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<I>Une lettre pour Laye</I> : Omar Bongo à Mariam Touré

Publié le vendredi 19 août 2005 à 13h25min

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Cher Wambi,

Grâce aux efforts du gouvernement, à l’aide des partenaires au développement, et à l’apport inestimable de deux de nos opérateurs économiques, Mme Alizet Gando et M. Inoussa Kanazoé notamment, l’on parlera bientôt de la crise alimentaire au Burkina Faso au passé, malgré les deals honteux effectués par certains responsables administratifs des provinces les plus durement affectées.

Mais ne jubilons pas trop vite, car à peine la famine passée que voici le choléra dans nos murs, qui fait déjà des victimes tant à Ouaga que dans les villes environnantes. C’est à n’y rien comprendre, cher cousin.

Et d’où qu’elle sort cette affaire-là ? Pour ta propre gouverne et celle des villageois de Laye, sache que le choléra est causé par un bacille provoquant une infection intestinale aiguë. La suite, comme on peut le constater, ce sont les vomissements et les diarrhées, qui peuvent conduire à la mort.

Il se contracte par voix digestive (eau, aliments souillés), par défécation et par contact avec le malade. Cette maladie est apparue depuis la nuit des temps en Asie et, ensuite, en Afrique du Nord. Le Burkina Faso, alors Haute-Volta, a connu sa première épidémie de choléra, sauf erreur ou omission, pendant l’hivernage de l’année 1973.

Je me rappelle encore, comme si c’était hier, que le premier quartier atteint dans notre capitale est Zogona qui, à l’occasion, avait été placé sous le régime de la quarantaine.

Il était strictement interdit d’y entrer, pour ceux de l’extérieur, et ceux qui y vivaient étaient consignés à résidence. Mais avant, au milieu des années 50, notre pays a été frappé par une épidémie de grippe qu’on disait venue de Hong Kong. Elle ne tuait pas, contrairement au choléra, mais vous abattait physiquement. La thérapie en vogue à l’époque était la consommation du Rhum. Ce fut à l’occasion que certains El hadj goûtèrent pour la première fois au Rhum Mangoustan, pour se racler la gorge.

Pour revenir à la présente épidémie de choléra, tu voudras bien informer les parents au village que pour éviter d’attraper la maladie, sept mesures s’imposent, à savoir :

- Consommer de l’eau saine ;
- protéger les aliments contre les mouches ;
- désinfecter les fruits et légumes avant de les consommer ;
- se laver les mains au savon et à l’eau propre avant chaque repas et après être allé aux selles ;
- se tailler les ongles ;
- désinfecter régulièrement les bouilloires servant aussi bien pour les ablutions que pour aller aux toilettes ;
- maintenir les latrines publiques et familiales propres.

Comme tu le sais, cher cousin, l’hygiène n’est pas la chose la mieux partagée dans la cité, mais il faut choisir.

Vivre et manger propre, ou périr. Les fortes pluies qui s’abattent ces jours-ci sur le village ne sont pas pour arranger les choses, l’absence de caniveaux et, le plus souvent, l’incivisme des populations provoquant une stagnation des eaux sales.


Parlant des pluies, cher cousin, si la tendance se poursuit, nous connaîtrons enfin l’autosuffisance alimentaire au terme de la présente campagne agricole. En tout cas, dans les régions du Centre, du Plateau central, de l’Est, du Centre-Sud, du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins, il pleut des hallebardes depuis début août. Il y a vraiment bien longtemps que nous n’en avons pas vu de pareil.

A titre illustratif, grâce à la disponibilité de la Représentation de l’ASECNA au Burkina Faso, à qui je dis un grand merci au passage, je pourrai désormais te communiquer les relevés pluviométriques de la semaine, et ce jusqu’à la fin de la saison hivernale. Ainsi, dans la semaine du 11 au 17 août 2005, les quantités d’eau enregistrées dans les principales villes du pays sont les suivantes :

Dori : 29,6 mm ; Ouahigouya : 32,4 mm ; Ouagadougou-aéro : 40,9 mm ; Dédougou : 60,5 mm ; Fada N’Gourma : 44 mm ; Bobo-Dioulasso : 32,8 mm ; Boromo : 18,1 mm ; Pô : 35,1 mm ; Gaoua : 45,1 mm ; Bogandé : 45,7 mm. Maintenant que les dieux de la pluie exaucent quotidiennement nos prières, cher cousin, au travail donc !


Alors qu’à travers le Burkina profond les paysans suent à grosses gouttes, accaparés qu’ils sont par les travaux champêtres, les animateurs de la scène politique, eux, se livrent à leur jeu favori. Eu égard aux échéances électorales qui se profilent à l’horizon, chacun tente de libérer son génie créateur pour en tirer le plus grand profit. Car, en vérité, je te le dis, aller à la rencontre des électeurs sans programme de développement si ce n’est le "votez moi", c’est aller vers le "gombo".

