Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
A Bilbalogho, premier quartier loti de Ouaga, il risque d’avoir une montée de température dans la grande famille du Rassam Naba. En effet cette famille a hérité d’une grande superficie (1800 m2 environ) de telle sorte qu’au moment des lotissements compte tenu de la grande superficie, du fait que l’attribution était nominative et d’une demi parcelle (312m2), la famille décida à l’époque de prioriser l’attribution aux aînés. Toute la famille vivait en parfaite symbiose, il acceptait que l’espace résidentiel appartenait à toute la famille.
Ces dernières années les héritiers de feu OUEDRAOGO Issa (grand frère et oncle) attributaire de parcelle ont demandé et obtenu de la justice que les autres membres de la famille (le chef en premier) déguerpissent les lieux ainsi le Rassam Naba (ministre du Baloum naba) sera sans domicile fixe (SDF).
C’est au cours des démarches récentes auprès de sa majesté le Moogo Naba, le Baloum Naba et les autorités administratives que les autres membres de la famille apprennent que la superficie figurant sur le PUH 625m2 n’est pas le bon. La commune de Ouaga a confirmé par correspondance que la superficie réelle est de 312m2 tout en précisant que personne n’a eu plus de 312m2 dans cette partie du quartier. Les avocats ont entrepris les démarches judiciaires pour rattraper le coup car l’expulsion est imminente (il reste une dizaine de jour avant que le chef ne soit contraint de libérer les lieux).
Nous mettons sur la place publique ces faits pour éviter des problèmes familiaux pouvant entrainer des drames car les autres membres de la famille, les jeunes et les riverains n’entendent pas accepter cette état de fait. Vaut mieux prévenir que guérir donc nous demandons aux autorités judiciaires, communales, sécuritaires et toute bonne volonté d’y mettre du sien pour que la situation ne dégénère pas.
Que les héritiers prennent leur superficie et laisse au chef et aux autres le reste de l’espace. La famille actuellement est disloquée à cause de cette revendication mais l’honneur de la famille sera sauvegardé si le chef n’est pas déguerpi manu militari.
Nous signalons que les héritiers vivent présentement sur l’espace familiale qui n’appartient pas à leur père tout en revendiquant la parcelle de leur père, en somme ils veulent s’accaparer de presque tout l’espace familial !
Le porte-parole de la famille
Joseph OUEDRAOGO
Vos commentaires
1. Le 12 février 2021 à 13:38, par kap En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
La réconciliation nationale tant attendue doit commencer au sein des famille . Si cela n’est pas possible alors la nationale sera un échec . Vivement les soit disant ne priorisent pas le matériel , mais reviennent à la raison pour le bien être de tous , même si leur géniteur ne les a dit toute la vérité sur cette affaire ; comme quoi la justice moderne classique avec ses lois du toubabou ,ne réuni jamais les famille .
2. Le 12 février 2021 à 15:16, par Yovis En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
Ce qui vous lie est bien plus précieux qu’une parcelle !!! La raison doit triompher.
3. Le 12 février 2021 à 15:42, par Madi En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
Hé la cupidité peut conduire à la fin de famille. Le ministre et la justice doivent se lever pour éviter le drame. Les héritiers non qu’à respecter la famille et occuper leur parcelle et laisser l’autre partie au chef.
4. Le 12 février 2021 à 15:48, par Vérité only En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
Nous voulons la paix. Que les héritiers quittent l’espace familial occupé et aillent sur la parcelle de leur Papa. Point barre. Les autorités n’ont qu’à ouvrir l’œil avant l’irréparable.
5. Le 12 février 2021 à 17:58, par y En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
J’ai lu les documents joints mais mon constat est que la parcelle I n’a pas été attribuée à 2 personnes ainsi que la parcelle A.
Le 13 février 2021 à 02:27, par Patondoo En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
C’est simple pour moi, ils sont tous de la meme famille ? on n’ai pas besoin avocats ni des richs pour resoudre ce probleme, Haaaaaahhh la reason du plus fort n’es toujours pas la meilleure.
Alors je demande a tout ce qui peuve donner conseil a ces qui diviser de refechire .
Je suis Moaga du GAMBAGA chez nous c’est la parole.
6. Le 13 février 2021 à 13:49, par Bao-yam En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
C’est un cas classique de manque de considération des structures coutumières par l’État moderne, qui n’est qu’un rejeton de la colonisation. La solution est simple : il faut un statut juridique pour les structures coutumières. A défaut, qu’elles se structure comme des associations avec possibilité d’avoir des propriétés. Si la propriété état allouée à la structure plutôt qu’à un individu, le problème se poserait moins.
7. Le 14 février 2021 à 06:08, par Lom-Lom En réponse à : Déguerpissement à Bilbalogho d’un chef coutumier : Danger et risque d’affrontement, alerte un membre de la famille
Il.ne faut pas distraire les.gens avec des faux problèmes. Cette histoire de famille est le.reflet de la.gestion chaotique de Blaise Compaoré pendant 30 ans. Si d’as une famille on a pas de respect pour un chef issu du même groupe comment voulez-vous que les autres le respectent ? À. Notre connaissance le palais d’un chef est le.siege d’une institution et n’appartient pas à un individu. C’est un lieu où se succèdent les différents chefs. Privatiser ou vendre ce siège de la chefferie (le Nayiri en moré ) signifie en même temps la.mort de l’institution. Si cette famille veut tuer sa chefferie, qu’elle la.tue, point barre !!