Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je ne cesse de l’écrire. Il y a toujours deux lectures du Burkina Faso. La première, la plus simple, surtout quand on n’a jamais mis les pieds dans le « pays des hommes intègres », met l’accent sur l’homme au pouvoir : un ex-officier subalterne, « communiste-révolutionnaire », qui a accédé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat puis de l’assassinat de son prédécesseur et compagnon de lutte, et s’y est maintenu par l’élimination physique de ses deux autres compagnons, eux aussi des militaires.
Grâce à des partenariats extérieurs, parfois avec des pays « limites » (Libye, Taïwan, etc.), et à son ingérence dans les affaires politiques des pays voisins, il s’est taillé un pouvoir quasi absolu au sein duquel le parti « présidentiel » est hégémonique dans l’univers politique comme dans le monde des affaires. Ajoutons qu’il est au pouvoir depuis près d’un quart de siècle et qu’il entend y rester encore malgré une Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels. Etc.
C’est une première lecture. L’autre souligne que le pays de cet homme-là est passé d’une société fermée (« révolution ») à une société ouverte (« rectification » puis « démocratisation »), devenant ainsi, contre toute attente, un modèle de stabilité et de développement ; il est ainsi devenu non seulement incontournable sur la scène diplomatique ouest-africaine grâce aux actions de médiation engagées, mais s’est imposé comme un partenaire fiable du monde occidental et « émergent » qui salue ses performances en y multipliant les investissements. Il est désormais le premier producteur africain de coton, et d’un coton de qualité, mais également un pôle d’activités culturelles (Fespaco, La Termitière, Jazz à Ouaga, etc.) et touristiques (SIAO, SITHO, Loropéni, etc.) dont la réputation est internationale. En moins d’un quart de siècle, le paysage politique, économique, culturel et social de ce pays a été totalement métamorphosé.
Il fallait, sans doute, être l’un pour que l’autre soit. C’est la règle du jeu politique et aucun homme d’Etat digne de ce nom n’échappe à cette dualité : homme-pays. En France, Charles De Gaulle et François Mitterrand en ont été l’illustration. Et si le second a pu mener à bien deux mandats (mais en subissant, dans le même temps, deux « cohabitations » avec l’opposition), le premier, malgré sa dimension historique indéniable, a dû quitter le pouvoir sous la pression des électeurs qui considéraient que « dix ans, ça suffit ».
Etant sur le terrain africain depuis… 1967, et ayant par ailleurs visité bon nombre de pays d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine, j’avoue avoir une lecture positive de l’évolution du Burkina Faso qui, venant d’où il vient (et sans ressources naturelles exceptionnelles), va dans le bon sens. Même s’il m’arrive de souligner que ce sens-là, parfois, frise le « sens interdit ». Et que le Burkina Faso peut aussi donner l’impression d’aller trop vite, trop loin ; au risque d’aller dans le mur ! Si j’avais à choisir d’avoir 20 ans ou 40 ans quelque part en Afrique ce serait, incontestablement, au Burkina Faso. Jugement non pas absolu ; mais tout à fait relatif.
Les soixante jours qui viennent de s’écouler depuis la mort du jeune Zongo le 20 février 2011 obligent aujourd’hui à bien plus relativiser les choses que par le passé.
Le Burkina Faso vient de tourner une page de son histoire. Difficile et douloureuse. Même si le pire a été, jusqu’à présent, évité. Tertius Zongo et son gouvernement en ont fait les frais. Mais c’est une règle du jeu qui, pour injuste puisse-t-elle paraître, s’impose à tous les « joueurs ». Beyon Luc Adolphe Tiao a été appelé par le président du Faso à prendre la suite de Zongo. C’est une « première » dans l’histoire des premiers ministres burkinabè depuis que le job a été rétabli par Compaoré : jusqu’à présent les successions ont été opérées « à froid » ; jamais lors d’une crise qui, pour beaucoup, s’apparente à une crise du régime.
Le poste de premier ministre avait été supprimé en Haute-Volta en 1980 ; Compaoré l’a réinstauré en 1992. Son premier titulaire a été Youssouf Ouédraogo, un politique. De 1994 (au lendemain de la dévaluation du franc CFA) à 1996, c’est Marc-Christian Roch Kaboré, un politique également, qui a occupé la primature. Les successeurs seront bien plus des « techniciens » que des « politiques » : Kadré Désiré Ouédraogo (1996-2000), Paramanga Ernest Yonli (2000-2007) - qui a établi un record de longévité - Tertius Zongo (2007-2011).
Tiao n’est pas, à première vue, un « politique » ; mais il n’est pas non plus un « technocrate » si tant est que l’on pouvait définir ainsi ses prédécesseurs qui, tous, avaient une sensibilité particulière aux questions économiques. Ce n’est sans doute pas « la tasse de thé » de Tiao dont l’atout majeur est sa connaissance intime du Burkina Faso et sa proximité avec les Burkinabè dont je peux affirmer qu’il en connaît les vrais problèmes pour les avoir souvent évoqués avec moi, à Ouaga comme à Paris.
Tiao est né le 4 juin 1954 à Tenkodogo, province du Boulgou (frontalière du Ghana et du Togo), au Sud-Est de Ouagadougou. C’est en Haute-Volta qu’il fera ses études primaires et secondaires (il y participera au mouvement scout ; il sera par la suite membre du Comité national des Scouts du Burkina) avant de rejoindre Dakar, en 1977, et le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Il y obtiendra, en 1980, un diplôme supérieur de journalisme et y nouera des relations dans la communauté des journalistes africains.
