Fort heureusement, on ne recense aucun cas à nos jours, mais la situation de Gaoua (un cas) et de Banfora (trois cas dont un décès) est un bon prétexte pour les autorités sanitaires de prendre les dispositions préventives qui vaillent. En effet, la fièvre jaune tire sa particularité de son mode de contamination très rapide.

A l’image du paludisme elle se transmet par un vecteur (moustique) appelé « eade » et la maladie est souvent confondue au paludisme. Une pathologie facilement transmissible dont le seul remède est de se mettre à l’abri en utilisant les moustiquaires imprégnées, a précisé M. Yonli Raymond, chef du Centre régional pour l’éducation pour la santé et l’assainissement (CRESA) que l’on pourrait qualifier de tour de contrôle de la direction régionale de la Santé des Hauts-Bassins.

On se souvient qu’en 2004 un cas de fièvre jaune avait été déclaré au secteur n°14 (Bindougousso) mais la situation fut vite maîtrisée grâce à la campagne de vaccination qui a suivi. Même si aucun cas n’a été encore signalé, on ne saurait trop recommander l’utilisation des moustiquaires imprégnées et surtout l’observation des règles d’hygiène.

F.O.

Sidwaya