Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Se qualifiant de "citoyen lambda", Winsoma JC Somda, l’auteur de ces lignes, adresse une requête au président et au procureur du Tribunal militaire devant lequel doit s’ouvrir, en octobre 2021, le procès de l’assassinat du président Thomas Sankara. Il souhaite que ce procès soit équilibré et à double sens : il doit d’abord offrir aux témoins à charge, la possibilité d’être auditionnés. Il doit ensuite permettre à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le CNR de s’exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.
Aux honorables Président et Procureur du Tribunal militaire
Objet : Affaire assassinat du Président Thomas SANKARA
Me référant à la parution dans le journal en ligne Lefaso.net du communiqué du parquet du Procureur Militaire en date du 17 août 2021 informant l’opinion de l’ouverture du procès de l’assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses douze compagnons le 11 octobre 2021, je voudrais vous soumettre la présente requête avec l’espoir qu’elle rentre dans le champ de compétence du Tribunal Militaire, qu’elle relève de son pouvoir de décision et soit compatible avec les contraintes de temps et de ressources de celui-ci.
Vivement que ce procès de l’assassinat du Président Thomas SANKARA puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c’est à dire :
offrant la possibilité pour des témoins à charge d’être auditionnés ;
ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s’exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.
Pourquoi une telle requête ?
Elle se fonde sur le principe de l’égalité des droits et des devoirs des citoyens, les plus illustres comme les plus anonymes, ceux exemplaires comme ceux vils à leurs propres yeux.
Elle répond aux critiques de tous ceux pour qui aucune vie humaine n’en vaut plus qu’une autre.
Elle est certainement conforme aux valeurs et convictions du président assassiné qui ne s’autorisait pas de passe-droit pour lui-même ni pour ses proches.
Lui qui n’a pas reculé devant le sacrilège outrageant pour ses prédécesseurs de les traduire en justice pourrait-il être dispensé de s’aligner comme eux pour rendre compte de sa gestion du pouvoir ?
Assurément non, il doit en répondre par raison d’amour et de respect du peuple qui a droit à connaître la vérité sur sa gouvernance de la sécurité, même si tout le monde s’accorde sur son intégrité en matière d’argent. Accomplir cette quête de vérité et de justice mettrait fin au supplice de sa famille et apaiserait les cœurs de tous ses admirateurs et partisans qui aspirent à le voir réhabilité. Car, opérer dans les esprits la mutation d’une opinion populaire favorable en sanction judiciaire vaut plus, et de loin, que l’octroi spécieux du titre de héros national initié par son présumé assassin.
Comment y procéder ?
Un appel à témoins à charge contre Thomas SANKARA pourrait être lancé en référence aux déclarations publiques du journaliste Issiaka LINGANI. Lors d’une récente émission de "Presse échos" du 8/8/21 de BF1, il affirmait détenir des éléments concrets et être prêt à citer des témoins vivants de cas réels de nombreuses tentatives d’assassinat de Blaise COMPAORE par Thomas SANKARA.
Ces révélations, ainsi que les preuves du supposé complot éventé du 15 octobre 1987 à 20h ayant motivé son anticipation par des éléments de la garde rapprochée du principal accusé dans cette affaire, pourraient lui faire reconnaître le droit de légitime défense et ainsi corriger la tournure du procès.
Nonobstant l’acte déjà posé le 30 mars 2001 par le président Blaise COMPAORE, au nom de la continuité de l’Etat (et les sept mesures d’accompagnement y relatifs) en ces termes : « … nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous les autres torts commis sur des Burkinabè par d’autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l’Etat, de 1960 à nos jours », et concomitamment au jugement de l’assassinat, tous ceux qui nourrissent de fortes présomptions de culpabilité personnelle contre le président défunt concernant la fin de vie de leurs proches dans des conditions extra judiciaires devraient pouvoir déposer contre lui et formuler leurs doléances éventuelles à l’endroit des ayants cause.
Il importe, en effet, que les familles de victimes de violence en politique du fait du défunt président se voient faciliter à leur tour la célébration du deuil des leurs.
Que peut-il en résulter ?