De retour en Haute-Volta, il va rejoindre l’Ecole supérieure de droit de l’université puis la… « révolution » : de février 1984 à juin 1985, il sera directeur des journaux à la direction générale de la presse écrite. C’est alors qu’il s’inscrira au département de communication de l’université de Montréal. Il y obtiendra un masters ès sciences de la communication et de l’information. Son rapport d’étude portait sur « les politiques de la communication en Afrique noire » et il élaborera plusieurs plans « com » pour un certain nombre d’organismes burkinabè (CND, MFDI, MC, LONAB). Son mémoire de masters a porté sur « les Comité de défense de la révolution et le processus de mobilisation pour le développement du Burkina Faso ».
De retour à Ouaga, il va prendre la direction générale des éditions Sidwaya. Nous sommes en octobre 1987 au lendemain de la victoire de Compaoré sur Thomas Sankara. C’est le temps de la « rectification ». Il va gérer le groupe qui édite notamment le quotidien national jusqu’en août 1990. Fondateur de l’Association des journalistes du Burkina, il la présidera de 1988 à 1990). En août 1990, il sera nommé secrétaire général du ministère de l’Information et de la Culture. Son ministre sera, tout d’abord, Béatrice Damiba (qui sera par la suite, à de multiples reprises, ambassadeur et qui prendra la succession de Tiao à la présidence du CSC quand il sera nommé ambassadeur à Paris) - ils sont restés des amis très proches - puis Charles Salvi Somé (1991-1992) et, enfin, Cheick Lindou Thiam (1992).
C’est au cours de cette période qu’il va publier, aux éditions Sidwaya, ses « Entretiens avec Blaise Compaoré ». En novembre 1992, il rejoint Paris et l’ambassade du boulevard Haussmann comme attaché de presse. Frédéric A. (A. pour Assomption) Korsaga venait d’y prendre la suite de Serge Théophile Balima. Tiao va rester aux côtés de Korsaga tout au long de sa présence en France. Il en profitera pour suivre la formation du Centre d’études diplomatiques et stratégiques et préparer, dans le cadre de l’université Paris-II, une formation doctorante en sciences de l’information et de la communication.
A suivre
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 20 avril 2011 à 20:08, par Aquipa En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Bonjour les amis
Cet article décrit certaines réalités du passé du BF lié à blaise compaoré selon 2 visions. Même si les burkinabés veulent rester positifs pour le développement de leur pays, il a des affaires qui doivent être réglées au sérieux au BF. La première des affaires est purement politique. C’est le refus de la modification de l’article 37 !!! C’est aussi accepter la gouvernance du pays selon les lois instaurées et non par des mesures arbitraires !!! Les responsabilités du premier ministre doivent s’inscrire dans ce sens. Un quart de siècle au pouvoir, c’est certainement bien pour Blaise Compaoré en tant qu’individu !
Au BF, les Hommes intègres ont démontré qu’ils ne sont plus aussi patients ! Le premier ministre est conscient de ces lourdes responsabilités dont la plus importante est de faire respecter les lois par la personne qu’il l’a promu premier ministre.
En justice, les bonnes actions n’effacent pas le mal qu’une personne a déjà commise ! Chaque fois que je lis un article de la dépêche diplomatique, je me pose la question à savoir si les Burkinabés sont vraiment des êtres réfléchis face à leurs réalités quotidiennes avec Blaise Compaoré comme président ! Et je me répond "OUI" !
En tout cas, bonne chance à BLAT (Beyon Luc Adolphe Tiao) !
Aquipa, Burkinabé au Japon.
2. Le 20 avril 2011 à 20:26, par Burkinabè En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Tout d’abord, j’aimerais adresser au nouveau premier ministre toutes mes félicitations. Je suis très content de cette nomination car pour la première fois dans l’histoire du Burkina Faso, on assiste à nommination d’un premier ministre qui vient de Tenkodogo. C’est vraiment un pas de rotation dans la politique du Burkina Faso. En effet, mon inquiètude est que la nommination de notre frère, ami et parent est survenue dans un moment de tension sociale très tendue. Exactement comme Obama qui est devenu président à un moment de tensions sociales très tendues en Amérique et dans le monde entier. Toutefois, je suis convaincu que notre frère, ami et parent le premier ministre arrivera à appaiser la tension sociale qui tranverse durement aujourd’hui le Burkina Faso. Nos yeux et nos coeurs sont bridés vers le nouveau premier ministre. Je suis sûr que c’est une tâche très lourde qui l’attend, mais je suis sûr aussi qu’il arrivera à trouver une solution pour que la paix et la confiance s’installent de nouveau au Burkina Faso. Grâce à ses expériences et de ses relations la paix reviendra au Burkina Faso. Encore une fois de plus, je lui souhaite bon courage. Qu’il ne fasse pas de partie pris et qu’il traite équitablement tous les citoyens et citoyennes du Burkina. Merci.
Le 21 avril 2011 à 02:43 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Il avait son doctorat avant d’etre ambassadeur monsieur. Lisez bien.
Le 21 avril 2011 à 18:42, par Obama En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Il n’a pas dit le contraire.
