Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Alors qu’ils proclamaient lundi 23 novembre les résultats de l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, les membres de la CENI avaient suspendu l’exercice. Au lendemain, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry et ses collaborateurs se sont justifiés au cours d’une déclaration.
A en croire le président de la CENI, la compilation manuelle des résultats a été la cause du départ des cinq commissaires sur les quinze. « Cinq d’entre nous sont revenus encore sur la question de la compilation manuelle et ont dit que comme ils n’avaient pas une vue très précise sur le fait que c’a été fait ou pas, dans la majorité des cas, il était préférable que nous suspendions la proclamation et que nous nous donnions toute la nuit pour instruire les CCCR pour que dans la diligence, les compilations manuelles nous parviennent toute la nuit jusqu’à 8h de ce matin pour permettre de reprendre nos travaux. Ce matin à 8h, les dix commissaires étaient présents. Nous avons constaté l’absence des cinq autres commissaires. Nous avons pris l’initiative de savoir pourquoi ils n’étaient pas au rendez-vous. Ils nous ont répondu que c’est parce qu’ils n’étaient pas sûrs que les compilations manuelles ont été faites sur l’ensemble des CCCR et que pour s’en convaincre, c’était mieux de reporter l’heure du début de la reprise des travaux. En concertation des dix, nous avons accepté de reporter à 10h. »
A cette heure, les cinq commissaires ont encore manqué à l’appel, rapporte Newton Ahmed Barry. Conformément au règlement intérieur de la CENI, la reprise de l’examen de la validation de la publication des résultats a été entamée.
« Nos camarades ne nous ont pas donné les raisons formelles de leur non participation aux travaux en dehors de la question de la compilation manuelle pour laquelle nous ne sommes pas en divergence avec eux », a expliqué Newton Ahmed Barry.
Le président de la CENI a tenu à rappeler qu’ils vont proclamer les résultats provisoires et il appartient au Conseil constitutionnel d’en décider en dernier ressort. « C’est pour cela que nous voudrions donc prendre les Burkinabè à témoin du bon esprit qui nous habite, notre volonté de faire les choses ensemble et de constater aussi que nous n’avons pas réussi à faire revenir nos camarades », a-t-il conclu.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 24 novembre 2020 à 17:27, par La vérité En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
M le président de la CENI, vos équipes ont fait le job, tant pis pour les absents. Je ne soutiens pas le pouvoir mais nos opposants sont en train de se discrédités. J’étais fan de certains d’entre eux mais j’avoue que je vais revoir ma position. La politique de la chaise vide n’a jamais payé.
2. Le 24 novembre 2020 à 17:29, par LE-BERGER En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Pour avoir été le promotionnaire de mon 8 fils à l’école primaire je puis vous dire qu’avec ce monsieur rien ne saurait être transparent sous son autorité Je le connais depuis son enfance donc cette confusion sous son ministère ne m’étonne point
Le 25 novembre 2020 à 05:56, par kiriki En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Mr BERGER je vous dis merci. Car moi je ne le connais qu’a travers les médias. Mais son fin fond m’a toujours laissé perplexe. J’ai jamais eu confiance en cet homme. Jamais. Et avec ma petite expérience, la personne se révèle a 100% indigne de confiance.
Mais en même temps, je ris un peu du mpp dans ce subtile tour de passe passe.. Dans quelque moi vous comprendrez pourquoi.
3. Le 24 novembre 2020 à 18:02, par FALL En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
C est pas du tout responsable,pas du tout.
Imcapable de dire ce qui ne va pas,on se cache derriere cette histoire d’heure quand meme !!!!!
4. Le 24 novembre 2020 à 18:02, par kiriki En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Le faiseur de roi. Félicitations pour votre huld up électoral réussi. Vous êtes entrain de partager votre mauvaise conscience et votre responsabilité avec les membres du conseil constitutionel. Vous avez tapé bien gros..
5. Le 24 novembre 2020 à 18:39, par Jamaal Ahmed En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Esperons qu’il est prevu des sanctions pour les déserteurs avec poursuites judiciaires pour prévenir des manquements dans les CENI a venir. Pour les frais de missions ils sont prompts mais prêts pour boycotter ce pour quoi ils sont a la CENI
6. Le 24 novembre 2020 à 19:26, par Fraoco En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Merci Monsieur le Président de la CENI pour cette explication. En réalité, les cinq commissaires sont pris en otage par l’opposition qu’ils représentent. Ils n’ont pas le choix que d’obéir
7. Le 24 novembre 2020 à 20:37, par Jonassan En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Aux prochaines élections on va tout remplacer par des machines. Celles-ci n’auront aucun état d’âme et n’exigeront la présence de personne. Une compilation (sommation) des nombres de votants n’a pas besoin de s’exprimer par de telles lourdes et inutiles procédures. Ce n’est pas parce que le chemin est long que les voleurs seront découragés de le suivre mais c’est parce que le chemin est inaccessible que ces voleurs n’oseront point l’emprunter, encore s’ils le peuvent.