L’image de notre justice dont l’indépendance, la dépolitisation et l’impartialité sont de fortes attentes citoyennes de toujours s’en trouvera revalorisée. Organiser avec succès un tel procès, de surcroît après l’ère des juges acquis, serait une grande avancée pour notre Nation en soif de réconciliation entre le peuple et sa Justice. Son coût, certes plus élevé, sera moindre que celui de deux procès disjoints de Thomas SANKARA comme victime puis comme auteur de crimes de sang.
Le réussir permettrait de panser les douloureuses fractures sociales aux causes multiples, aux racines profondes, aux conséquences incalculables qui plombent toutes nos stratégies opportunistes de réconciliation nationale. Quel que soit le verdict qui en sera rendu, que nul ne prenne le risque de saboter la portée pédagogique de cette démarche dont des leçons seront tirées pour le traitement équitable et accéléré des autres dossiers en souffrance du régime du CNR, puis de la longue ère du président Blaise COMPAORE durant laquelle certains se vantaient de pouvoir ôter des vies innocentes en toute impunité.
Qui sait si, dans le cadre d’un bilan des crimes de sang enregistrés sous le CNR, le phénomène imprévisible observé lors du TPR du Président LAMIZANA ne va pas se reproduire en faveur du bouc émissaire qu’incarne Thomas SANKARA !
En soutien au premier accusé des TPR qui déclarait avec sincérité : « Je n’ai pas volé un franc », des témoins par centaines se sont manifestés pour reconnaître avoir bénéficié de sa générosité pleine d’humanisme et de compassion dans des situations difficiles. Il en sortit totalement acquitté et grandi, même aux yeux de ses ennemis.
Thomas SANKARA ne sera pas présent physiquement à ce procès, il ne pourra donc pas plaider pour lui-même : « Voici mes mains, dites de quel sang innocent elles sont tachées », pour paraphraser l’intrépide Black So Man. Le principal accusé ne sera pas présent non plus, sauf tremblement de terre à Cocody ou miraculeux sursaut de dignité patriotique pour le décider à rentrer de son exil volontaire.
Seuls leurs affidés respectifs pourraient, dans le cas de l’élargissement proposé du procès annoncé, aider à la manifestation de la vérité. Leur honnêteté et leur loyauté seront déterminantes pour poser un diagnostic national fiable de la vertu d’intégrité des Burkinabè d’aujourd’hui. Nous verrions tous qui nous étions, qui nous sommes devenus, pour enfin choisir qui nous décidons d’être. Puisse ce miroir nous interpeler chacun mieux que les diverses instances de recours que nous avons expérimentées depuis le Conseil des sages sans y adhérer du fond du cœur.
Oui, comme l’affirmait avec justesse le président de cette institution, Mgr Anselme SANOU : « Nous sommes tous coupables pour ce que nous n’avons pas fait, mal fait, omis de faire ou laissé faire. Responsables, intellectuels, chefs coutumiers, communautés religieuses, qu’avons-nous fait pour être utiles ou nuisibles pour ce pays ? Combien de personnes au pouvoir comme à l’opposition, n’ont pas contribué à tuer, à spolier, à exiler, à juger et condamner, à réduire à la misère morale et matérielle d’honnêtes concitoyens et leurs familles dans ce pays ? »
Veuillez agréer, Honorables Président et Procureur Militaire du Tribunal militaire, les assurances anticipées de ma déférente gratitude.
MWINSOMA JC SOMDA.
Vos commentaires
1. Le 25 août 2021 à 19:04, par sidketa En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
j’apprécie l’écrit.la pluralité de points de vue reste une richesse .
2. Le 25 août 2021 à 19:14, par DJANGO En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Mr SOMDA le but de votre requête est pour créer la confusion mais c’est peine perdue. Si intervenir a la Lengani pour tenter de redorer le blason de votre mentor vous risquez de l’enfoncer d’avantage. Blaise est dans toutes les sauces et il un des rares survivants en vie dans le CNR. Les autres membres sont morts. Compter votre liste. Beaucoup ont été tués sous le front populaire.
Le 26 août 2021 à 09:09, par Adama tiemtore En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Bien dit. Les victimes du CNR n’ont qu’à poser plainte et le dossier sera instruit. Mais surtout pas d’amalgames
3. Le 25 août 2021 à 19:20, par Sidnoma En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
JC Somda,
soyez plus responsable et allez déposer votre plainte auprès du Procureur et votre cause sera entendue.