Le 21 avril 2011 à 10:27 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Bonjour BURKINABE,juste vous informer que Monsieur Luc Adolphe TIOA est né à Tenkodogo et originaire de Reo du Sanguié.Bonne journée BURKINABE.
Le 21 avril 2011 à 12:01, par Francis En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Apprenons a faire des analyses sans conotation parentale.
Que Luc T fasse ses preuves d’abord.
Le plus difficile pour lui c’est d’avoir les mains libres quand on sait comment le clan Compore(famille et amis,affairistes et certains militaires acquis a sa cause) manipulent la justice a leur guise et ne permet pas l’expression des idees constuctives. C’est un regime tyranique
depuis des decennies.
Le 21 avril 2011 à 14:07, par johnblacksad En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Tout d’abord j’aimerais vous dire au nom de tous les lecteurs du site que votre commentaire n’est pas le bienvenu !
Vraiment, qu’il soit né à la frontière ghanéenne ou a Dori, on s’en contrefiche !
Voilà exactement l’esprit dont le Burkina n’a plus besoin !
Je ne vous remercie donc pas pour cette statistique dont on peut très largement se passer.
Du moment qu’ils sont compétents, on pourrait avoir 25 premiers ministres Samo à la suite que ça me serait égal !
(d’ailleurs même, pourquoi je prends les Samo comme exemple... eh vraiment, mes "raki"... bon, excusez-moi beaucoup ! :)
3. Le 20 avril 2011 à 20:41, par Beurk En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Mr Zongo était un excellent PM intègre et je doute que monsieur Tiao soit l’homme de la situation parcequ’il fait parti du système que nous dénonçons tous.La preuve qui semble anodine pour le commun des mortels,voilà quelqu’un qu’on affecte en France pour une mission noble pour le compte de l’Etat burkina et qui est bien payé,logé,nourri et bien blanchi mais au lieu de s’occuper à temps plein aux préoccupations de nos compatriotes,voilà que monsieur Bejot nous dit qu’il en profitera pour suivre une formation doctorante en sciences de l’information et de la communication.On a bien le verbe PROFITER et ça veut tout dire.En conclusion,la solution est ailleurs et non un jeu de chaise musicale de PM ou de ministres
Le 21 avril 2011 à 01:44 En réponse à : Doctorat et poste a l ambassade vont ensemble
Mon ami un peu de comprehension,
on est ambassadeur du lundi au vendredi. L’ambassadeur a aussi droit a une vie privee ou il peut s’adonner a des recherches en doctorat. L’avantage du doctorat est que des que tu as un maitre de these, la presence physique sur les bancs n’est pas imperative. Tous les attaches d’ambassade profitent de leur sejour a l’exterieur pour faire un doctorat quelconque. Pourquoi n as tu pas denonce Salif Diallo qui en etant ministre a temps plein a reussi l’exploit de faire un doctorat de Montpellier ? Un attache de presse a Paris (son universite etait meme dans Paris) a moins de responsabilite qu un ministre d’Etat du BF, alors pourquoi ne pas profiter de ses temps libres pour faire sa these de doctorat ?
Le 21 avril 2011 à 15:24, par Tenga En réponse à : Doctorat et poste a l ambassade vont ensemble
Mon frère on peut être Ambassadeur et étudier un être humain doit se cultiver toujours là,je suis d’accord avec toi
Mais où je ne suis jamais d’accord avec toi : Un Ambassadeur est Ambassadeur 24/24 et 7/7 et plus s’il a le temps d’étudier d’accord et tant mieux mais jamais il doit se dire qu’aujord’hui est samedi ou dimanche. Non, bien qu’il soit un être humain, ses repos sont comptés il est le symbole de l’Etat qui ne dort jamais.
Le 21 avril 2011 à 05:11 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Beurk a Beurk.Des fonctionnaires ne suivent pas des cours a l’ UO ? C’est meme a encourager, la formation continue. etes -vous un illettre larmoyant ?
LOP
Le 21 avril 2011 à 19:08 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Et alors s’il s’est formé ou est le problème ? Vous devriez en faire autant ça vous éviterez de tomber dans du non sens. Quand à qui est excellent ou pas comment comparer les deux PM sans même voir l’action du deuxième. Votre appréciation est purement et simplement arbitraire. Les deux PM ne doivent pas être en opposition mais bosser ensemble pour notre pays. C’est bon là les partis pris par intérêt aidons au retour à la paix et trouvons des solutions pour que cela n’arrive plus au Faso.
4. Le 20 avril 2011 à 20:47 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
vivement que la paix revienne au Faso et que cette crise ne soit qu’un mauvais souvenir. L’essentiel c’est d’en tirer les lecons et d’avancer dans le bon sens pour l’interet de tous.Esperons que nos gouvernant en tir lecon....
Vivement la paix auBurkina
Le 21 avril 2011 à 18:17 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Cette crise va passer mais n’ oublions pas la lecon. Les memes causes produsient les memes effets. et si vous faites la meme chose tout le temps, ne soyez pas etonees d’ avoir les memes resultats qui s’ empirent avec le temps.
LOP
Le 21 avril 2011 à 21:04, par LUC LAndri En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
ce ne pas des lecons qui manquent a nos dirrigents.ils se foutent des gents.le peuple est longtemps plongé dans la misere .les riches deviennent plus riches et nous les pauvres de plus en plus pauvres.le paysan n`est pas aidé ,le fonctionnaire moyen a de la peine a se nourrir.si vous repondez aux sollicitations des militaires seulement ,le probleme est à moitié resolu.Nous sommes tous Burkinabé.aidez nous les paysans et augmenté le salaire des fonctionnaire car l`argent de l`OR et de l`économie burkinabé nous appartient à tous . nous sommes des cabris morts aigris.