Est-ce cela qui fait naître un candidat chaque jour pour la présidentielle du 13 novembre ? J’attends qu’on me prouve le contraire. Si la présidentielle de 1998 a fait de certains des riches à millions ou des ministres d’Etat, pourquoi pas moi cette fois-ci ?

De nos jours, ils sont au moins une quinzaine de candidats déclarés à la présidentielle 2005, promettant tous au peuple burkinabè ciel et terre, au-delà des contes et des légendes. De sources dignes de foi, un autre pourrait très bien jaillir des partis sankaristes . Mais sais-tu qui ? Nayabtigoungou Congo Emmanuel Kaboré du Mouvement pour la tolérance et le progrès (MTP). A ce qu’on me confie, les dossiers de sa candidature seraient déjà très avancés. Alors, au suivant de ces messieurs !


Encore une démission des rangs du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ? Oui ! Et le partant a pour identité Ouédraogo Hamado, responsable coutumier de Na-Maas-Naaba, secteur n°17, arrondissement de Boulmiougou/Ouagadougou, qui migre à l’ADF/RDA de Me Gilbert Noël Ouédraogo pour les raisons suivantes :

"- Le CDP, à travers l’Arrondissement de Boulmiougou, a semé la division au sein de la population ;
- le CDP, à travers ses multiples commissions d’attribution de parcelles, ne respecte plus les responsables coutumiers que nous sommes ;
- le maire de la ville de Ouagadougou a brutalisé les habitants de ma zone le 21 juillet 2005 en ma présence : messieurs Yanogo Djibril et Mandé Moussa étaient témoins".

Décidément, cher cousin, on ne comprend toujours pas pourquoi, lorsqu’un militant quitte son parti, il veuille nécessairement que la presse s’en saisisse, que tout le monde en soit informé ; pourtant, lorsque ce même militant adhérait à son parti, il n’a nullement jugé opportun de consulter qui que ce soit, en tout cas pas la presse. Qui pis est, celui qui m’a fait parvenir cette note estime que le CDP, à travers ses multiples commissions d’attribution de parcelles, ne respecte plus les responsables coutumiers.

Qui les avait invités sur le terrain politique ? C’est à n’y rien comprendre. Peut-être que le sieur Hamado Ouédraogo voulait qu’on lui confie exclusivement le rôle d’attribuer les parcelles ! Un vieux sage disait fort à propos que quand on entre en politique, on donne volontiers souvent des coups de coude, mais il faut surtout accepter de recevoir aussi de temps en temps des coups de pied. C’est la règle du jeu.


Comme tu le sais bien, le 17 juin dernier, trois élus du PAREN de Laurent Bado démissionnaient de cette formation pour rejoindre l’ADF/RDA. Mais le parti que dirige Gilbert Ouédraogo sera-t-il le dernier point de chute de Stéphane Wenceslas Sanou, Bema Raphaël Bado et Joséphine K. Drabo ?

Le doute est permis quand bien même le député Sanou, qui aspire à un poste ministériel, saurait mieux que quiconque que son ambition n’est réalisable que si et seulement s’il reste à l’ADF/RDA. Autrement dit, si comme on le susurre, l’élu de Bobo crée son parti à lui, il s’éloigne tout de go d’un strapontin.

Et plus que tout, il faudrait que lors de ses sessions ultérieures, l’Assemblée puisse se pencher très sérieusement sur cette situation nauséabonde qu’est le nomadisme parlementaire. Il y va un peu de la pérennité, voire de la survie du jeu démocratique.


Cher Wambi, dans ma lettre missive en date du 12 août 2005, je t’avais fait cas d’un monsieur qui souffrait le martyr suite au viol de sa fillette de 12 ans. Cela m’a valu une interpellation de la gendarmerie, non pas pour me reprocher d’en avoir parlé, mais de ne les avoir pas approché pour entendre leur version des faits. C’est le chef d’état-major de la gendarmerie en personne qui m’a fait ces griefs, avant de me faire introduire chez le commandant de brigade, l’adjudant-chef Nabiga Ouédraogo.

Assisté de son esclave de Samo, pardon son adjoint, l’adjudant Oumarou Koussoubé, ils ont porté à ma connaissance le contenu du dossier, du moins ce qui pouvait l’être. Sans entrer dans les détails, sache que le père de la victime, inspecteur du Trésor de son état, dans le récit qu’il m’a fait de l’affaire, ne m’avait pas dit toute la vérité. Comme je te l’avais dit, il est allé porter plainte contre le violeur à la gendarmerie, le jour-même de la commission du viol, le 30 juin 2005, et en est reparti avec une réquisition pour l’hôpital.

Cependant, alors que les pandores attendaient les résultats des examens demandés pour la constitution du dossier, le monsieur ne s’est plus manifesté. Deux semaines plus tard, dans la vérification des instances, le commandant de brigade, constatant que celle relative au viol n’avait pas été exécutée, interpelle et instruit l’officier de police judiciaire (OPJ) en charge du dossier de convoquer le plaignant.