La Famille du Capitaine SANKARA n’est pas passée par ce camouflage pour que leur dossier soit enrôlé.
Dieu bénisse le Burkina !
4. Le 25 août 2021 à 19:26, par Paligba En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Je comprends votre idée, mais ce procès est celui de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses camarades. Ce n’est pas un procès du CNR celui qui a un problème avec le CNR, il suit le même processus qui a abouti au procès.
5. Le 25 août 2021 à 19:33, par Nungbiga En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
M. Somda, votre requête montre que vous ignorez bien ce qui se passe dans ce procès. Ce procès n’est pas initié par le procureur ou par le gouvernement. C’est la famille Sankara qui a porté plainte et a cherché ses avocats pour défendre leur cause.
Si maintenant vous, vous avez des griffes contre le CNR ou le PF Thomas Sankara, vous êtes libre de chercher vos avocats et de porter plainte. C’est pas plus compliqué que cela. Vraiment un bavardage inutile !
Maintenant, en portant plainte contre le CNR, votre mentor Blaise Compaoré sera le seul à répondre. La justice ne pourra pas traduire la famille du PF Sankara pour répondre à des actes commis par ce dernier. Bon entendeur, salut !
6. Le 25 août 2021 à 20:02, par HUG En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Hors sujet. pour le moment il s agit de juger les assassins de thomas sankara Je serais daccord avec vous si demandez au tribunal de sanctionner tous ceux qui ont profité de la mort de thomas sankara j allais vous applaudir. On ne se penchera jamais sur ce point pour ce que nous savons. Blaise compaore n a pas le seul à profiter de la mort du president revolutionnaire. Apres l assassinat de thomas sankara blaise compaoré et sa bande ont essayé de salir l image de thomas sankara. Personne n a eu le courage de contredir le petit dieu de l epoque( blaise compaore).
Si vous avez éte victime du CNR M. Somda allez poser plainte mais on ne peut pas melanger les choses.
Le 26 août 2021 à 10:03, par AICHA KOITA En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Merci mon frère, effectivement il est hors sujet ce monsieur. On ne peut pas mélanger les deux affaires. Ce procès est pour juger les présumés assassins de l’HOMME et de ses 12 compagnons. Ceux qui ont des Griefs contre SANKARA peuvent porter plainte contre lui à la justice. De sa tombe, il viendra peut être répondre pour le bonheur de nos yeux. L’occasion serait belle pour nous de revoir THOM SANK.
7. Le 25 août 2021 à 20:38, par Sapience En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Change. Vous dites que tous les membres du CNR sont morts sauf Blaise. C’est faux. Vous Bernard connaissez pas les membres, sinon que plusieurs vivent toujours. Nongma, Abdoul Salam, ceux de ULC, LCB, etc.
Le 26 août 2021 à 11:53, par ARMANDO En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Et voilà votre dossier du procès sera étoffé avec les noms que vous avez cité. Certainement qu’il y a des oublis. Je vous suggère de proposer un mausolée au nom Blaise Compaoré. Un certain Lengani vous aidera
8. Le 25 août 2021 à 20:44, par A qui la faute ? En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
La démocratie a pleins de défauts mais la dictature, je n’ose même pas compter. Nous africains amoureux de l’armée pensons parfois que le développement et la liberté sont contradictoires. Le premier coup d’Etat invente le deuxième, qui à son tour invente le troisième et ainsi cela rentre dans la normalité. Voilà des coups bas entre copains de la jeunesse militaro-intellectuelle des années 80 qui a complètement détruit tout ce qu’il y a de précieux dans ce pays : la confiance à son prochain, l’honnêteté, le respect de l’aînée, tout à été foutu en l’air par ces génies du PMK, qui ont simplement démystifié le côté discipline et respect du militaire. Ils pouvaient infliger des punitions humiliantes comme des pompes et faire ramper leurs supérieurs.
Le plus ridicule c’est que toutes les familles des dictateurs africains finissent par vivre dans les pays occidentaux dont la critique est leur seul fond de commerce, tous les dictateurs de tous les pays africains finissent comme ça. Ce n’est pas mieux d’aller doucement, même si ça doit prendre plus de temps ?