5. Le 20 avril 2011 à 23:47 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je pense qu’il fallait quelqu’un de neutre pour gerer cette crise. Il ne fallait pas un CDPiste. Ce PM n’a pas les qualités nécéssaires pr résoudre cette crise. En tout cas je vois pas de qualités en lui.
Le 21 avril 2011 à 19:19 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Parce que pour toi ces qualités ont rapport à son appartenance politique ? Donc s’il était de l’opposition juste pour cela il aurait les qualités ? Franchement on veut quoi chez nous là. Chacun pense à sa propre tête et après on accuse le pouvoir. Des raisonnements comme ça montre que si toi tu es un homme de pouvoir tu aura des idées toutes faites. Arrête c’est l’intérêt général qui prime ici. Essai de travailler aussi efficacement que lui partout ou il est passé et tu vas y laisser ta vie je suis sûre. Renseigne toi c’est un as du travail et il a toute les qualités du monde pour ce poste. Au lieu de raconter n’importe quoi donnons lui des idées. Le pauvre c’est assez dur de travailler sous autant de pression. Espérons qu’à la fin de tout ça il ne sera pas plus que déçu lui qui semble de si bonne foi à en entendre son discours et optimiste pour son pays qui aime apparemment énormément.
Le 21 avril 2011 à 19:22 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Quelqu’un de neutre c’est quoi ? ça n’hésite pas. Parce que pour toi ces qualités ont rapport à son appartenance politique ? S’il était de la société civile pour cela il aurait les qualités ? Il a été de la société civile t’a pas lu l’article ?
Le 25 avril 2011 à 00:11 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
bIEN DIT. lA NEUTRALITE, CA N’EXITSE PAS, CE MACHIN. cELUI QUI EST NEUTRE EST UN VRAI FAUX TYPE. Je n’aime pas le cdp mais je prefere encore un cdpiste a un soit- disant neutre. Neutre pour aller ou ? Est-ce que la direction est neutre ?
LOP
6. Le 21 avril 2011 à 00:31, par le saint En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
J’espere que notre jeune premier ministre ne commettra pas la meme erreur en gardant au gouvernement,un certains nombre de ministres qui ne font pas la fierte du FASO par leur agissiment et leur longevite sur la scene politique. ce sont ces SUPER MINISTRE qui fache le peuple. Il nous faut du sang neuf a la tete des ministeres,et le Burkina regorge de jeunes tres competent en la matiere.
Bonne chance a Luc et que Dieu beniss notre cher Patrie
Le 21 avril 2011 à 12:37, par Lawlie En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je suis d’acord avec vous, M. le Saint ; il faut que le PM se debarrasse des anciens Ministres qui sont tous pouris ainsi que les DG qui sèment la pagaille dans les services bref il faut tous balayer et ammener du sang neuf. Cela pourra contribuer à apaiser le coeur des uns et des autres. Au ministère de la santé c’est les mêmes qui sont nommés et renommer dans les services. M. le PM nous voulons un changement véritable.
7. Le 21 avril 2011 à 01:19 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
On ne connait pas l’homme, donc j’attends de voir ces actes avant de le juger.
Le seul constat que je peux faire, c’est que M. Compaoré est un fin stratège, qui connait l’art de la diversion alors que le vrai problème n’est pas réglé.
Qui au Burkina ne reconnait pas les mérites de l’ex premier ministre. C’était bien le seul qui était irréprochable au niveau de l’intégrité et surtout au niveau de la qualité du travail qu’il abattait. Seulement, il était bien seul, sans le soutien inconditionnel du président. Cet homme était seul,avait certes beaucoup de volonté à rendre le système plus sain, mais la levure était autour de lui, et on ne peut pas s’étonner que le pain est gonflé.
M. Blaise, tout citoyen aguerri de la chose politique sait où sont les vrais responsabilités dans cette affaire : elles émanent incontestablement de vous.
Si vous aimez votre patrie, installez la paix, retroussez vos manches pour remettre le pays d’aplomb, travaillez en interne pour rétablir de la sérénité et de la justice dans le pays, ensuite NE VOUS REPRÉSENTEZ PLUS. On reconnaitra là votre grandeur.
8. Le 21 avril 2011 à 02:40 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
mon cher ami , il est né à Tenkodogo, mais c’est un gourounsi. il est de la même province(sanguié) que Tertius et précisément de TITA Naponé.son prénom Béyon veut dire que :
soit sa mère a perdu au moins deux enfants avant de le mettre au monde,
soit il porte le nom d’un des ancêtres qui s’appela Beyon et à sa naissance , les charlatans ont dit qu’il est le revenant de ce dernier. A REO et DIDYR, beyon s’appelle oyon et le féminin est éyon, a godyr le féminin s’est Kéyon et même à Tita Naponé. maintenant quant à la nomination de mon parent, je le felicite pour la confiance que le Président à placé en lui. Mais le problème n’est pas un problème du PM. officiellement les ministre d’État sont les ministre que le PF impose au PM. mais la réalité est que une grande partie serait imposé soi par le président, soit par sa famille. Dans ce cas Beyon ne pourra rien faire. sinon Tertius n’a pas demérité. De plus les Marché de gré à gré utilisé pour le blanchiment d’argent avec des entreprise de PDG marionnette dont la famille présidentielle aurait 70% des actions. pour ce qui est des actes positifs du gouvernement Tertius on a :
La solde n’est plus un lieu ou on exploite les fonctionnaires
la fonction publique à mis du sérieux dans son travail. la magouille a diminuer dans les concours. Il y’a eut aussi la décentralisation des concours professionnelles à grand effectif.l’indemnité de stage octroyé aux admis aux concours professionnelles.
le ralentissement de l’utilisation abusive des véhicules de l’état qui nous apporte des millions d’économie sur les réparations et le carburant.
