C’est sous le thème « Organisation des conférences annuelles de la Direction générale des impôts : quels bilan et perspectives ? » que ce tient, les 17 et 18 décembre 2019, la huitième édition de la Conférence annuelle de la Direction générale des impôts (DGI). Ils sont plus de 200, directeurs centraux, régionaux et provinciaux ; chefs de service et autres agents de la DGI ; partenaires sociaux et personnes ressources invitées, qui prennent part à ce rendez-vous annuel de la DGI, qui se veut un cadre pour faire le diagnostic qui permettra d’aboutir à l’amélioration du processus de l’organisation des conférences annuelles de la DGI.

Moumouni Lougué, DG des impôts

En effet, selon le directeur général des impôts, Moumouni Lougué, plutôt que de réaliser des conférences l’une après l’autre, il était nécessaire, après sept éditions, de marquer une halte pour voir concrètement ce qui a été fait dans le cadre des résolutions et recommandations prises par les conférences précédentes. Il sera alors question, selon lui, d’un bilan des conférences passées, en vue de dégager les avancées et les insuffisances et faire des propositions pour une amélioration de la situation.

« Après sept éditions continues de la conférence annuelle dont la première a eu lieu en 2012, nous avons estimé qu’il était nécessaire de marquer un arrêt, à la manière du voyageur, pour mesurer la distance parcourue, apprécier les efforts fournis, constater et analyser les difficultés rencontrées avant de poursuivre le reste du chemin avec de nouvelles forces et de nouveaux engagements à l’aune des enjeux du moment », a déclaré le directeur général des impôts.

Édith Clémence Yaka, ministre délégué chargé du Budget

Le ministre chargé du Budget, Edith Clémence Yaka, a rappelé qu’étant la plus grande régie financière qui mobilise, à elle seule, environ 900 milliards de F CFA par an, les enjeux sont très énormes et les agents sont très conscients du rôle qui les attend, d’où une nécessité de la rétrospection sur les actions antérieures en vue de tirer le meilleur profit. « On n’est jamais jugé sur un bilan, mais toujours sur sa capacité à se projeter dans l’avenir », estime le ministre, paraphrasant l’ancien ministre français Philippe Douste-Blazy. Elle a invité les participants à cultiver l’esprit de partage et de critiques constructives durant les séances de réflexion qui vont durer deux jours.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net