Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
S’il y a également un calvaire que les populations burkinabè partagent, notamment les citadins, ce sont bel et bien les lourdes conséquences des coupures ou délestages (on ne sait plus quel est le qualificatif juste, hein !) sous lesquels ploient les villes depuis fin mars 2024. Une situation qui défie cette assurance de la direction générale de la SONABEL, faite le mardi, 19 mars 2024 aux populations et la sortie du premier responsable lui-même, début avril qui semble laisser dans la confusion qu’elle n’a répondu aux inquiétudes.
Aujourd’hui, avoir l’électricité est une exception ; la règle étant vivre sans ce jus qui, hélas, ne devrait pourtant plus être un luxe !
Finalement, à quoi les populations doivent-elles s’attendre et pour combien de temps ? Doit-on espérer une amélioration de cette situation ? Le cas échéant, dans quels conditions et délai ? Concrètement, qu’est-ce qui est en train d’être fait actuellement pour résorber la situation ? Faut-il intégrer la situation comme normale plutôt qu’une exception ? Les Burkinabè n’ont-ils pas droit à la transparence, la vérité et à la redevabilité dans la gestion de cette préoccupation ? Ce d’autant que les conséquences socio-économiques de la situation sont insondables !
Une décennie maintenant que les Burkinabè n’ont pas connu cette situation infernale liée aux coupures/délestages, qu’ils pensaient certainement reléguée au passé.
Au risque de ne plus avoir le jus pour terminer ce coup de gueule sur lequel, il y a beaucoup à dire, arrêtons-nous là et reprenons simplement en chœur le vœu d’un démarrage rapide de la saison des pluies ! L’espoir tant attendu !
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 mai à 14:47, par Bob En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Il semble que la CAPACITÉ de PRODUCTION de la SONABEL est de 0,4 GW et la consommation de 0,8 GW soit la moitié. Avec l’apport du GHANA et de la CÔTE d’IVOIRE l’offre monte à 0,65 GW avec un gap de 0,15 gw
. Donc en temps normal la demande est couverte à 81% ce qui est un peu supportable, sauf que nous sommes en Afrique où les contrats ne sont pas sacrés. A l’heure actuelle nos fournisseurs nous font faux bond et il n’y a rien à faire. Que peut faire la Sonabel à court terme ? Rien du tout. La situation de pénurie actuelle est due à des errements et un manque de vision et d’anticipation de plus de 50 ans. Aucun investissement adéquat n’a été fait depuis plus de 50 ans. Or on ne construit pas une centrale électrique d’un claquement de doigt. Il faudra plusieurs années et des centaines de milliards d’investissement pour remédier à la situation. Est-ce que les critiques acerbes des uns et des autres feront elles progresser la résolution du problème ? À court terme il faut peut être rationaliser la distribution et la consommation de l’énergie électrique en traquant les mauvaises habitudes et l’optimisation des installations électriques pour éviter les gaspillages qui existent ça et la et encourager des solutions alternatives en favorisant les productions domestiques d’électricité en favorisant l’accès aux installations solaires et aux groupes électrogènes. Toute autre attitude sera inutile et même improductive.
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Le 6 mai à 15:52, par Xyz En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Merci beaucoup. Un commentaire plein de sens et qui résume en QQ lignes la situation actuelle.
Vos propositions sont concrètes et réalisables. Je pense qu’une subvention de l’accès à l’électricité solaire domestique résoudra une très grande partie du problème. Les plus grands consommateurs sont ceux qui ont également les moyens de se doter d’infrastructures solaires. Une subvention boostera les achats.