Le 21 avril 2011 à 05:17 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Tiao est un nom boaba de hounde. Mais c’est pas important. Qu’ il soit gouounsi lobi ou pougouli, les probles restent les problemes et c’est pas le remplacement de Tertus qui va changer les choses. Il faut democratiser et gouvernancer, enfin, justissier. Y a pas midi a quatorzeures.
Le 21 avril 2011 à 10:14, par Dimathème En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Tu n’as pas tout cité mon frère. Aujourd’hui grâce à l’action de Tertius on a plus besoin de :
connaître un voleur au Ministère des Finances pour s’occuper d’un dossier ; tu viens tu remets ton dossier à la porte et c’est fini il suit son chemin tout seul
le MEF t’informe 6 mois avant ta retraite et te trouve ton premier bulletin de paie
concernant les marchés publics j’en connais qui ont posé des réclamations et qui ont eu gain de cause chose impossible avant
Pourquoi les commerçants et autres en voulaient à ce monsieur ? Si un agent de recouvrement se pointe et qu’on deal, il marque ce qu’il veut or dans le système Tertius, il y a vérification sur le terrain conclusion c’est un autre agent qui va se pointer pour la vérification et si le commerçant veut toujours tricher il est obligé de mouiller le second agent conclusion il était mieux pour lui de payer toute la somme que de tricher et c’est cela qui les énerve.
La bouffe pour nos amis douanier a diminué car il y a des traces partout (cotecna). Son problème et cela se comprend, il y a des intouchables à qui il ne pouvait pas appliquer mesure or s’il arrivait à l’appliquer à tout le monde on sortait de la galère. BLAT a du pain sur la planche, il a parlé de compétences et que même s’il faut appeler des anciens il le fera c’est qui les anciens ? Il n’ y a pas du sang neuf dans ce pays là ? Il y a certains il faut écrire sur leur carte d’identité fonction : Ministre. S’il arrive a placé 10 ministres il est fort. Ah oui, j’oubliais de grâce épargnez nous de Salif Kaboré il a prouvé son incompétence pendant des années à la tête de la SONABEl
Le 21 avril 2011 à 18:14 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Salif Kabore pour moi n’est pas incompetent. Il ne pouvait pas nous donner la lumiere mais est-ce que c’est lui qui fabrique la lumiere ? C’est affaire de Dieu. Il etait competent parce que au Burkina- Affaire, ce que tu connais, tu peux bien foutre ca dans ton c... Celui que tu connais, waallaa. Voila comment on se flatte cqu’ on est dans un systeme emergent ou on nomme un carent qui a tombe l’ economie du pays par des choix malheuruex a la SONABEL et qui devient mainant Superministre des Minest et qui reste toujours le Boss de la SONABEL. Celui qui n’est pas content, il peut sauter et mordre son derriere ou il passe de l’ autre cote des frontieres. Les gens disent que ca va chauffer, ca va chauffer aller ou meme ? Pourtant, si Blaise continue a laissser faire, ca va chauffer reellement. Ceux qui n’ avaient que l’ arrogance dans leur bouche ont peut- etre un peu compris. Ils sont meme obliges de pardonner l’ impardonnables. Mais qui n’est pas Moaga au Burkina ? Donc quand le voleur emporte tes biens, si tu ne peux pas l’ en empecher, il faut l’ aider a transporter tesd biens.
Le 21 avril 2011 à 10:30, par Salowmoon En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Trêve de balivernes !
Luc Adolphe Tiao est BOUABA ! (Proche des Bobos).
Si ça a une importance quelconque...
Le 21 avril 2011 à 11:35, par l’ancêtre En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je suis totalement d’avis avec vous cher monsieur. Le problème du Burkina n’est pas conjoncturelle, il ne suffit donc pas d’un premier ministre pour résoudre le problème d’un coup de bâton magique. Tertius Zongo était un pertinent premier ministre, mais il n’avait pas les coudées franches. Quand vous aviez des idées de changement et qu’on vous impose du n’importe quoi comme ministres et surtout si ces ministres ne reçoivent d’ordre que du président ou de sa famille que voulez vous. Même Machiavel aurait échouer.
Quand à la personne qui se réjoui que TIAO soit de Tenkodogo, je lui demande d’évoluer et dépasser cette histoire d’ethnie.
l’ancêtre
9. Le 21 avril 2011 à 03:15, par Le philosophe En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Mes propositions pour le futur gouvernement et afin que les postes de ministre ne soient pas exclusifs à ceux de la majorité. Je propose environ 20 postes à la majorité (parti au pouvoir), et la dizaine qui reste répartie entre les différents partis d’opposition. Il faut se baser sur le mérite, les compétences, et non sur l’appartenance à tel ou tel parti politique.
