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Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

Publié le vendredi 23 avril 2010 à 02h51min

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Confronté depuis quelques mois à des problèmes d’électricité en provenance de la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso y a dépêché une délégation pour de nouvelles discussions dans la gestion du réseau interconnecté entre les deux pays. Le secteur électrique ivoirien, soumis lui aussi à un déficit conjoncturel dû à des travaux de maintenance actuellement en cours dans une de ses centrales, consent à une reprise graduelle de la fourniture d’énergie. C’est l’accord arraché par la partie burkinabè, conduite par le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé, en séjour à Abidjan du 18 au 21 avril 2010.

« C’est bien, mais ce n’est pas arrivé ». Cette expression, aussi bien connue en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso, illustre parfaitement l’accord circonstanciel que viennent de conclure les deux pays affectés, depuis quelque temps, par une pénurie d’électricité. « Les besoins d’importation du Burkina Faso sont de 71,25 mégawatts. C’est ce chiffre qui a servi de base à l’élaboration du budget 2010 et aux projections financières de la SONABEL (Société nationale d’électricité du Burkina).

A défaut d’obtenir la fourniture de cette quantité d’énergie, il conviendrait d’exiger le respect des dispositions contractuelles qui est la fourniture d’une puissance de 50 mégawatts ». Requête originelle de la partie burkinabè. « - 20 mégawatts en période hors pointe et 15 en période de pointe à partir du 22 avril (en principe depuis hier donc).
- 30 mégawatts en période hors pointe et 25 en période de pointe dans la première semaine de mai.
- 50 mégawatts du 22 mai au 30 juin.
- Reprise normale des exportations à partir du 1er juillet ». Offre du secteur électrique ivoirien.

Echec des négociations ? Pas du tout, à en croire les deux parties. « Il y a un effort qui a été fait. Reste la mise en œuvre. Il faut saluer cet acquis et remercier la Côte d’Ivoire pour sa diligence malgré les conditions difficiles qu’elle connaît actuellement. Mais c’est une situation conjoncturelle », s’est félicité le ministre burkinabè des Mines, des Carrières et de l’Energie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé. A ses côtés, le directeur général de la SONABEL, Salif L. Kaboré, et celui de l’Energie, Emmanuel Nonyarma. Est également du voyage Narcisse Yaméogo. Le fameux Narcisse, celui-là même perçu, il y a une année de cela, comme un messie pour avoir convoyé, depuis la France, une pièce de rechange nécessaire au redémarrage de la centrale de Kossodo.

« Nous sommes parvenus à faire avancer la coopération énergétique entre les deux pays, conformément aux souhaits de nos deux chefs d’Etat. L’interconnexion entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est une expérience inédite en Afrique ». Satisfaction du titulaire ivoirien du portefeuille des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé Kouadio, entouré du gotha du secteur de l’électricité ivoirienne. Satisfecit de part et d’autre donc, même si ce n’est pas demain la fin du cauchemar des deux « frères et amis », eux dont les noms, les ministères et services sont cités à longueur de tribunes.

En effet, dans son éditorial du jeudi 18 mars dernier intitulé « Un quinquagénaire dans le noir », Info Côte d’Ivoire, un journal gratuit, s’interrogeait pourquoi la Côte d’Ivoire, pays exportateur d’électricité, peut connaître des délestages. A l’origine de cette série noire, au propre comme au figuré, au bord de la lagune Ebrié, une avarie intervenue le 22 décembre 2009 sur les installations de la centrale d’Azito suivie, après sa réparation, de l’arrêt, pour révision générale, d’une turbine à gaz à la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL).

L’une ayant entraîné un déficit de production de 150 mégawatts et l’autre de 111. Conséquence : dans l’impossibilité de satisfaire la demande nationale, le secteur électrique ivoirien n’a pas hésité à pincer, de temps en temps, le cordon ombilical qui le lie, depuis avril 2001, au pays « des hommes intègres ». Ainsi, pour le premier trimestre de 2010, la puissance moyenne fournie par la Côte d’Ivoire au Burkina Faso était de 13 mégawatts pour le mois de janvier, 12 pour le mois de février et 19 pour celui de mars.

