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Institut africain de santé Publique (IASP) : 20 étudiants spécialistes aptes à renforcer les systèmes de santé

Publié le samedi 21 décembre 2019 à 21h00min

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Institut africain de santé Publique (IASP) : 20 étudiants spécialistes aptes à renforcer les systèmes de santé

La 5e promotion des spécialistes de santé publique de l’Université Saint Thomas d’Aquin de Saaba a effectué, ce 21 décembre 2019 à Ouagadougou, sa sortie officielle. 20 étudiants spécialisés dans divers domaines de la santé, ont reçu leurs diplômés des mains du représentant du ministre de la Santé, sylvain Dipama et du directeur de l’IASP, le professeur Blaise Sondo. Ces différents spécialistes de la santé publique sont désormais aptes à renforcer les systèmes de santé dans leurs pays respectifs en matière d’expertise pour contribuer à l’atteinte des objectifs en matière de politique de santé.

Reconnu dans la sous-région et en particulier au Burkina Faso pour la qualité de la formation, l’Institut africain de santé publique de l’Université Saint Thomas d’Aquin de Saaba (IASP) poursuit sa mission de formation de cadres dans le domaine de la santé. Ce 21 décembre 2019, à Ouagadougou, la tradition vient d’être respectée avec cette sortie officielle effectuée par la 5e promotion des spécialistes de santé publique de l’institut.

Orsot Tetchi, médecin ivoirien, porte-parole de la 5e promotion

Forte de 20 étudiants, cette 5e promotion de l’IASP de Ouagadougou pendant son parcours a bénéficié d’une formation complète dans plusieurs options notamment en santé publique, épidémiologie et en biostatistique. Cet effectif vient en complément des 85 diplômés des 4 premières promotions d’étudiants de l’institut. Ainsi, après la proclamation, les lauréats de la 5e promotion présentent un tableau de compétences variées. « Dans cette école, nous avons trouvé toutes les compétences nécessaires pour nous aider à mieux pratiquer la santé publique. Il nous revient avec ce parchemin de faire valoir nos compétences en matière de santé publique », a souligné Orsot Tetchi, médecin ivoirien, porte-parole de la 5e promotion.

Pour ce qui concerne l’option épidémiologie et biostatistique, 9 candidats ont été admis sur 9 candidats. La moyenne de classe dans cette option est de 14/20 dont la plus forte moyenne est de 16,04/20. Pour la filière, planification et management des services, sur un effectif de 4 candidats, 4 ont été admis. La moyenne de classe dans cette option est de 14,31/20 dont la plus forte moyenne est de 15,75/20.

En option nutrition et santé publique, il y a 4 admis sur un effectif de 4 candidats. La moyenne de classe de 14, 18 /20 et la plus forte moyenne dans cette option est de 16,04/20. En économie de la santé, on enregistre 2 admis sur un effectif de 2 candidats. La moyenne en économie de santé est de 14,59 dont la plus forte moyenne est de 14,88/20. .

le professeur Blaise Sondo, directeur de l’institut IASP

Nantis de leurs diplômes de spécialistes, ces étudiants sont désormais aptes et compétents pour appuyer et apporter de l’expertise dans leurs pays respectifs, à l’établissement d’un système de santé efficace et à même de prévenir et de réagir à la survenue de toute menace épidémique. Avec l’émergence de maladies comme Ebola et la persistance de maladies comme le paludisme, le besoin de spécialiste dans diverses disciplines est nécessaire. « Nous exhortons les nouveaux diplômés à démontrer chaque jour leur capacité à relever les grands défis des populations », a souhaité le professeur Blaise Sondo, directeur de l’IASP.

Une lauréate recevant son parcehmin

L’effectif des 105 lauréats que l’institut a, à ce jour, est composé de 71% de Burkinabè. Les autres proviennent du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire de la Guinée, du Mali, du Tchad et du Togo. Ce qui prouve que la qualité de la formation de l’institut n’est plus à démontrer au-delà des frontières du au Burkina. Tous les diplômés des 3 premières années sans exception sont employés dans l’administration publique de leurs pays respectifs, dans des organisations non gouvernementales ou des organisations internationales, à en croire les responsables de l’institut.

Le docteur sylvain Dipama, représentant le ministre de la santé

Les diplômés burkinabè sont pour la plupart nommés à des postes importants au niveau central ou régional du système de soins de santé, dans les fonctions de niveau central du système de soins de santé comme des responsables chargés de programme ou de surveillance épidémiologique. Le docteur sylvain Dipama, représentant le ministre de la Santé a souhaité à « ces nouveaux spécialistes d’être des modèles de rigueur, d’abnégation et du devoir bien accompli ».

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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