord. Puis, une émission d’humour en Mooré à la télévision nationale (wakat N’Da Bé) lui est confié. Il anime aussi une émission à la radio rurale. Avec l’ouverture de la première radio privée du Burkina (Horizon FM) le 31 janvier 1990, il est tout naturellement sollicité pour animer des émissions en Mooré. Il en crée plusieurs dont le journal parlé.
Le 30 Novembre 1992, il fait ses valises de Horizon FM pour une société de bonbonnerie, NOCOB (nouvelle confiserie du Burkina). Il ne délaisse pas pour autant la radio. Sidnaba prête main forte à radio Energie qui ne survécut pas au décès de son principal bailleur Sankara Inoussa, par ailleurs patron de NOCOB. Alors, pour satisfaire sa passion, Sidnaba, en collaboration avec quelques amis, décide de la création de radio Savane FM. Le 11 octobre 1999, Savane FM commence à émettre sur 103.4 Mhz à Ouagadougou. Plus tard, naitront Savane FM Bobo puis Savane FM Gourcy (à une soixantaine de kilomètres de son village d’origine Latodin).
Priorité aux langues de proximité
Au Burkina, on compte une soixantaine de langues. Pourtant seulement une dizaine est parlée à la radio nationale du Burkina. Pourquoi donc l’appellation radio nationale ? S’interroge Sidnaba. « C’est le Français qui doit être minoritaire à la radio nationale parce que c’est ceux qui parlent le Français qui sont minoritaires au Burkina », estime-t-il. Il décide donc de rectifier le tir avec la naissance de Savane FM en mettant l’accent sur les langues de proximité. A Savane FM Ouaga et Gourcy, c’est le Mooré qui occupe l’essentiel du programme, à Savane FM Bobo, c’est le Djoula. Ce qui permet de faire partie des radios les plus écoutées dans ses zones de couverture. Sidnaba est lui-même présentateur du journal en Mooré à Ouagadougou.
Et là, il est très apprécié des auditeurs et constitue l’une des sources les plus « crédibles » pour les ouagalais.
Mais les nouvelles décisions prises par les autorités en charge de la régulation de l’espace médiatique burkinabè ne sont pas du goût de Sidnaba et il ne passe par quatre chemins pour le dénoncer. 500w, 4 dipôles, 60 m de hauteur pour les mats, ce sont les nouvelles dimensions à ne plus dépasser par les radios FM. « Je ne suis pas un technicien supérieur de la communication mais ceux qui se sont basés sur les aspects techniques pour produire ces décisions là doivent revoir leurs copies », s’insurge-t-il. Ceux qui étaient au-delà de ces dimensions, dont Savane FM, furent obligés de réduire leur zone de couverture pour être en phase avec la nouvelle mesure. « Nous sensibilisons, nous conscientisons, je crois qu’on fait moins de mal hein ! », s’attriste-t-il, abattu.
L’autre aspect de la décision, c’est l’interdiction des relais pour les radios FM. Une mesure discriminatoire, d’autant plus que les radios internationales implantées au Burkina ne semblent pas concernées. En tout cas dans les faits. « Si on peut favoriser les radios étrangères, pourquoi pas nous ? », s’interroge Sidnaba.
En plus des trois radios FM, le groupe Savane Communication compte aujourd’hui, en son sein, une agence de publicité et de production audiovisuelle. Le journal satirique, « Kolokolo », lui est suspendu après une année de fonctionnement. Un quotidien et une télévision viendront bientôt renforcer le groupe, annonce le PDG Sidnaba.
Le cinéma, l’autre film de sa vie
Autodidacte comme Sembène Ousmane, Sidnaba cherche aussi à suivre les traces de ce dernier dans le cinéma. Il est, tout comme l’homme aux 36 métiers, scénariste et réalisateur. Après une tentative avortée en 1996, Sidnaba attend le moment opportun pour s’engager véritablement. En 2003, il prend des risques démesurés en s’appuyant sur l’adage Mossi qui dit : « si tu veux apprendre à dépiécer une chèvre, il faut tuer la chèvre de ta maman pour essayer ». Il va voir sa banque, hypothèque sa première villa de Ouagadougou, contracte un prêt pour l’achat du matériel de tournage de film. N’ayant plus d’argent pour la prise en charge de l’équipe technique, ce cinéaste d’un autre genre décide de faire un travail de « fou ».
