Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) interpelle le gouvernement burkinabè sur ces nombreuses suspensions des médias.
Elle condamne cette énième suspension d’un média, notamment du journal Jeune Afrique, et demande au gouvernement burkinabè de revoir sa position et permettre aux journalistes d’exercer librement leur métier avec professionnalisme.
L’association saisit l’occasion pour réaffirmer son attachement à la liberté de la presse et au devoir d’informer des journalistes partout sur le continent.
Lire l’intégralité du communiqué ci-dessous.
Lefaso.net
Communiqué de L’UJPLA A LA SUITE DE LA SUSPENSION DU JOURNAL PANAFRICAIN JEUNE AFRIQUE AU BURKINA FASO
L’Union des journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA), organisation panafricaine de défense de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, a appris avec consternation que dans un communiqué en date du lundi 25 septembre 2023, le gouvernement du Burkina Faso a annoncé la suspension à compter de ce jour et ce jusqu’à nouvel ordre, de tous les supports de diffusion de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans ce pays.
Selon les autorités Burkinabè, le journal s’est rendu coupable de publications jugées mensongères.
L’UJPLA rappelle que le 10 août dernier déjà, le gouvernement burkinabè avait suspendu, jusqu’à nouvel ordre, la diffusion des programmes de la Radio Omega pour avoir diffusé sur ses antennes « un entretien émaillé de propos injurieux » à l’encontre de la junte au pouvoir au Niger. Pour le gouvernement, cette radio avait pris certaines « libertés inacceptables avec l’éthique et la déontologie de la profession de journaliste et renie sa responsabilité » en tant que média.
L’UJPLA condamne avec la plus grande fermeté la dureté de tels propos tenus à l’égard du journal Jeune Afrique et cette serie de suspensions et fermetures d’organes d’information . L’UJPLA réaffirme son attachement à la liberté de la presse et au devoir d’informer des journalistes partout sur le continent. C’est pourquoi, l’UJPLA demande instamment aux autorités du Burkina Faso de revoir leur position et permettre aux journalistes d’exercer librement et avec professionnalisme leur métier tout en informant au mieux les lecteurs.
Fait à Abidjan, le 26 Septembre 2023
Le Président de l’UJPLA Yao Noël 00225 0707658888 noelyao2002@yahoo.fr
Vos commentaires
1. Le 27 septembre 2023 à 19:33, par Deafnot En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Fait à Abidjan, le ......Ca suffit pour bien comprendre. Les complots contre le Burkina Faso viennent toujours de laba. Ouvrons les yeux !
Le 28 septembre 2023 à 12:49, par Anaarchiqqukement En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Comme quoi ils sont sympas ces Ivoiriens. Ils protègent notre gouvernement en leur donnant de bonnes informations. Ce qui, il faut le reconnaître manque de plus en plus en ces temps troublés.
Bientôt il ne restera plus que les résultats du PMU et la nécrologie. Ennuis mortels.
2. Le 27 septembre 2023 à 20:09, par Bagaman En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Liberté de la presse. RT de Russie est interdit en France, dans toute l’Europe et en Amérique parce qu’ils pensent qu’il diffuse des mensonges et des fausses nouvelles. Je suis sûr que l’UJPLA n’avait rien à dire à ce sujet. Je soutiens le gouvernement pour qu’il ferme tout média qui tente, par des mensonges, de discréditer le Burkina Faso.
Le 28 septembre 2023 à 12:56, par Anaarchiqqukement En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Et pour la Russie... comment dire, un pays qui en envahi un autre pour seul motif de conquêtes ne vaut pas mieux qu’un assassin qui tue pour voler. L’un comme l’autre n’ ont la parole que lors de leur procès pour se defendre. Et pas pour faire de la propagande.
Pour un Burkina qui se présente comme anti impérialiste avouons que c’est plutôt incohérent. Non ?
3. Le 27 septembre 2023 à 20:47, par Citoyen En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Entre vos désidératas et la libération du pays le Burkina Faso, qui passe par le combat de la manipulation intellectuelle , la population choisie le pays reconquis. N’en déplaise.....
J’espère que vous avez réussi à vous imposer aux occidentaux qui ont fermé les médias Russes dits hostils.
4. Le 28 septembre 2023 à 11:02, par TANGA En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Pour dites vous permettre à de nombreux journalistes de faire leurs boulots, de gagner leurs pains. Bref.
Donc selon vous, pour permettre à une poignée de personnes de ’’gagner leurs pains’’, on peut sacrifier tout un pays, tout un peuple ou des peuples.
Arrêtez avec les conneries.
Puis, savez vous qui est jeune Afrique ?
Ce media tenu en vie par des gens qui ont toujours travaillé contre leurs continent, leurs pays etc.
Il suffisait par exemple de faire un article contre Blaise COMPAORE à son temps pour que l’on te renvoi ( on ne prend plus tes articles pour ceux qui étaient free lance). N’eu été l’avennement du numérique, à l’allure où vont les coup d’état contre les vendus, Jeune Afrique risque de ne plus avoir de financement.
Mais pourquoi vous ne ferez pas d’article sur le financement de certains médias comme Jeune Afrique, Oméga etc .?
5. Le 28 septembre 2023 à 12:43, par Anaarchiqqukement En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
Il n’y a que la vérité qui blesse dit on...
Un bon exemple de censure arbitraire, qui se décrédibilise totalement 2 jours plus tard en prétendant la véracité des faits.
Restons à baigner dans nos mensonges, notre ignorance et notre absence de remise en question.
Qui survivra verra.
6. Le 28 septembre 2023 à 15:53, par sougri En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
C’est clair que Jeune Afrique fait la politique du gouvernement français. A ce titre, il est subversif pour les gouvernements qui ne font plus allégeance à la France. Malheureusement, on a des journaux burkinabè qui sont dans le même esprit, parce qu’ils ont été formés dans cet esprit. Il est temps qu’ils en prennent conscience et qu’ils adoptent une nouvelle manière de pensée. Je donne un exemple. Quand il y a des massacres, des journaux par leurs écrits suscitent l’indignation et la révolte. Or nous sommes en période de guerre. Dans le combat de boxe, est-ce que chaque fois que le combattant reçoit un coup même dur, il se met à pleurer sur la douleur ? C’est en la sublimant et en se donnant courage qu’il peut espérer malgré ses souffrances vaincre. Quand il y a des morts du fait du terrorisme, adoptons des attitudes de courage et de combativité. Ce n’est pas qu’on minimise ou déprécie la mort de nos compatriotes. Il faut plutôt qu’on s’encourage pour aller de l’avant et non pas adopter des attitudes démoralisantes et démobilisantes.
7. Le 1er octobre 2023 à 11:27, par golfe de guinée En réponse à : Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L’UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d’exercer leur métier
BAGAMAN : en Russie, un journaliste libre de s’exprimer contre la dictature poutinienne et la guerre en Ukraine DOIT s’exiler pour échapper à la prison ou à la mort "accidentelle". Par conséquent, tous les journalistes autorisés à s’exprimer dans les chaînes de tv (agences de communication du Kremlin) sont des soutiens inconditionnels de Poutine.. A la télé française, on en a vu éclater de rire dans un jt russe à l’évocation du massacre de Boutcha en Ukraine après le retrait contraint d’un bataillon russe. Ils disaient que c’était inventé par les Ukrainiens qui jouaient avec le mot "butcher" !
Albert CAMUS a dit que "le savoir est une arme". A l’évidence beaucoup sont désarmés au Sahel...Vous ne disposez pas des informations sur la Russie que nous fournissent d’éminents spécialistes de géopolitique et de la Russie présents en France.