8. Le 25 novembre 2020 à 08:42, par saraphin Pierre En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Monsieur le Président
De ce que j’ai vu à la télé et à la radio et de ce que j’ai entendu concernant les manquements constatés ça et là, à mon avis les résultats issus d’une telle élection ne sont pas l’expression du peuple réel.
Monsieur le président de la CENI, quand on vous a posé la question lors de votre intervention à la télé ’’Pourquoi à Ouagadougou, un bureau de vote peut ne pas être ouvert jusqu’à 16h’’, vous avez dit que vous ne savez pas pourquoi car, le matériel était disponible et ceux qui devaient y être ont été formés. Pour être sincère avec vous, je vous demande d’être sincère avec le peuple.
Monsieur le président de la CENI, quand on vous demandé combien de bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir en plus des bureaux qui avaient été dits ne pas pouvoir ouvrir, vous avez fait le point et environ 2.855 bureaux supplémentaires n’ont pas été ouverts. Donc, on a un total d’environ 4.155 bureaux de vote soit environ 1/5 (20%) des bureaux de vote. Soyons honnête avec le peuple. 2.855 bureaux de votes c’est combien d’électeurs ?
A mon avis, la CENI a failli et vos interventions laissent penser que vous êtes de connivence avec le pouvoir. Même si ce n’est pas le cas, ça y ressemble. Vous ne pouvez pas nous dire que tout ça ne porte pas atteinte de façon grave aux résultats des élections. Moi, je serais d’avis contraire.
Comme je l’ai déjà dit, nous devons montrer à nos enfants et à nos petits fils qu’ils méritent d’être appelés homme intègres. Nous devons donc montrer l’exemple.
Pour la quiétude et pour la démocratie, à moins qu’on ait une autre compréhension de ce que c’est que la démocratie, les élections doivent être reprises.
Ce que vous ne savez pas en voulant forcer les choses, c’est l’après confiscation du pouvoir. Les revendications sociales et l’insécurité risquent de ne pas permettre à quelqu’un qui est à peu près élu de finir son mandat. Or, le Burkina Faso n’a pas besoin de ça.
Si les délais ne le permettent pas de le faire avant la fin du mandat de Roch, alors, Confier la transition à un homme de Dieu pour 3 à 6 mois. Pendant ce temps, il profitera montrer à ceux qui ne savent que voler et frauder que la meilleure voie pour la nation, c’est la francise et l’honnêteté.
C’est le conseil que je vous donne
Le 25 novembre 2020 à 12:49, par Jamaal Ahmed En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
S. Pierre. La perfection n’est pas de ce monde. Seul DIEU. Aux prohaines élections qu’on mette la LONAN comme au PMU.
9. Le 25 novembre 2020 à 12:43, par Un fils du Sourou En réponse à : Délibérations sur le scrutin du 22 novembre 2020 : Le président de la CENI veut prendre le public burkinabè à temoin
Il y a quand même des bizarreries dans ces élections ,même si on veut accorder la présomption de bonne foi à la CENI . Par exemple, dans la province du SOUROU, on ne parle que des bureaux de vote qui n’ont pas été ouverts dans la zone de la vallée ( communes de Di ,Lanfiera ,Kassoum) . Curieusement ,il n’est fait mention nulle part de la non ouverture dans de nombreux gros et petits villages des communes ,de KEIMBARA, GOMBORO, TOENI ) . Des villages dont certains à eux seuls ont des potentiels électeurs de d’environ 2000 à 2500 électeurs chacun . Conséquences le taux de participation dans ces communes est des plus bas . Le problème, c’est qu’à l’exception de certains villages de la commune de TOENI ,les autres localités qui n’ont pas connu de votes ne figuraient pas parmi les villages arrêtés par le conseil constitutionnel comme étant ceux ne pouvant pas abriter les élections pour cause d’insécurité . Même des gros villages de la commune de Tougan à l’exemple de NIANKORE qui a trois bureaux de vote n’ont pas été ouverts . Lire à cet effet la déclaration du parti APP -BURKINDI . Un fils de NIANKORE était tête de liste de ce parti dans le SOUROU. Ceci expliquerait-il cela ?
Bref, on a beau vouloir ne pas le penser ,il y a manifestement des choses bizarres qui ont été délibérément orchestrées dans la province du SOUROU pour pénaliser certains partis de l’opposition ,et même de la majorité présidentielle tel le PDC de SARAN SEREME dont on a tous lu une déclaration à ce sujet sur les réseaux sociaux . Comme quoi, même entre amis, on ne se prive pas de coups en dessous de la ceinture .