« Je déclenche la caméra, je rentre dans le champ, je joue et je reviens couper », nous confie-t-il entre deux éclats de rire. Pour son premier film « Cité pourrie 1 », il est donc à la fois scénariste, comédien, cadreur, monteur et réalisateur... Malgré la piètre qualité technique du produit, il décide de le projeter au ciné Neerwaya, la plus grande salle de cinéma du Burkina. Mais, « n’étant pas sûr de la qualité du produit, j’avais honte d’aller en salle », avoue-t-il. Jusqu’au jour où, par hasard, il passe devant le lieu de projection. Surprise heureuse. Le parking contient difficilement les engins des cinéphiles.
Le public se retrouve véritablement dans le film si bien qu’en deux semaines de projection, il parvient régler le prêt contracté en banque. Ce qui l’encourage à continuer. Suivent alors « La cité pourrie 2 et 3 ». Il revient en 2005 avec « Ouaga Zoodo », en 2006 avec « Mathy la Tueuse ».
En 2007, il réalise « Wiibdo », « un fantôme dans la ville » en 2008 et « Somzita, l’ingratitude » en 2010. Même si les professionnels du cinéma ne manquent pas de critiques vis-à-vis de ces films, paradoxalement, le public en raffole. D’ailleurs, pour Sidnaba, c’est le message qui compte.
Mais avant le cinéma, cet éveilleur de conscience du peuple s’est intéressé au théâtre. Il a, à son actif, deux films radiophoniques : Kouka masmè (104 épisodes) et la cité des singes.
Musulman pratiquant depuis son jeune âge, Sidnaba a effectué trois fois le pèlerinage à la Mecque. Mais « je ne suis pas intégriste », se presse-t-il d’ajouter lorsque nous abordons la question de la religion avec lui. El Hadj Aboubakar Zida a célébré cette année le 20e anniversaire de son mariage. Il est père de plusieurs enfants qui vont tous à l’école.
Moussa Diallo
Faso-tic.net
Vos commentaires
1. Le 4 août 2011 à 05:02 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Tres bon article j’ai toujours eu de l’estime pour Sidnaba,Mr le journalist il y a des milliers de battants comme lui,il faut les faire commaitre,pour que la jeunesse sache qu’on peut reussir en restant integre.Merci
Le 5 août 2011 à 02:21, par Chercheur En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Sidnaba, c’est le seul journaliste Radio réellement indépendant en au Burkina après Norbert Zongo....
Bon vent mon frère, un jour tu sera décoré chancelier de l’ordre nationale par nous la future génération !!!
2. Le 4 août 2011 à 05:38, par Zercle En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Félicitation et courage à toi vaillant guerrier. Tu es un exemple pour beaucoup. J’ai suivi tous tes films et j’avoue que je les adore. Tes films sont de qualité, et sont adapté au contextes et réalités burkinabé. Tu éduques et tu y ajoute de la comédie, il n’y a rien de telle pour faire passer les message. Courage, le Burkina est fier de toi, moi encore plus
3. Le 4 août 2011 à 08:10 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Respect ! J’ajoute que savane fm est la seule radio burkinabe avec un live stream sur le net !
4. Le 4 août 2011 à 09:38 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Portrait bien rendu cher Diallo. Tu aurais dû demander néanmoins le nombre de ses enfants. ça ne te coûtais pas. Sinon tu finis en queue de poisson après avoir pu rassemblé toutes ces informations. Ou bien c’est la fatigue ?