Depuis le 1er avril jusqu’à l’entrée en vigueur du présent accord, la fourniture est tombée à 10 mégawatts. Et selon des sources proches de la délégation burkinabè, depuis quelques semaine, aux heures de pointe, allant de 18h30 à 23h, Abidjan soumet la SONABEL à un régime drastique par une interruption totale de la ligne. Nonobstant les dispositions contractuelles aux termes desquelles la partie ivoirienne s’était engagée à garantir à son partenaire une puissance minimale de 50 mégawatts pendant toute la durée du contrat avec la possibilité d’aller jusqu’à 121 mégawatts.

Alors, quel crédit accorder à cette nouvelle clause ? « Le contrat initial n’a pu être respecté et le Burkina sait pourquoi. Il y a eu un accident et à partir de ce moment, nous ne pouvions plus satisfaire nos propres besoins, encore moins honorer nos engagements vis-à-vis du Burkina. L’échéance que nous venons de donner peut paraître longue. Mais vous savez, en Afrique, nous importons tout et dans le domaine de l’électricité les travaux de réparation ou de maintenance durent longtemps », nous a confié le ministre ivoirien à la fin des travaux.

Cette nouvelle donne suffira-t-elle, sinon à mettre fin aux délestages, du moins à en atténuer la régularité à Ouagadougou ? Dans la délégation burkinabè on veut bien le croire, même si la prudence incite à la réserve : « Rien qu’avec les 15 mégawatts promis à partir du 22 avril, on peut s’attendre à une diminution du nombre de départs [terme technique pour désigner l’origine des réseaux électriques délestés] », escompte le directeur général de la SONABEL, Salif L. Kaboré, un brin prudent. Dans son hôtel où il a reçu la presse burkinabè, le ministre AbdoulKader Cissé, qui n’a pas voulu faire de commentaires « pour l’instant » sur les résultats des négociations, est néanmoins revenu sur les avantages de l’interconnexion, « meilleure alternative au problème de l’énergie ».

Coûts de production à l’appui, il a évoqué les avantages économiques liés à l’électricité importée, comparativement à celle d’origine thermique et produite in situ. « Il n’y a pas d’indépendance énergétique pour un pays qui importe du fuel pour en faire une source électrique », a-t-il insisté, faisant ainsi pièce à ceux qui voient en l’interconnexion une forme de dépendance vis-à-vis de la Côte d’Ivoire. Alors que le jus en provenance de la lagune Ebrié coûte entre 35 et 40 francs le kilowattheure, celui issu de nos centrales thermiques coûterait plusieurs fois plus à l’Etat. Avantages comparatifs sur lesquels se fonde le gouvernement burkinabè pour étendre son réseau interconnecté au Ghana et au Mali.

Alain Saint Robespierre


Le communiqué final à l’issue des deux jours de négociation

Une délégation de la République-sœur du Burkina conduite par Abdoulaye Abdoulkader Cissé, ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie du Faso, a séjourné en Côte d’Ivoire du 18 avril 2010 au 21 avril 2010.

Cette mission a permis aux deux pays d’analyser les difficultés rencontrées dans la gestion des systèmes électriques de la sous-région, en général et, en particulier, celles des réseaux interconnectés de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Les ministres en charge de l’Energie des deux pays, après avoir apprécié les contraintes qui pèsent sur leurs systèmes électriques respectifs, se sont accordés à renforcer leur coopération.

Ils ont envisagé les solutions appropriées à la situation de crise qui risque de porter atteinte aux plans de développement de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Ces solutions ont été portées à la connaissance du Premier ministre lors de l’audience qu’il a accordée à la délégation burkinabè.

Ainsi malgré la situation difficile que traverse la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien consent à apporter son concours au pays frère du Burkina Faso, au regard de la longue coopération exemplaire existante entre les deux pays et des dispositions contractuelles existantes entre le secteur électrique ivoirien et la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL).

Par conséquent, il a été décidé ce qui suit :

* A partir du 22 avril 2010, la Côte d’Ivoire exportera vers le Burkina Faso, 20 MW en période hors pointe et 15 MW, en période de pointe avec la remise en exploitation de la TAG2 de Vridi 1.

* dans la première semaine du mois de mai 2010, le niveau des échanges sera de 30 MW en période hors pointe et 25 MW en période de pointe avec l’installation et la mise en service des premiers groupes d’Aggreko.

