Les limiers de la police nationale et de la gendarmerie continuent de se poser cette question qui devient pour eux un écheveau corsé à démêler.
Quand ils suivent une piste, ils se retrouvent devant une sorte de vide qui les renvoie presqu’à la case départ. Certainement que les choses avancent d’une manière ou d’une autre.

Seulement l’une des difficultés qui, si elle était surmontée, aurait pu faciliter les enquêtes, c’est comment remonter à l’assassin par le biais de son numéro de téléphone. Impossible car, au niveau de la société de téléphonie mobile où le numéro en question a été attribué, point d’informations sérieuses. Hormis une adresse postale qui se révèle également fausse.

Question : lors des abonnements, en post ou en prépayé, les opérateurs de téléphonie mobile prennent-ils le soin de relever les noms et adresses complètes de leurs clients ?
Si tel n’est pas le cas, ce n’est pas normal. Même en Occident où le téléphone cellulaire est devenu banal, il faut déclarer son identité de façon précise et présenter un document officiel comme le passeport ou la carte nationale d’identité pour obtenir un abonnement.

Pourquoi ne pas prendre l’exemple sur les pays du Nord, surtout en ce qu’ils font de bien ? Ici, à cause de la concurrence et pour faire le plein de clients, les kits de connexion sont vendus de plus en plus comme des tomates. On en trouve même en pleine rue. Ce n’est pas sérieux. Un minimum de précautions doit être pris dans la vente des puces et les abonnements téléphoniques. L’argent c’est bon, mais la sécurité des clients aussi compte.

Morin YAMONGBE
Le Pays