5. Le 4 août 2011 à 09:47, par bamba En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Mr le journaliste, votre recit très élogieux des gens qui ont forcé le destin se termine en queue de poisson. il est père de plusieurs enfants qui vont tous à l’école. Combien d’enfents ? dites nous. sinon il ya comme un malaise à ce niveau. il aurait fallu ne pas en parler si vous estimez que cet aspect n’est pas glorieux.
6. Le 4 août 2011 à 11:21 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
c’est bien des portraits comme ça ; des gens qui sont des exemples pour les autres ! courage monsieur
7. Le 4 août 2011 à 12:57, par ayatola En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Une très belle leçon de vie, son histoire.
8. Le 4 août 2011 à 13:47, par le bon citoyen En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Bon vent à Sidnaba,
Ce monsieur est tout simplement un intellectuel né.
A quoi faire des films pour les professionnels ? fait ce qui plait au peuple et ce monsieur a compris cela les sois disants dirigeants de notre pays.
Bonne journée
9. Le 4 août 2011 à 14:20 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Petite erreur de typographie (je crois) : « sans être divin, il avait vu juste. », je pense qu’il serait plus correct d’ecrire « sans être devin, il avait vu juste. »
10. Le 4 août 2011 à 14:28, par OBAMA En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Bravo M le journaliste ! très émouvant comme histoire.Ce sont des personnes comme ca avec des histoires concrètes de réussite qu’il faut donner comme exemple à la jeunesse !La moralité , est comme l’a dit OBAMA " si ce fut possible pour moi , pourquoi pas vous ?".Il faut donc areter de raconter et de promettre des choses à rêver début à la jeunesse qui finit par ne plus y croire !
11. Le 4 août 2011 à 15:00, par William En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Félicitations Sidnaba.
Seul le travail paie. Vouloir c’est pouvoir dit-on. Que les jeunes d’aujourd’hui prennent l’exemple sur toi.
Bon vent.
12. Le 4 août 2011 à 15:20, par Malick En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Etant un auto didacte moi meme, je ne peux que dire bravo en cet homme. Et pour que son exemple (comme le mien) serve a d’autres, il faut retenir ceci : croire en soi, en tout temps. Evidemment, quand on n’a pas fait le circuit classic qui passe par les bancs, on est souvent complexe parce qu’il faut toujours prouver que l’on merite d’etre la, en etant passant par un autre chemin. Le diplome est avant tout la preuve de ce que l’on est suppose savoir faire, pas ce qu’on sait faire. Je suis aujourd’hui cadre dans une multinationale britannique et je vis hors du Burkina ; et de ce que je retiens, j’en fais une synthese : "Si tu sais biuen faire ton job, tu auras toujours ta place".
13. Le 4 août 2011 à 16:18, par nahiba En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
salut.
Sidnaba est un genie, createur,intelligent.
Pour moi il est comme patrick N’guemadong d’Africa No1.
Le faso a besoin des gens comme lui pour faire avancer le pays
14. Le 4 août 2011 à 16:44 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Bravo pour ton courage mon guerrier. Encore felicitation. Bon vent mon frere.
15. Le 4 août 2011 à 17:54, par Sabari San En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Ce papier est trop élogieux. Aucune distance critique.
Et des tas de questions en suspens :
1/ Chiffre d’affaire moyen réalisé ?
2/ Combien d’enfants (déjà posé)et de... femmes ?
3/ Critique : ce n’est pas parce qu’on a sorti un film ou écrit un scénario qu’on est CINEASTE ou SCENARISTE. Ce sont des métiers ça, cher journaliste. Question : Sidnaaba serait prêt à apprendre les fils d’un bon scénario avec des scénaristes de formation et de métier ?...
4/ Question non posée : les sources de financement de ses business ? je le sais proche de Kanazoé mais n’affirme rien.
5/ Question qui fâche : ses revues de la presse "commentée" sont-elles déontologiquement regardantes ?...
6/ Question qui re-fâche : lors du coup de sang des militaires, sa radio a subi de graves dommages. S’est-il relevé ? Qui l’a aidé ? L’Etat ou bien des bonnes volontés anonymes ?...