* du 22 mai au 30 juin 2010, le niveau des échanges sera de 50 MW en période hors pointe et 50 MW en période de pointe avec l’arrivée sur le réseau de la TAG 4 de Vridi 1, la mise en service des derniers groupes d’Aggreko et le retour en exploitation, la TAG8 de CIPREL.

* à partir du 1er juillet 2010, les exportations reprendront leurs cours normal.

Les experts des deux pays vont prendre toutes les dispositions utiles pour le bon fonctionnement des réseaux.

Fait à Abidjan, le 21 avril 2010

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 avril 2010 à 03:39, par Paris Rawa En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    OSER PARFOIS FAIRE UN BILAN-COMPARÉ : RÉFLÉCHIR POUR COMPRENDRE

    - 50 ans d’indépendance ; quelques étapes de la longue marche vers l’indépendance énergétique du notre pays :

    1- De l’indépendance (1960) à la Révolution de 1983 (23ans) sous 4 présidents différents : construction de centrales électriques thermiques de la VOLTELEC

    2- De 1983 à 1987 la révolution (4ans) sous Thomas Sankara : Construction des deux grands Barrages hydroélectriques (Kompienga et Bagré)

    3- De 1987 à 2010 la Rectification et la démocratie (23 ans) sous Blaise Compaoré : Privatisation (partielle ou totale ?) de la SONABEL, interconnexion avec le Ghana et la CI. Groupes thermiques et projet d’1 barrage hydroélectrique.

    Rien de tel qu’un bilan comparatif pour montrer quand on ralentit et quand on accélère la marche vers l’autonomie énergétique du Burkina.

    • Le 24 avril 2010 à 20:32, par angelo En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

      moi je crois que la presse contribue a ce que ces gens nous manque de respect nous sommes des citoyens pas des vulgaires clients a qui il faut justifié une prestation mal fait c est un bien national la sonabel il faut que la presse qui est notre megaphone parle entant que burkinabe et non un porte parole allez chercher les vrai info meme si ca va casser que ca casse si c etait l article 37 la il ya du verbe mais le delestage c est technique pouah

  • Le 23 avril 2010 à 08:11, par Albert En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    La Cote d’Ivoire n’arrive déja pas a se fournir elle même en électricité, et vous attendez qu’ils nous en fournissent !

    Est ce que vous attendez de quelqu’un qui n’arrive pas a manger à sa faim qu’il vienne vous nourrir ?

    Voila ou en est le burkina : demander à quelqu’un qui a des problèmes d’électricité de venir résoudre nos problèmes d’électricité.

    Il est passé ou le temps ou la terre de homme intègres se battait, travaillait pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et énergétique ?

    Des milliards on été investis... ils sont passés ou tous les projets de barrage hydroélectrique (Bagré etc.) ?

  • Le 23 avril 2010 à 10:02 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Cette interconnexion sera le cauchemar des burkinabè pendant au moins 2 ans si la Sonabel ne prend pas d’autres initiatives rapides pour accroitre sa production à son niveau et une autre interconnexion vers le Ghana. De plus, il est toujours dangereux de dépendre des autres et mettre tous les oeufs dans le même panier. C’est ce que tout le monde vérifie aujourd’hui. Le Burkina aurait dû être plus prévoyant en 2001/2002 lorsque la crise ivoirienne était là car ce pays n’était plus fiable !
    Autre question : pourquoi le courant est encore si cher si la Sonabel l’achète à 30/40 F à la Côte d’Ivoire ? Avec la redevance et autres taxes, le citoyen lambda paie entre 130 à 150/kw, cherchez l’erreur ?

  • Le 23 avril 2010 à 10:42, par elvivo En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Dépendre énergiquement d’un autre pays !!!
    Quelle aberration !!!
    C’est comme si le ridicule ne tuait pas !!!
    On aura tout vu au Burkina Faso !!!
    On est donc notre indépendance ?!!

  • Le 23 avril 2010 à 15:17 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Le seul bon accord qui tienne c’est de mettre en place une vraie coopération sous-régionale avec un conseil d’administration d’une société qui tienne compte des intérêts de toutes les parties dépendantes surtout qu’ici la société privée en charge de la gestion de l’électricité avait alertée l’État ivoirien sans suite. C’est la sous-région qui est asphyxiée par l’impéritie de la CI. L’intégration régionale, c’est aussi cela. Sortez de cette mentalité de client d’une part et de boutiquier de l’autre.