10. Le 21 avril 2011 à 03:41, par palingwendé willy kouadiobley En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
C’est vrai que de toute sa carrière de fonctionnaire chevronné, c’est sa toute prémière fois d’accéder à un poste ministériel et ceci par la plus haute marche du podium ! Je demande à mes compatriotes de lui faire confiance car il a déjà fait ses preuves dans bon nombre d’institutions comme le CSC par example. Il saura concilier le peuple le tact qu’on lui reconnait (Qualités de communicateur).
11. Le 21 avril 2011 à 03:52, par Hélène En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Jean-Pierre, vous avez l’avantage de connaître bien de hauts responsables du régime. Cette position déjà est un handicap pour cerner la réalité du vécu du peuple, encore moins le ressentir. La crise actuelle oppose les gens d’en haut aux gens d’en bas.
Hélène
12. Le 21 avril 2011 à 05:15, par moimeme En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
il y a des gens ici qui sont en train faire de l’ehtnicite.quittez rapidement sur ce terrain glissant.l’exemple de la cote divoire ne vous dit rien donc !nous on s’en fout s’il est mossi,gourounsi,bissa,et j’en passe,s’il est meme votre papa cela ne nous regardes pas.ce qui nous importe c’est qu’il estime a sa valeur la tache qu’on lui confie et qu’il reponde aux attentes des burkinabes.le reste on s’en fout.
Le 21 avril 2011 à 16:30 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Bien dit.
On ne veut pas de ces féodalités ethniques. C’est l’homme et ses actes qui nous intéresseront.
13. Le 21 avril 2011 à 08:16, par wendwoga En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Chers(es)amis(es), je pense, j’estime qu’il est trop tot pour juger les futures actions du tout nouveau premier ministre.Attendons de voir son équipe gouvernementale car le futur dépend énormement de l’ossature du gouvernement.
14. Le 21 avril 2011 à 09:52, par un expat En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Votre article est assez réducteur. Je crois que vous connaissez surtout la capitale avec ces immeubles flambants neufs et l’enclave de richesse insultante pour les burkinabè qu’est Ouaga 2000. De nouveaux riches émergent tous les jours sans savoir d’où viennent leurs soudaines richesses. Par contre, dans les villages, rien ne changent : toujours pas assez de dispensaires, pas assez d’écoles, pas assez de forages pour avoir de l’eau potable, etc. Le paysan vit toujours dans sa pauvreté et n’arrive pas à bien se soigner, à envoyer ses enfants à l’école, etc.
Il ne faut pas oublier que le Burkina est aussi une plaque tournante pour toutes sortes de trafics dont la drogue. Ne parlons pas des armes où le Burkina a été un grand pourvoyeur au Libéria, Sierra Léone.
Il ne s’agit pas d’effacer 60 jours de désordres mais bel et bien 24 ans de mal gouvernance. Il y a beaucoup trop de corruption dans ce pays. Toutes les affaires sont réalisés par un seul clan qui est le 1er cercle autour du pouvoir de Blaise. Rien pour les autres ; même pas une miette.
J’attends votre 2ème partie avec intérêt !
Le 21 avril 2011 à 20:02 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Le vrai probleme de Blaise Compaore quand on regarde son approche du developpement. Il a confondu development et clinquant, tape- a- l’ oeil. Et Ouaga- la - Verrue, pardon, Ouagda-2000 est l’ archetype de cette mauvaise conception demonstrative -ostentatoire du developpement. Quand on n’ a pas encore mange, on ne s’achete pas du Parfum Griffe Yves Saint Laurent ou autres Lagerfeld.
Il a voulu imiter Houphouet qui avait construit des villas cossus dans la jungle de Yamoussoukro, ou personne ne dormait . J’ en oubliais, ou les chauves- souris dormaient. Mais si les ivoiriens sont reconnus comme de grands gaspillards qui nous valent des devaluations devastatrices, ce n’est pas le cas du Burkina qui est un pays sans moyens. Donc si Blaise avait vraiment compris d’ ou vient le Burkina, Ouaga 2000 n’ etait point a faire. A- t- on idee d’ immobiliser des milliards dans du beton ? Faites un tour a ouaga 2000 et vous saurez le nombre de villas inoccupes.
LOP
15. Le 21 avril 2011 à 10:57, par ledip En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je vous assure que Tertus n’avait pas entièrement les mains libre sinon il aurait mieux fait. A mon prédécesseur je puis ajouter au titre des actions de Tertus l’intauration de tomcard qui a permis de reduire la consommation du carburant. Cependant nul n’est parfait dans ses actions sinon on ne serait pas dans ce monde.
Notre souhait est que monsieur TIAO fasse mieux pour le bien-être des burkinabés. Et là il faudrait que son premier patron accepte de "s’immoler". C’est la semaine de pâques. Le burkina c’est un peuple et pas seulement une famille ou un entourage. COURASSSSE TIAO !!!!!!!
16. Le 21 avril 2011 à 11:04, par kansi En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Non !!! La grogne et la révolte au Burkina ne peuvent être apaisées par une alternative, mais par un changement radicale totale et complet. Tiao bien que communicateur ne pourra avoir le verbe et l’art de la parole de Tertus, c’est donc pas un déficit de communication, c’est un problème de justice sociale, sera capable de résoudre fondamentalement la présente crise la personne qui pourra :
faire juger tous les crimes de sang et économique,
restituer dans les caisses de l’états tous les biens mal acquis ;
proposer une politique qui conviennent aux aspirations des burkinabe d’en bas
chasser de la vie politique tous les vempires à moralité ignoble (mouvance comme opposition).
