Littérature : Pour la défense du livre
A travers les lignes qui suivent, l’écrivain et journaliste Sayouba Traoré encourage tous ceux qui sont tentés par l’écriture et qui hésitent, à franchir le pas. En le faisant, dit-il, ils découvriront une liberté nouvelle, que personne ne peut leur confisquer.
Bonjour à tous ! Déjà au réveil, je vous parle de littérature et du livre. Pour ceux qui me connaissent, rien d’étonnant.
Vous êtes tentés par l’écriture, mais vous hésitez. C’est tout à fait normal. On appelle ça la peur de la page blanche. C’est en quelque sorte un saut de parachutiste sans parachute.
Ça fait peur, parce que vous êtes tout seul face à cette page blanche qui vous nargue. En réalité, vous êtes face à vous-même. Et la page vous dit : « Vas-y, si tu oses ! ».
Il se trouve justement qu’il faut oser. Cessez d’imaginer ce lecteur invisible penché derrière votre épaule pour rire des mots que vous allez poser sur cette satanée page blanche !
Et pour vous, ce n’est rien. Pensez à cet acteur de théâtre qui s’avance devant son public ! Il est tout seul. Il n’a que sa voix pour faire vivre un texte. Il ne peut compter que sur sa mémoire. Et rien ne dit que ce public se montrera indulgent. Mais, cet acteur y va quand même.
Pour l’écriture, c’est plus confortable, comparé à la position de cet acteur. Vous travaillez tout seul, et le défi, c’est entre vous et vous. Écrit comme ça, c’est incorrect. Mais ça décrit réellement votre situation. Or, vous vous préparez à être surpris par des capacités qui dormaient en vous. Des aptitudes dont vous ne vous en doutiez même pas.
Passé les premières hésitations, vous prenez plaisir à faire vivre des personnages. Vous pouvez en créer suivant vos fantaisies. Prendre les personnages, et les changer de rôle suivant votre inspiration. Ce n’est pas pour rien que les poètes disent livre, en pensant libre.
Car vous découvrez une liberté nouvelle que personne ne peut vous confisquer désormais. Cette liberté, vous y prenez goût. Vous l’explorez chaque jour. Et c’est fantastique.
A vos plumes, et gaiement !
Vos commentaires
1. Le 11 janvier à 14:13, par Gwandba En réponse à : Littérature : Pour la défense du livre
Bonjour Mr TRAORE
Il n’est pas encore tard de se souhaiter une bonne année. Qu’elle vous inspire dans la santé et du rêve.
En vous lisant, votre voix résonne presque physiquement avec cet accent du nord que j’affectionne particulièrement.
Il serait de grand intérêt que nous trouvions la possibilité de permettre à des personnes passionnées comme vous l’êtes, de partager cette flamme par le bilai d’ateliers de d’initiations ou de formation à l’écriture. De sorte à permettre ce champ des possibles de germer et d’éclore.
L’idée est posée, si ça vous parle, n’hésitez à laisser un mail ou autres choses pour vous contacter ?!
Wend na réegué.
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2. Le 11 janvier à 19:47, par TAM En réponse à : Littérature : Pour la défense du livre
Là mon SAYOU tu es dans ton élément. L’éducation du peuple par des conseils et des éclairages, voilà ou je t’attendais. Quelqu’un prend ton écrit, le lit et le relit encore et encore, il en tirera sans aucun doute quelque chose pour son bien, celui de son pays voir de l’humanité. De par ta position je t’exhorte à répéter ce genre de papier.
Sinon, souvent tu interviens dans cette tribune avec des propos et des réflexions qui prêtent à confusion.
Déscents un jour à OUAGA nous allons manger les pattes de bœufs.
Le coq chante TOUJOURS n’est ce pas ?
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