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Le 6 mai à 16:05, par Rodriguez En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
@Bob, excellent ! Merci d’avoir éclairé tout le monde en même temps que le journaliste auteur de l’écrit. Vous avez bien exposé le problème, proposé des solutions alternatives avant de préconiser certains gestes qui permettraient d’éviter des pertes inútiles d’energie électrique aussi bien dans les domiciles que dans les entreprises et institutions
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Le 6 mai à 17:36, par Forf En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Mr Bob si vous n’avez pas de solutions directes pour les populations qui souffrent suffisamment de la situation, ne menez pas une démarche dans le sens de les contenir de s’exprimer comme bon leur semble. Vous avez des explications scientifiques de ce qui se passe à servir et ça vous engage mais ce n’est ce qui pourvoira des solutions directes au soulagement des populations. Vous ne devriez alors pas vous ériger contre une quelconque "attitude" de quiconque pour empêcher peut-être que quelqu’un quelque part ignore totalement ce qui se passe et que nous voyons et sentons tous. Et surtout on ne devrait pas essayer de faire porter le chapeau aux devanciers dans la gestion de la nationale de l’électricité. Les réalités d’aujourd’hui sont ce qu’elles sont et il sied que les responsables de l’heure assument...
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Le 6 mai à 17:42, par NZ En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Tout à fait d’accord avec toi. C’est pas du jour au lendemain qu’on produit l’électricité surtout pas en un mois pour éviter les délestage. Je pense que le journaliste le sait. La SONABEL à l’heure actuelle n’a pas une baguette magique. L’autonomie énergétique est une vision à moyen et long terme portée par des gouvernants sérieux.
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Le 7 mai à 12:39, par kwiliga En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Ben, le journaliste sollicite : "Les Burkinabè n’ont-ils pas droit à la transparence, la vérité et à la redevabilité dans la gestion de cette préoccupation ?"... c’est Bob qui lui répond et cela semble satisfaire tout le monde...?
Le journaliste ne désirait-il pas une explication d’une "autorité" ? D’autant qu’il y a peu, il nous a été affirmé, par "une autorité", qu’il n’y aurait pas de coupures cette année ?
Peut-on, pour le cas de la Sonabel, comme pour les multiples problèmes de "transparence, la vérité et à la redevabilité" se contenter des réponses que nous nous faisons entre nous ? N’est-ce point la porte ouverte à la désinformation ?
Peut-être Bob peut-il nous fournir ces sources qui indiquent que la Côte d’Ivoire et le Ghana n’honorent pas leurs contrats... et pourquoi ils est envisageable qu’ils ne les honorent pas à l’avenir.
Que les riches puissent s’offrir des installations privées, tandis que les pauvres se passeront de courant... est-ce cela faire nation ?
Au fait, dans la plupart des services administratifs de Koudougou (trésor, justice,...) la clim est réglée à 19° toute la journée, quand je dois passer là bas, j’ai froid...
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Le 8 mai à 10:16, par Bingson En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Merci Bob pour le résumé de la problématique.
En quelques mots il nous fait ressortir les problèmes, une once de solutions .
Toujours le manque de vision ......Et nos centrales solaires tant parler ???
Il faut ce refut des voisins pour qu on comprenne la situation qu on pouvait eviter si vraiment on s en passait des discours hypocrites...
Un contrat est fait pour être respecté .
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2. Le 6 mai à 15:23, par Triste En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Les investissements de ces 2 dernières années n’ont pas suivi ! Comme la consommation augmente d’au moins 15% par an, il faudra investir 2 fois plus par an pour rattraper ce retard sur au moins 3 à 4 ans. On ne construit pas une centrale (thermique ou solaire) comme on construit une maisonnette de 20 tôles en quelques mois ! On peut dire merci à Rock qui a fait le job sur ce plan de l’électricité à défaut d’avoir travailler sur la bonne gouvernance et autres chantiers du développement. 2 ans de militaires et oups on retombe dans les délestages à n’en plus finir ! Pour le nucléaire, l’horizon est à 15 ans si toutes les conditions son réunis !
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3. Le 6 mai à 15:27, par BELGRE En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Bonjour,
En fait, c’est une peine qui démontre que l’option de la dépendance quasi-totale à l’extérieur par les interconnexions n’était pas la bonne. En toute chose, la dépendance doit être temporaire, conjoncturelle, juste le temps de trouver ou de retrouver l’autonomie pour ne pas dire l’indépendance (le mot que certains n’aiment pas entendre). Mais vouloir se reposer structurellement sur autrui pour une matière aussi sensible que l’énergie est un leurre surtout dans ce monde où le verbe sanctionner se conjugue au présent de l’indicatif.
