Retrait du permis d’exploitation de la SMB/SA : Le groupe Balaji n’entend pas renoncer à ses droits sur la mine d’or
Dans ce communiqué, la société du Groupe Balaji RWAL UK JERSEY COMPANY ET AUTRES prend acte de la décision du gouvernement de lui retirer le permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Belahourou (SMB) SA. Le groupe annonce qu’il n’entend pas renoncer à ses droits sur ce permis d’exploitation et se réserve le droit de faire appel de la décision de l’exécutif burkinabè en utilisant toutes les voies légales.
Le Conseil des ministres du gouvernement du Burkina Faso, lors de sa réunion du mercredi 13 octobre 2021, a décidé de retirer le permis d’exploitation industrielle d’une grande mine d’or à la Société des Mines de Belahourou (SMB) SA.
Les raisons avancées seraient la défaillance et le défaut de RWAL UK vis-à-vis de ses créanciers, les ex-travailleurs de la SMB et de l’Etat burkinabè.
Un communiqué de presse explicatif publié par le Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le 14 octobre 2021 tente d’apporter des précisions sur la situation en se gardant d’être exhaustif et complet bien que l’objectif soit de sensibiliser les partenaires de la RWAL UK JERSEY COMPANY et BGC DUBAI, GREATER SUCCESS GLOBAL LTD et de satisfaire l’opinion publique nationale et internationale.
Considérant que cette décision unilatérale de retrait du permis par le gouvernement du Burkina Faso a été prise dans un contexte où la situation sécuritaire demeure préoccupante au Burkina Faso et plus particulièrement dans la zone d’exploitation minière de la mine d’or de la Société des Mines de Belahourou (SMB SA) ;
Considérant les attentats terroristes perpétrés depuis 2018 contre les travailleurs et les installations minières ;
Considérant qu’au vu de ce cas de force majeure, le gouvernement burkinabè, sollicité pour la question sécuritaire n’a pas réussi à garantir la protection et la sécurité des installations minières et de ses activités ;
Considérant que dans ce contexte très difficile et très défavorable, le gouvernement a été informé des accords négociés et signés et de toutes les démarches en cours afin de renforcer la sécurité, les capacités opérationnelles et mettre toutes les chances de son côté pour une relance en douceur de ses Activités ;
La société du Groupe Balaji RWAL UK JERSEY COMPANY ET AUTRES prend acte de la décision du gouvernement mais n’entend pas renoncer à ses droits sur le permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de la Société des Mines de Belahourou (SMB) SA.
Le Groupe se réserve le droit de faire appel de la décision du gouvernement burkinabè en utilisant toutes les voies légales qui existent au regard de la loi et des conventions nationales et internationales en vigueur et maintenir la validité de son permis d’exploitation industrielle d’or à grande échelle de la Société des Mines de Belahourou (SMB) SA.
Fait à Ouagadougou, le 18 octobre 2021
Akoliya V.N.
Président Directeur Généra/
Société des Mines de Bélahouro
Vos commentaires
1. Le 19 octobre 2021 à 08:10, par Laffffi En réponse à : Retrait du permis d’exploitation de la SMB/SA : Le groupe Balaji n’entend pas renoncer à ses droits sur la mine d’or
Notre pays, notre sol, notre sous sol, notre or.
Si une mine ne nous arrange pas qu’elle dégage. C’est aussi simple que ça.
2. Le 19 octobre 2021 à 17:38, par Ed51 En réponse à : Retrait du permis d’exploitation de la SMB/SA : Le groupe Balaji n’entend pas renoncer à ses droits sur la mine d’or
A qui profite l’or du Burkina ?
C’est la vraie question à se poser.
Certes cela rapporte beaucoup au Burkina mais cela rapporte surtout aux compagnies étrangères.
Le Burkina est riche dans ses sous sols.
Il y a un déséquilibre à combler.
3. Le 20 octobre 2021 à 05:25, par Lom-Lom En réponse à : Retrait du permis d’exploitation de la SMB/SA : Le groupe Balaji n’entend pas renoncer à ses droits sur la mine d’or
Cette arrogance des Compagnies minières date de l’ere de Blaise Compaoré et c’est normal puisque c’est elles à l’époque qui dictaient les règles au clan Blaise Compaoré dans l’exploitation de notre sous-sol. C’est sûr qu’en réagissant ainsi ils ont l’intention d’avoir recours au Tribunal arbitral de Paris en pensant que cette instance va leur donner raison. Ce qu’ils ont oublié c’est ce n’est plus Blaise Compaoré qui est au pouvoir et qu’ils peuvent bien mordre le carreau dans cette démarche. De toute façon, le maçon est attendu au pieds du mur.