Burkina/Police nationale : Une dame mise aux arrêts à Ouagadougou pour trafic illicite de médicaments
Le Commissariat de la police de l’arrondissement n°03 informe le public qu’elle a mis un terme aux activités illicites d’un réseau qui s’adonnait à la vente illicite de médicaments dans la ville de Ouagadougou ce mercredi 19 juillet 2023.
Une opération aboutie grâce à la collaboration des citoyens. Le suspect n°01, qui est une dame âgée de la quarantaine, a été mis aux arrêts par les enquêteurs. Bénéficiant de son statut d’auxiliaire de pharmacie depuis 2016, la mise en cause profitait de sa position de gérante du dépôt pharmaceutique d’un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la place, pour se procurer en médicaments illicites sur le marché, successivement à petits prix généralement à hauteur de 20.000, 40.000, 50.000 ou 60.000 FCFA.
Après les achats, elle les stockait dans son domicile et, pendant ses jours de garde, elle apportait les médicaments au dépôt pour les vendre aux patients du CSPS. Elle en profitait le plus lorsqu’il y avait des ruptures de stock dans le dépôt. Il est également à noter que c’est depuis 2019 qu’elle s’était lancée dans l’achat et la vente illicites des médicaments au sein du CSPS et avec son entourage.
Au cours de son interpellation, des lots de médicaments, des moustiquaires, des rouleaux de bandes, des seringues et plusieurs autres objets ont été saisis entre ses mains.
Elle réitère par ailleurs ses remerciements à tous les citoyens pour leur collaboration qui a permis d’atteindre ce résultat.
Elle leur rappelle que les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 sont toujours disponibles pour enregistrer toutes les dénonciations de toutes les activités suspectes qui viendront à être constatées.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 juillet 2023 à 15:31, par Zango En réponse à : Burkina/Police nationale : Une dame mise aux arrêts à Ouagadougou pour trafic illicite de médicaments
Je vois un visage flou, mais la corpulence de l’intéressée montre qu’il y avait à boire et à manger, c’est mon goût ces genres de forme, mais je condamne son acte, au gnouf.
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