17. Le 21 avril 2011 à 11:18, par Le tank En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
C’est une « première » dans l’histoire des premiers ministres burkinabè depuis que le job a été rétabli par Compaoré : jusqu’à présent les successions ont été opérées « à froid » ; jamais lors d’une crise qui, pour beaucoup, s’apparente à une crise du régime
Vous écrivez ce qui est repris in extenso ci-dessus. N’étant pas historien, mais si ma mémoire est bonne, je pense que le premier minsitre Paramanga Ernest YONLI l’a été aussi dans un climat sociopolitique très difficile, deux ans de mouvements sociaux après l’assassinat de Norbert ZONGO et à la suite du rapport du collège des sages. N’oublions pas, c’était aussi une crise du régime !!!
Bon vent à son Excellence TIAO et que la paix revienne dans notre cher FASO !
18. Le 21 avril 2011 à 11:27, par armande En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Voilà un discours qui force le respect et l’écoute. enfin les non-dits sont dits, il faut reconnaitre les faits pour pouvoir amender et avancer. Tiao comme PM c’est un super mouv à ces heures où la communication fera la différence ! mais attention, paroles sans action c’est comme science sans conscience !
Bon courage en tout cas !
19. Le 21 avril 2011 à 11:36, par hermes En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
On s’en fout qu’il soit votre parent ou qu’il vienne de tenkodogodo ou de je ne sais quel village misereux du Faso. C’est quoi cet esprit anti republicain qui se satisfait de clivage régionale. Le Burkina attend d’un de ses fils qu’il apporte sa touche à l’édification de cette nation. C’est comme ça vous faites et on retombe dans la patrimonisation de la gestion du pouvoir avec la promotion des cadres d’une même ragion voire d’une même famille au détriment de vraies compétences qui ne demandent qu’à servir ce pays. Qu’il soit Peul , Bwaba, Turka et yarssé c’est pas ce qui compte. On attend de lui qu’il nous sorte de se bourbier donc arrêter de nous saouler avec l’origine de son nom de famille et de son village.
Le 21 avril 2011 à 14:38, par Baron12 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Vous avez certainement raison de vous exprimer comme vous voulez. Seulement il faut éviter la mauvaise compréhension et la mauvaise interprétation des choses. Je sais que pour comprendre l’idée de quelqu’un est un sacré boulot. Chaque écrivain transmet un message implicite lorsqu’il écrit un livre. Seulement les habiles et les expérimentés arrivent décoder le message que celui.ci veut faire passer. C’est exactement le cas ici. Pour cette raison, j’invite à chacun d’être un bon lecteur afin de ne pas transformer les messages des autres. Par ailleurs ayez d’humidité dans vos interprétations et ne pas dévier les propos des autres personnes en direction de vos intentions. Je n’en doute pas que la lecture et la compréhension d’un texte font partie de nos capitales culturelles et humaines. C’est pourquoi il est cardinal de s’abstenir toute interprétation hâtive des faits. La fameuse personne qui dévie ici les paroles des gens vers son intentionnalité doit comprendre qu’aucune part jusque là il y a eu des propos dans le sens où elle renvoie les paroles des gens à savoir régonalité éthnicité, patriotisme, etc.... Il faut toujours se méfier les mots que l’on emploie car ça déforme le sens et modifie la réalité. Les mots Tenkodogo, parent, ami, frère pour désigner la rotation dans la nommination. Ils n’ont pas de conotation d’éthnicité ou de patriotisme ou je ne sais quoi comme le décrit notre fameux intervenant. Merci de bien lire souvent les messages avant d’intervenir. Si vous avez de difficultés de compréhension écrivez tout simplement vos idées et s’abstenez-vous aux termes qui évoquent la séparation ou qui peuvent provoquer chez des gens un sentiment d’exclusion et surtout éloignez-vous du mot éthnie, patriotisme, nationalisme, etc..
20. Le 21 avril 2011 à 12:50, par siiidi En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
je crois qu’il na rien a relevé comme challenge ! Que peut t’il faire en dehors du Blaiso ? les autres ont échoué lui aussi échouera parce qu’il ne peut rien résoudre tant que le Blaiso ne lève son doigt ! Il sagit seulement d’un système qu’on demande au Blaiso de remodelé pour que sa marche ! de 1 ouvrir le monopole comerciale surtout du riz pour la concurrence sinon comment voulez vous qu’une seul personne puisse fournir le Burkina en riz, et vous voulez que le riz soit bonne et moins cher cher ? les gens ont faim c’est simple ouvrir tous les marchés a la concurrence de deux l’ouvrier mérite son salaire les militaires sont allez au Darfour donné les leurs argent ! de trois cessez cet histoire de marcher gré a gré ! de quatre limité au moins la corruption ! de cinq il faut que le Blaiso lui même tonne de la voix le mutisme na jamais servi pire elle est considéré comme une complicité sinon on ne peut comprendre que dans une famille le papa regarde les grands enfants manger laissé leurs petits frères sans rien dire parce que tu ne veut pas de problème et quand les petits se lèvent pour...... on les accusent de..... sans demander pourquoi il......... dans ce cas aucun gouvernement au monde ne peut réglé cet affaire c’est une affaire de justice, d’équité, et de droiture et de très bonne gouvernance.
