Dori : Des femmes leaders renforcent leurs capacités dans la promotion de la paix
Le consortium Solidar Suisse - UFC-Dori a organisé, ce 22 octobre 2019 à Dori, une session de formation, d’échange et de partage au profit de femmes de différentes confessions religieuses. Cette formation avait pour but d’outiller et de renforcer les capacités de ces femmes leaders dans le milieu religieux ou du développement, afin qu’elles puissent animer des échanges sur la promotion de la cohésion sociale dans leurs localités.
Conscient du rôle primordial que joue la femme dans la société, le Comité d’action communautaire (CAC) de Djibo a mis en œuvre un programme d’activités dans le cadre de la promotion de la cohésion sociale, de la paix et du dialogue inclusif. Ces activités sont exécutées dans les quatre provinces de la région du Sahel. Au regard de la pertinence de ses activités, le CAC de Djibo a eu la confiance du consortium Solidar Suisse - UFC-Dori qui est leader dans la promotion de la paix, du vivre-ensemble et du dialogue inclusif.
Ces 22 et 23 octobre à Dori, des femmes leaders dans la promotion du dialogue inclusif, venues de Djibo, Sebba, Markoye, Arbinda et Seytenga, se sont réunies pour renforcer leurs capacités à travers des sessions d’échanges et de partage d’expériences en matière de promotion de la cohésion sociale. A cette rencontre, les participantes ont eu droit à des communications animées par un spécialiste musulman et un spécialiste chrétien, sur le thème « Contribution de la femme musulmane ou chrétienne dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans son milieu de vie ».
Ces communications étaient surtout basées sur les livres saints à savoir la Bible et le Coran. L’éducation des enfants a été aussi mise en relief dans les communications. Quant à la communication sur les droits de la femme et les besoins et droits fondamentaux de l’enfant, elle a été présentée par Lassané Ouédraogo, directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Sahel.
Dans sa communication, il a recommandé de permettre à l’enfant de bien vivre, de satisfaire son besoin de se développer sur les plans physique, intellectuel et moral. Par exemple, il ne faut pas attendre que l’enfant soit malade avant de le soigner. Il faut privilégier les actions préventives : vaccinations, utilisation de moustiquaires imprégnées, alimentation saine et équilibrée, etc.
A l’issue des communications, les femmes ont présenté des exposés, notamment sur la paix, la cohésion sociale, le dialogue islamo-chrétien, les droits de la femme et de l’enfant.
Pour François Paul Ramdé, coordonnateur de l’UFC-Dori, ces femmes leaders, une fois leurs capacités renforcées, pourront continuer à faire de la promotion de la paix et du dialogue inclusif leur cheval de bataille dans leurs localités, à travers des animations.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori