Transition au Burkina : « Notre plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays », a indiqué Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement
Le gouvernement de la Transition a réaffirmé que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l’insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Il l’a annoncé dans son communiqué de ce jeudi 31 mars 2022, en réponse au Sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation du Burkina Faso ainsi que celle de ses pays voisins du Mali et de la Guinée Conakry, le vendredi 25 mars 2022, à Accra (République du Ghana).
Le gouvernement du Burkina Faso dit prendre acte de l’analyse de la situation sociopolitique faite par les participants à la conférence ainsi que leur volonté de nommer un médiateur pour le Burkina Faso dans l’objectif de faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’assurer une transition réussie.
Sur la préoccupation liée à l’ancien président du Faso, Roch Kaboré, le gouvernement du Burkina Faso a rassuré la Commission de la CEDEAO, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité.
Tout en soutenant une CEDEAO soucieuse des réalités de chaque peuple de la Communauté, le gouvernement du Burkina Faso réaffirme le respect de ses engagements vis-à-vis des organisations sous régionales, africaines et internationales.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 31 mars 2022 à 15:52, par PIONG YANG En réponse à : Transition au Burkina : « Notre plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays », a indiqué Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement
Mr BULGO Lionel, parlez pour vous même. Et parlez moins du peuple burkinabè car vous êtes illégitimes. Vois n’avez aucun mandat de qui que ce soit, si non que de vous même et de vos cousins illégaux. Libérez RMC et taisez vous. Si par votre manque de compétence, le Burkina est frappé de sanction, vous en serez les seuls et uniques responsables. Nous ne souhaitons guerre de difficultés additionnelles.
2. Le 31 mars 2022 à 17:43, par SANOGO En réponse à : Transition au Burkina : « Notre plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays », a indiqué Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement
En tout cas je souhaite qu’on fasse tout pour éviter les sanctions de la CEDEAO ; car au regard des difficultés que nous vivons déjà ( famine, insécurité, ...etc) s’il fallait en rajouter je ne sais pas comment ça va se passer. La sagesse dit que si tu ne peux vaincre un voleur vaut mieux l’aider à transporter son butin. Il ya des situations ou la fierté seule ne suffit pas
Le 1er avril 2022 à 11:07, par Yovis En réponse à : Transition au Burkina : « Notre plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays », a indiqué Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement
Il n’y a qu’à voir le cas du Mali. Là, les colonels en sont à marchander à la baisse la durée de leur longue transition. Rien ne sert de jouer au dur. Par principe et il faut le comprendre, la CEDEAO ne peut être d’accord pour un accaparement déguisé (transition) du pouvoir par des militaires.