  • Le 23 avril 2010 à 16:24, par BB En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    equation à 4 inconnues

    ministre KC + DGE + DG sonabel + Narcisse = 15 mégawatt

    super pour le burkina des hommes integre et de travailleur.

    bravo ohhhhhhhhhhhh ;

  • Le 23 avril 2010 à 18:33 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    si la cote d’ivoire n’existait pas on l’aurait vraiment inventé...c’est maintenant que je m’en rend vraiment compte

  • Le 23 avril 2010 à 19:48 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Salif doit rendrecompte apres avoir fait le mauvais choix. Voila comment la malgouvernance continue. UNDg fait un choix malheureux et on le laisse se cravater toujours venir nous raconter du n’ importe quoi. Il doit repondre de ces mauvais choix tout de meme. On aperdu des milliards pour son manque de vision.

  • Le 24 avril 2010 à 18:38 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Normalement, les burkinabe devaient etre prioritaire sur l’electricite parce que nousn on a paye la. Les gars, c’est comme ca les affaires. Vous avez empoche nos sous, vous devez nous donner l’electricite en attendant de vous servir meme si on sait que c’est dur. Mais moi j’ en veux au ministre qui laisse Salif l’ Incapable qui est DG parce qu’ il a eu l’ intelligence d’appartenir au bon clan. Mais ne prenez pas tout le peuple et l’economie en otage. Est-ce que dans ce meme clan il n’ y a pas un type plus capable que salif qu’ on peut nommer ? je ne demande meme pas de nommer quelqu’ un d’ homme hors de clan. je ne reve pas. Ici C’est le Burkina Patrimonialise et Nepotise. Donc je suggere le minimum.

    • Le 25 avril 2010 à 00:51 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

      SURTOUT NE PAS PARLER POUR PARLER !!!
      ya trop de gens qui ecrivent juste pour ne rien dire
      Il faudrait plutot analyser autrement cette situation.je suis sur que meme si c etait quelqu un d autre hors du clan il y aurait delestages.Et puis le Burkina ne se résume pas qu a ouaga.Le nombre de villages qui ont été electrifié depuis 2000 est vraiment impressionnant.j en sais quelque chose pour avoir voyagé à lintérieur du pays.Aussi faites un tour au niveau des agences de la SONABEL il ya toujours des personnes qui sont la pour de nouveaux abonnement car la procedure a été simplifié et moins couteuse.
      Cette situationme fait pense a celle de l’ONEA avant l existence de ZIGA.Moi je vis les delestages au quotidien :a la maison au boulot meme en circulation.mais j’ai pas la meme haine que certaine personne ici.Je crois meme que ya autre chose

      • Le 26 avril 2010 à 11:12 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

        Comme tu manges dans ce ratelier, tu n’as pas de quoi te plaindre. Moi je me plains parce que mon pays et ses affaires sont en train d’etre tres mal geres et nous la population on souffre. Comme je ne beneficie pas comme toi, a propos je ne bois pas de whisky, donc tu as peu de chance de me voir me vautrer dans le salon d’ un soit- disant grand pour lui chanter des mensonges alors qu’ il est incapable, j’ai le droit de crier a l’ arnaque.
        Voila des citoyens de type nouveau. Vous pressurez les gens et vous ne leur laissez meme pas le droit de dire qu’ ils ont mal ! Celui qui t’a envoye pour sa defense s’ est trompe gravement. Si tu acceptes manger des pourritures et te taire. C’est ton affaire. Tu crois gagner ta part mais tu ne sais pas que tu aurais pu avoir droit a toute la bonne partie. Comme eux. C’est ton argent, c’est notre argent. A moins que tu ne sois encore l’ un des jouisseurs de passe- droit dont nous sommes habitues dans ce pays. Si bien que tu ne paies pas d’ impot. Meme si Ouaga c’est pas tout le Burkina, Ouaga a quand meme plus du million d’ abonnes et ca a Ouaga qu’ on peut juger de l’ efficacite de la sonab---. Et puis ca commence a Ouaga comme ca, ca va s’etendre partout, mon frere qui refuse de voir devant lui. Pour conclure, je me plains parce ce qui se passe a la SONABEL. c’est l’ exemple meme de la mauvaise gestion du pays. Faut pas voir ca seulement comme une affaire d’ electricite. Quand l’ energie marche, tout marche.