Faites votre métier, cher Journaliste. Laissez les "travaillements" aux DJ : ils sont inimitables !
16. Le 4 août 2011 à 18:28 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
mr Sidnaba c est mieux de verifier vos informations avant de les publier a la radio vos inciter la population aux troubles sociaux a travers des propos mensongeres.une information c est pas des causeries de grain de the.
Le 4 août 2011 à 19:35, par le Che En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Bon parcours fait de courage... je le voyais plus vieux que ça. J’aimerai savoir quel est le niveau de formation de ces "journaliste" en langue nationale. Parce qu’il traduisent des choses qui proviennennt du net et que des intellectuels qui ont un cerain niveau de culture n’ose même pas rapporter a leur grin de thè, car le NET n’est pas toujours net ! et puis mefions nous des mots...ce qui passe en français peut avoir une autre effet en moore ou Dioula, donc FORMATION ! Et puis je demanderais a Sidnaaba de laissé le cinéma pour les vrai cinéastes...c’est bon d’avoir essayé, mais en vrai vrai là...ça ne vole pas haut de ce coté et ça dévalorise le 7ème art et ceux qui en ont fait un métier..pour le reste Felicitation d’avoir monter qu’on peut venir de nul ^part et réussir !
Le 4 août 2011 à 21:50, par Siidpayeete En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
si le PDG a souffert comme sa pour employer des vauriens qui pensent que la vie c’est le matériel. j’ai proposé une émission en informatique au chef d’antenne de la radio savane FM depuis 2009, il m’avait même fait voir le DG de la radio et ils étaient tous d’accord. Quand le chef d’antenne m’avais accompagné jusqu’au parking pour voir mon moyen de locomotion, et quand il a trouvé que c’est une moto X-1 kaizer, il ne m’a plus rappeler jusqu’à ce jour. j’ai compris que c’est à cause de ma moto qu’il n’a plus fait signe en n’oubliant que dans ma société informatique la valeur du matériel peut payer au moins 5 Mercedes 190 ou 240 france-aurevoir. ce même chef d’antenne roule sur une vielle moto rainbow délavé. quand Sidnaba faisait sa première émission il marchait pour aller et toi tu fais le malin, les connaissances ne sont pas synonymes de matérialisme et en plus je suis aussi mon propre PDG alors que toi tu es un manœuvre. aigri dieu te voit.
17. Le 4 août 2011 à 18:54, par lifsa En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
En voila un qui n’ai pas passé par la courte échelle, j’entends par là les sociétés prête-nom comme 90% de nos PDG actuel.Son exemple prouve qu’on peut réussir par la force du poignet.
Courage !
Le 23 août 2011 à 13:39, par pomme66 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
toutes mes felicitations à ce monsieur que je ne connais pas mais que j’admire tout de meme.Il est tout simplement beni de Dieu. Que la jeunesse s’inspire de son exemple. Je ne suis pas moréphone mais grace a sa radio j’apprends la vrai mooré et mes in terlocuteurs sont souvent étonnés des mots que j’emploie. Une question subsiste toujours à mon niveau comment lit il les journaux le matin quand il intervient dans sonré ou comment prépare t-il ses interviews, ? Je vois qu’il pose des questions cohérentes. Bon vent et longue vie à lui et à son entreprise
18. Le 4 août 2011 à 19:10, par le bon citoyen En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Bon vent à Sidnaba,
Ce monsieur est tout simplement un intellectuel né.
A quoi faire des films pour les professionnels ? fait ce qui plait au peuple et ce monsieur a compris cela les sois disants dirigeants de notre pays.
Bonne journée
19. Le 4 août 2011 à 19:17, par El ninyon En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Je le voterai en 2015 ( s’il est candidat, il aura ma voie), un vrai travailleur né !!!