Sinon les plaies mettent des décennies et des décennies à se refermer, et laissent les pays en morceaux. Attention ce n’est pas la dictature qui a développé la Chine, c’est l’invitation du président Deng Xiaoping à l’adresse des occidentaux pour investir massivement en contrepartie des taxes très faibles et des faveurs en tout genre offertes aux investisseurs, ce après l’échec de Mao et sa déception de ne pas pouvoir compter la Russie, ce qui l’a fait fuir temporairement le pouvoir. Nous copions la Chine sauf le plus important. A défaut d’allier liberté et développement, laissez-nous notre liberté et la misère héritée. Les histoires d’armes-là on ne veut plus jamais jamais jamais ça.
9. Le 25 août 2021 à 21:50, par Fandata En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
M.SOMDA, vôtre requête ressemble bien à de la comédie. Ceux dont vous semblez défendre avaient le loisir de déposer une plainte contre x depuis une trentaine d’années. Alors ?
Le 26 août 2021 à 16:36, par WANGRAWA Daniel En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Juste ! Tout simplement. Cette requête semble relever de la pure diversion. Nul n’a été empêché de déposer sa plainte
10. Le 25 août 2021 à 22:08, par RV En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Vivement un procès équitable pour la justice et la paix au Burkina. Vous oubliez juste une chose fondamentale, c’est que SANKARA est un business très très rentable pour beaucoup de ceux qui sont au pouvoir et certaines OSC. Le Burkina est loin de toucher le fond. Dieu nous protège !
Le 26 août 2021 à 12:29, par Lui En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Mon ami, on dirait que vous n’aimez pas vraiment Blaise Compaoré car le numéro 1 du CNR étant mort, c’est encore Blaise Compaoré le numéro 2 du CNR qui doit répondre s’il ya un procès du CNR. En plus les tueries du coup d’État de 83, c’est Blaise Compaoré qui est l’auteur du coup d’état et des tueries pendant le coup d’État car Thomas Sankara était en prison et a même sauvé la vie du président d’alors Jean-Baptiste Ouedraogo des mains des hommes de Blaise Compaoré (tu peux te renseigner au près de JBO lui même qui a déjà parlé de ça) .
En plus depuis quand on juge quelqu’un qui est mort. ? C’est quand élémentaire à comprendre , ou bien c’est un autre problème que vous avez ?
S’il ya un crime particulier qui vous intéresse, formulez clairement votre plainte contre votre suspect (s’il est en vie) et la justice va faire son travail au lieu de vouloir mélanger les choses. Ou bien quelqu’un vous a empêché de le faire !
En plus je vous apprend une chose qui montre que l’assassinat du PF Sankara , donc le cas de Blaise Compaoré est vraiment particulier et unique : il ya eu beaucoup de coup d’Etats au Burkina Faso, mais c’est la première et unique fois que le président en exercice est assassiné !
11. Le 25 août 2021 à 23:03, par KingBaabu En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
M. Somda, stop ! Il ne s’agit pas du procès du CNR mais de celui de l‘assassinat de Thomas Isidore Noel Sankara, President du Faso, tué le 15 October 1987 à la kalach avec une douzaine de ses camarades, puis enterré à la sauvette. Je ne sais pas où vous étiez le 15 October 1987, mais en tout cas nous autres étions là et avons suivi les évènements, la mort dans l’âme. Ce procès permettra -en tout cas nous l’espérons- d’établir les circonstances de la mort ainsi que l’identité définitive des commanditaire et des exécutants. Ce n’est plus un procès pour les Burkinabè, c’est in procès pour l’histoire, in procès pour tous les progressistes et panafricanistes. Mais ça vous le savez déjà, même si vous faites semblant de ne pas. Le seul but de votre écrit est de créer la confusion pour tenter d’embrouiller davantage la galerie. Si vous avez un cas contre le régime du CNR , allez voir le tribunal le plus approprié pour obtenir justice. Vous écrivez peut-être bien mais votre raisonnement est d’un vide sidéral et sidérant sur le sujet.