  • Le 25 avril 2010 à 02:21, par lilou En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    NULLISSIME ; quand est-ce que les gens se réveilleront ? N’est-il pas temps de penser à l’énergie solaire, quitte à s’endetter sur les 30 prochaines années ? On ne voit jamais les choses dans le long terme ; en revanche on est tjrs les 1ers quand il s’agit de jetter l’argent par les fenêtres.

  • Le 26 avril 2010 à 12:35, par lenga En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    vraiment vraiment aberrant cette situation. dépendre en majorité d’un seul pays qui plus est instable pour son approvisionnement énergétique, franchement j’ai honte ! Kader Cissé en parlant de l’énergie solaire, n’a rien trouvé de mieux que d’affirmer que nous n’avons pas les compétences nécessaires pour assurer le bon fonctionnement d’une centrale solaire. On est ou là ? Qui est-ce qui est né avec une quelconque compétence ? Mais qu’on les forme les agents ! En plus, on nous parle du coup de l’investissement qui paraît faramineux, mais, néanmoins, c’est un investissement rentable sur le long terme car, ces centrales ne sont pas assujetties à un carburant ou autre pour fonctionner. Le carburant nécessaire foisonne au Burkina. Alors, que l’on arrête de se cacher le soleil avec la main et faisons le paris de l’avenir ! Mais comme d’habitude, nous ferrons le mauvais choix au Burkina ! Ka Ya Woto

  • Le 26 avril 2010 à 15:32 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    "les burkinabe devaient etre prioritaire sur l’electricite"
    je suis morte de rire
    parceque c’est ton grand père qui a construit des centrales électrique en cote-d’ivoire ???
    demande des comptes a compaoré ...

    on aura tout vu sur ce site
    n’importe quoi !!!

    • Le 30 avril 2010 à 14:09 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

      Faut pas rire, ehin Djo Blek. Mais on a paye- la. Quand tu vas chez Yempoaka la dolotiere et tu donnes tes cents francs, est-ce qu’elle peut se lever encore pour dire que sa famille n’a pas bu d’abord ? Non, nous sommes en affaires les gars. J’ai paye, je ne veux rien savoir. Mon argent contre le bougoum. Bonne journee quand meme. Mais je me rends compte que tu es mon premier ennemi. Tu me dis d’aller lutter avec lion, quoi ? Au lieu meme de me dire de m’attaquer a Salif Bloffeur tu me dis d’aller attaquer un homme qui a une kalach cachee sopus sa jolie veste de gentleman. Djaa c’est un capitaine deguise. En toutl ’ obsxcurite va nous tuer, la chaleur peut nous griller mias moi je pars la ou tu m’as dis la. Toi meme faut partir. si tu vois civil qui s’amuses avec soldat qui a uyn fusil c’est que ya rakiere entre eux. Moi je suis pas samogo en tout cas. Donc ne melanges p[as Blaise dans mes affaires.

    • Le 30 avril 2010 à 14:11 En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

      Toi meme tu es une vraie ignarde quoi. Quand on paie quelque chose on doit etre servie. Toi meme si on tombe d’ accord et puis je te file un mille bal ;les, tchogo tchogo ca va etre comme ca. Tu as compris, petasse fleh.

  • Le 9 juillet 2010 à 15:18, par jamal En réponse à : Interconnexion avec la Côte d’Ivoire : Du goutte-à-goutte pour soulager les Burkinabè

    Une solution efficace et collective à mettre en place par la sonabel serait l’utilisation des smart-grid. Ces réseaux electriques intelligents savent tirer parti des consommations fluctuantes des abonnés permettant de reduire significativement la facture d’electricité. Certains pays comme la république tchèque, l’italie et maintenant la france se lancent dans de tel projets.
    Pourquoi negocier plus d’electricité avec la cote d’ivoire sachant qu’on gaspille notre electricité qu’on a déjà. Avec le smart-grid, l’informatique et le réseau electrique offrent une solution pour reduire les couts energetiques domestiques.

    des sociétés qui offrent ce genre de produit existent en europe et aux etats-unis. Leur mise en place au burkina contribuera à la reduction de la facture energétique, frein incontournable du developpement.

    bien à vous,

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