20. Le 4 août 2011 à 19:27 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
vous vous etes plus pir que le journaliste. quand vous parler des articles mensonger vous n’avez pas pris la peine de citer des exemple. jai vraiment pitié des nos soit disant intellectelles
Le 5 août 2011 à 01:47, par lsala En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
QUI PARLE D4ARTICLE MENSOnGER ?? ON DIT SEULEMENT QU4EN LANGUE NATIONALE LES ANIMATEURS DE SAVANE FAM TRADUISE DES ARTICLES D4INTERNET QUI N4ONT AUCUN INTERËT POUR NOTRE SOCIETE ? SOUVENT CE SONT DES ARTICLES DE LA PRESSE ÉCRITE QU ILS TRADUISENT EN NE PRENANT PAS DES PRÉCAUTIONS AU NIVEAU DES MOTS ET EXPRESSION CHOISIS ET LES GENS COMPRENNENT DE TRAVERS...PLUSIEURS FOIS DES GENS M ONT DIT "on a attendu sur savane fam que..." et après explication il disent anhanh !
MEFIEZ vous des mots !
et les films ils sont vraiment nazes...Désolé ! ça rempli les salles mais pour combien de temps et ça ne sort pas et le FESPACO n’en veut pas consacre toi a ta radio ça ira
21. Le 5 août 2011 à 12:28, par frédéric En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Très bel article. Rien à dire ; un deuxième SANKARA qui vient éveiller les consciences. Bon courage et surtout bon vent à toi et également merci d’enseigner aux jeunes qu’il ne faut jamais céder aux sirène de la facilité si l’on veut réussir.
22. Le 15 août 2011 à 10:58, par MAJUNGA En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Cet article est plus que réconfortant. Et il interpelle tout un chacun quant à la conduite à tenir pour se forger un bon chemin dans la vie. Un foromiste a émis le voeux que le journal fasse connaître d’autres célébrités comme Sidnaba. J’abonde dans le même sens et je sollicite qu’on fasse connaître qui sont : KABORE Tampouré alias Pivot, Rasman BASSAM, BOUGSAGUILGA qui sont entre autres des trésors culturels.
Merci au Journal et bon vent.
23. Le 18 août 2011 à 12:49, par voyageuselointain En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
il vient de loin ce Mr et tout son parcours donne de l’espoir aux jeunes gens qui ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Jeune gens qui n’ont pas de soutient financier ou qui ne voyent pas de la lumière tout au fond de la tunelle, sachez que Dieu a déjà tout prévu, restez bon et honnêtes, croyez en Dieu,tout se paye sur terre.
24. Le 24 août 2011 à 14:22, par Ouedraogo Boukary En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Voila ce n’est pas trop tôt. Il faut donner la chance aux vrais hommes intègres du BURKINA FASO de s’exprimer.
Véritablement ce sont là des motifs de fierté pour plus d’un citoyen.Enseigner les vraies valeurs par la voie des hommes vertueux, rien de plus éloquent.
Bon vent à notre chèr PATRIOTE et compatriote.
Le 7 juillet 2012 à 11:44, par zoungrqana jean baptiste En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
je te fias Cccccccccc
tu meite reellemeent mais fait moi aussi avancé.
25. Le 28 octobre 2014 à 10:07 En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
bravo
shybyt tu jyj ujtk
26. Le 3 décembre 2019 à 21:34, par OUEDRAOGO Abdoul Kabir En réponse à : El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba, PDG du groupe Savane communication : La rue, les champs de plantation, puis… la communication
Je voudrais tout d’abord vous félicité pour le travail abattu pour mètre en lumière cet grand homme intègre du Burkina Faso. Pays des hommes intègres je croix que ce pays mérite encore cette appellation avec des hommes tels Sidnaba. Dans un Burkina où la jeunesse a tendance à penser qu’il n’y as pas de réussite dans l’intégrité, un tel récit témoigne le contraire. Malheur au troupeau qui est guidé par un aveugle, avec des références comme ça pour la jeunesse, le Burkina a davantage à donner à ce monde. Que Dieu bénisse le Burkina Faso.