12. Le 26 août 2021 à 04:00, par Jonassan En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
C’est ce qu’on appelle un pavé dans la marre. Il ne trouble pas l’eau mais ne peut être retrouvé et tirer hors de la marre.
13. Le 26 août 2021 à 07:28, par Paul En réponse à : Affaire Thomas Sankara : un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Il s’agit d’un procès avec plainte pour meurtre. Il ne s’agit pas de faire une conférence nationale souveraine ou autre en vue de la réconciliation nationale. Ce n’est pas du ressort de la justice. C’est au ministre de la réconciliation de faire son job pour trouver une formule adéquate afin de connaitre la vérité, avant de se pardonner et se réconcilier. Sinon, allez porter plainte contre...
14. Le 26 août 2021 à 10:58, par Mafoi En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Selon toi,CNR=Thomas D’Ankara.Il faut m’épargner ton verbiage creux,du grand n’importe quoi
15. Le 26 août 2021 à 12:06, par Guiere En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Nous souhaitons tous un procès équitable, mené à charge et à décharge. Mais il faut garder à l’esprit qu’est ce qui est jugé. Si les mises en cause dans le procès de l’assassinat du président Sankara veulent plaider pour la légitime défense, ils sont libres de faire appeler leurs témoins et faire valoir leurs preuves. Mais là déjà vous allez vite en besogne : qui vous dit que les prévenus plaident coupable ?
Thomas Sankara n’est pas un saint. On veut seulement lui reconnaître le droit à la vie. Tous ceux qui sont lésés par qui que ce soit ont divers autres occasions et tribunes pour réclamer justice et réparations.
16. Le 26 août 2021 à 16:37, par El kabor En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
M.Somda, dans quelle procédure pénale sommes- nous ? Sachez qu’il n’y pas de procès aux morts et votre proposition a pour but de jeter la confusion et surtout le discrédit sur la personne de Thomas SANKARA. Mais c’est une entreprise vouée à l’échec.
17. Le 26 août 2021 à 22:18, par M.S. En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Si votre requête venait à être recevable et reçu, ça aurait aussi l’avantage d’aider à clarifier les responsabilités des assassinats et disparitions depuis le CNR et suite. Si les auteurs des disparitions et assassina sous le CNR faisaient partie des suppliciés du 15 octobre ’87, il n’y aurait sûrement plus eu de disparitions et d’assassinats après le le 15 octobre. Or, il me semble que ces dispositions et assassinats ont continué, de plus belle, avec une liste bien longue ??????
18. Le 27 août 2021 à 08:08, par @@GOG En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
lingani peut poser plainte contre x,puisqu’il a des preuves que Sankara a tuer Blaise.Ce n’est pas compliqué.Qu’il attende au moins que le procès Thomas Sankara finisse.C’est son droit.S’il ne le fait pas ,on le poussera à poser sa painte.Sans rancune !
19. Le 27 août 2021 à 09:38, par Pagnagdé En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
On ne souhaite pas, on porte plainte.
tous citoyen peut porter plainte et demander justice pour soi ou pour autrui.
20. Le 30 août 2021 à 17:26, par Levieux En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
M SOMDA les victimes du CNR ont eu leurs journée de Pardon au stade du 4 Août avec Blaise Compaoré, auparavant des verdicts des dossiers des TPR ont étés révisés dans les années 1990 et des personnes réhabilités, certaines personnes dégagées de la fonction publique ont repris leurs postes dans l’administration, des biens confisqués ont étés restitués et d’autres ont bénéficier de dédommagements alors pas d’amalgame s’il vous plaît.
21. Le 1er septembre 2021 à 00:20, par Hyacinthe Ouedraogo En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Je voudrais seulement ajoutée que le ministre de la justice et de la défense au temps du CNR etait la même personne qui a sacrifier l’avenir du Burkina à ses ennemis en tuant lunique Homme intégre du Burkina.
22. Le 29 septembre 2021 à 11:03, par Je vois En réponse à : Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s’exprimer
Cet article dérange vraiment bien
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Cet internaute Sidketa ajoute que la pluralité des points de vue reste une richesse.
Je partage entièrement cette assertion de Sidketa et invite mes compatriotes à cesser d’être les adeptes de la pensée unique