21. Le 21 avril 2011 à 13:49, par Dutemps En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Jean Pierre, le républicain !
Félicitation !
Mais vous êtes passé à coté de la plaque !
Si vous fléchissement un peu, vous saurez les vrais raison de ces manifestations !
C’est un message et c’est un ras de bol !
Que le régime Compaoré prenne en compte ces avertissement !
Plus rien ne sera comme avant !!
22. Le 21 avril 2011 à 13:51 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je voudrais répondre à celui qui s’estime heureux parce que le PM vient de Tenkodogo. Pas de régionalisme svp. On demande tous un burkina faso prospérère ou il fait bon vivre pour tous ses habitants sans préférence régionaliste pour ses gouvernants
Dori, Yako, Manga, Sapouiy, on n’a que faire, l’essentiel est d’oeuvre à recoudre tout ce qui est déchiré, à combattre l’impunité, l’injustice qui règne au Faso.
D’ailleurs, pour votre gouverne, le nouveau PM est un fils de POUNI.
Le 21 avril 2011 à 15:25, par Bienvenue En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Repondez au commentaire de l’article et pas le commentaire des autres personnes. Il faut que que certaines personnes apprennent vraiment à lire et à comprendre les choses. Il ne s’agit pas d’intervenir parce qu’on est accès à l’internet ou parce qu’on a la chance d’avoir un ordinateur chez soi. Il s’agit de partager ses réflexions sur à propos de l’article de la presse. Merci.
Le 21 avril 2011 à 17:03, par johnblacksad En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Bonjour Bienvenue,
Sur l’article de presse en question donc... vous disiez...?*
*(faites ce que je dis... vous connaissez la suite !)
Le 21 avril 2011 à 20:20, par Le Bobolais En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Le Burkina a surtout besoin d’un homme qui peut dire au président Compaore de situer très vite les burkinabe si la Constitution sera ou ne sera pas modifie en son article 37 les burkinabe ont besoin d’être situe sinon adieu la paix sociale pour le reste bon vent Luc sache qu’on ne construit pas un pays avec seulement de beau discours sinon la Guinée de Sékou Touré allait être un Eldorado Peu importe ta région pourvu que tu prouves que tu aimes le Burkina et surtout les burkinabe de tout bord Monsieur Luc que l’exemple de tes prédécesseur te serve de leçon
Le Bobolais
23. Le 21 avril 2011 à 14:27 En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
tout burkinabè peut tanter de chercher la solution du problème.mais tout le monde sait ou se trouve la solution,meme le président et il ferme les yeux. C’est ce que Felix H. Boigny a fait en cote d’ivoire et voilà ce qui est arrivé. Pardon Blaise,dit au peuple que tu ne te reprèsentera plus et assure les burkinabè que tu ne touchera pas à l’article 37.Le signal avait été donné lors des élections de 2010.La paix pour le BURKINA.
24. Le 21 avril 2011 à 15:50, par wendwaoga En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Les conseillers en communication de Blaise feraient du bien au prèsident s’ils lui faisaient lire tous ces commentaires à propos du futur gouvernement. Q’en dites vous ?
Le 21 avril 2011 à 16:24, par wendwaoga En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
a quan d le prochain gouvernement ? je meurs d’impatience de voir qui sera ministre de la défense. quelque chose me dit que le nouveau premier ministre sera aussi ministre de la défense.
Le 21 avril 2011 à 16:46, par guizmo En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
Je suis bien d’accord avec toi, mais malheureusement Blaise est comme à son habitude dans sa tour d’ivoire, bunkerisé en dehors de la réalité du terrain.
Avec les nouvelles technologies, il saurait tout de suite ce qui se passe réellement dans son pays à travers les commentaires de tribunes comme celui ci. Pas besoin de conseillers pour ca, l’on connait aujourd’hui l’écho de ce site.
25. Le 21 avril 2011 à 15:55, par Une observatrice En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
IIl faut surtout que le premier ministre sanctionne avec la dernière énergie les actes des militaires voyous et qui ne font nullement pas honneur à notre pays. Voici à mon sens le défis qui nous permettra de ressortir la tête de l’ eau.
Le 21 avril 2011 à 16:43, par wendwaoga En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
A la lueur de tous ces commentaires, je vois qu’on a tous le souci d’un Burkina nouveau avec bien evidement de politiques nouvelles .animè de cet esprit, ensemble nous pourront construire ou terminer de construire un burkina nouveau.
Le 21 avril 2011 à 16:48, par wendwaoga En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
A la lueur de tous ces commentaires, je vois qu’on a tous le souci d’un Burkina nouveau avec bien evidement de politiques nouvelles .animè de cet esprit, ensemble nous pourront construire ou terminer de construire un burkina nouveau.
26. Le 21 avril 2011 à 17:27, par abdoulaye En réponse à : Beyon Luc Adolphe Tiao doit relever un formidable challenge : effacer 60 jours de « désordres » anti-républicains qui ont brouillé l’image « démocratique » du Burkina Faso (1/2)
nous atendons vraiment de chez premier ministre un formidable challenge .si non dire qu on est en securité avec certains voyous et indiscipliné on est loin d avoir la tete hors de l eau pour se dire intégrité mérité .je souhaite bon arrivé a mr beyon et courrage dans sa lutte