Avec cette volonté politique affichée, j’estime que sous peu l’indépendance en la matière sera atteinte.
Enfin, l’article m’a laissé sur ma soif du moment où il a repris les questions que tout le monde se pose. Il aurait été plus piquant si il apportait les réponses à ces interrogations.
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4. Le 6 mai à 15:29, par Kladjou En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Je vis au Togo qui ne connaissait pas de délestages mais qui subi la même chose cette année parce que ne recevant plus la quantité d’électricité attendue du Ghana.
La détaxe des équipements solaires (plaques solaires, batteries, ampoules et convertisseurs) pour permettre aux familles d’acquérir des installations solaires pour l’usage domestique.
A moyen terme encourager les investisseurs privés à installer des parcs d’énergie solaires et à vendre l’électricité produit à Sonabel comme l’a fait le Sénégal et
à long terme, poursuivre et accélérer le projet du nucléaire civile.
Sous les gouvernances antérieurs, les actions de long termes n’ont pas été soutenues en matière d’électricité. Nous avons même vu des DG qui ont opté pour la location de groupes électrogènes à des coûts exorbitants et une fois le pique de chaleur passer, ils retournent dans leur train train quotidien sans chercher d’alternative durable. Ces délestages nous montrent à bien des égards que s’asseoir et compter sur l’achat d’électricité produit à base de source hydro électrique est un grand risque dans ce contexte de changement climatique et il faut opter pour une solution durable. Au regards du gap non couvert en électricité et l’augmentation de la demande en électricité, je propose :
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5. Le 6 mai à 16:29, par Egna En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
N’oubliez pas que nous sommes victimes de la politique de prédation des puissances occidentales. Elles ont toujours refusé à travers le FMI et la Banque mondiale de financer la construction des centrales thermiques à l’échelle Pays en prônant plutôt la mutualisation par les interconnexions. Du coup on s’est retrouvé avec des centrales thermiques en obsolescence. Voilà ce qui explique la situation dans laquelle nous sommes et face à laquelle la transition est impuissante. Il faut une dose de compréhension du peuple en attendant que les projets entrepris par cette même transition voient le jour.
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Le 7 mai à 12:50, par kwiliga En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Bonjour Egna,
Les occidentaux refusent de financer des centrales thermiques alors que nous ne produisons ni pétrole ni gaz... et ça vous indigne.
Mais qui a financé les centrales solaires de Zagtouli, Kodéni, Pà..?
Arrêtez un peu de faire votre Kyélem.
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6. Le 6 mai à 16:31, par Wibdos En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Ah. C’est ça la souveraineté. Et nous sommes dans l AES. Ça va aller. Nos autorités œuvrent dans la discrétion pour un avenir meilleur
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7. Le 7 mai à 00:40, par Bob En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
@ FORT généralement les gens sensés n’interviennent que pour proposer des solutions et discuter de perspectives. Vous êtes ce que nous appelions autrefois à l’université un ANARCHISTE qui prône le renversement de l’ordre établi sans proposer d’alternative. Quel est mon problème si des gens insensés se plaignent et récriminent contre un mal incurable ? Est-ce qu’il ne serait pas mieux de prendre notre mal en patience et trouver des alternatives innovantes ? Évidemment si vous souhaitez le désordre c’est votre affaire. Mais les gens raisonnables doivent toujours chercher à apaiser les tensions et en encourager la résilience des populations surtout que nous sommes en GUERRE.
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Le 7 mai à 13:27, par Kongre En réponse à : Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir !
Bravo au pays des paradoxes les Avocats de la Sonabel et de la pensée Unique font korus pour défendre leur " gnande ".Oui si c était un régime démocratique qui était au pouvoir on allait les entendre avec des sons de cloche pas possible. Le Millénium avait prévu investir 500 milliards malheureusement le coup d Etat est venu et ce qui devait arriver arriva.
Mtnt qu a t ont fait pour parer à Cela. Là est la vraie question. Tout le reste n’est que Élucubration.
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