Ce qui fut fait, non sans difficultés ; car suite à un coup de fil passé à son service, son seul contact dont disposait la gendarmerie, l’OPJ s’est entendu dire que cela faisait une semaine que monsieur l’inspecteur était absent de son bureau. Quand ils ont réussi à mettre la main sur lui, il leur a assuré qu’il avait pu faire les examens ; mais que seulement le médecin lui a donné un rendez-vous qu’il n’a pas pu respecter, étant pris par l’examen des avant-projets du budget.

A cela, il faut ajouter l’absence de sa fille de son domicile. Ce sont là des arguments qu’il a avancés pour justifier son silence après la réquisition et qui n’ont pas manqué d’énerver le chef d’état-major de la gendarmerie. Il a qualifié ces comportements de ceux d’un mauvais père. Comme tu peux le constater toi-même, ce qu’il a dit des médecins n’est pas exact.

En tout cas à en juger par son attitude. Il m’est également revenu qu’il est allé, après la plainte, exiger de l’auteur du viol, qui se trouve être son ami intime et le médecin de sa famille, 45 000 FCFA pour n’en obtenir que 15 000. Bref, les tests anti-VIH/Sida et de grossesse, heureusement, donnent des résultats négatifs.

Quant au présumé auteur du viol, qui nierait le crime à lui reproché, il est en train de méditer sur son sort à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) depuis le mardi 16 août, ayant été déféré sous nos yeux.


Te souviens-tu de Mamio ? C’est une statuette de fécondité volée en 1991, retrouvée en 1997 en Allemagne et ramenée à Ouré (département de Pobé Mengao, province du Lorum) le 16 décembre 2001 sur instigation du Pr Jean-Baptiste Kienthega. Ces jours-ci, on parle encore de Mamio.

Rassure-toi, elle n’a pas disparu de nouveau. C’est un cinéaste qui est en train de mettre la dernière main sur un film documentaire qui raconte son aventure intercontinentale extraordinaire. Le film, intitulé "Mamio, la mésaventure d’une déesse", fait d’une pierre deux coups puisqu’il évoque le trafic illicite de statues (pierre et terre cuite) et de masques dans les provinces du Soum, de l’Oudalan, de la Sissili, du Ziro, du Poni, du Kadiogo, ainsi qu’au Niger.

"Mamio, la mésaventure d’une déesse" a été réalisé par Nissi Joanny Traoré, ce cinéaste déjà auteur du long métrage "Sababu" et du court métrage "L’autre école". La sortie du film est prévue dans une dizaine de jours, en début septembre. Parmi les partenaires figurent des institutions tels l’université de Ouagadougou, l’Union européenne, le PSIC, le WAMP et le Bureau de la coopération suisse.


Maintenant que tu as hâte de découvrir le contenu du carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je te propose de l’ouvrir avec moi.

- Depuis la révocation du maire de la commune de Koudougou, M. Marcelin Yaméogo, l’intérim est assuré par le premier adjoint, Désiré Yaméogo. A ce dernier, MM. Eugène Kiemdé et Athanase Yaméogo, respectivement président de la Commission permanente des Affaires économiques et financières, et président de la Commission permanente des Affaires générales du Conseil municipal de Koudougou, ont adressé une correspondance en date du 16 août 2005.

Objet : Convocation d’une session extraordinaire du Conseil municipal, le mercredi 23 août 2005, à l’effet de débattre de la révocation du maire Marcelin Yaméogo. Que se profile-t-il à l’horizon ? Attendons de voir.

- A l’édile de la capitale, le Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTAB) a adressé une demande d’appui pour la réorganisation et le bon fonctionnement de leur secteur d’activité. Mais qu’attendent-il de Simon Compaoré ?

Voici ce qu’ils disent :
- Le problème de parking de taxi à Rood Woko, nous souhaitons qu’un endroit nous soit réservé à cet effet dans le cadre de la réfection de ce marché ;
- les têtes de taxi au lieu de stationnement des taxis dans la ville de Ouagadougou, surtout dans le centre-ville ; le manque criard de ces lieux oblige les taximen à stationner sans contrôle aucun au détriment des autres usagers de la route ;
- le transport de bagages ou colis par les taximen à travers la ville ; nous souhaitons obtenir une autorisation pour le faire avec un engagement ferme de ne pas exagérer ou nous substituer aux taxis bagages ;
- l’insécurité grandissante dans la ville de Ouagadougou affecte aussi bien les passagers que les taximen ; deux taximen ont été poignardés il n’y a pas longtemps ; les constats ont été faits par le commissariat de Bogodogo et par la gendarmerie de Nongremassom, sans suite jusqu’à nos jours. Nous souhaitons que les agents de sécurité acceptent de travailler avec les taximen afin de juguler un peu ce fléau ;
- de nos jours, les contrôles de vos agents de sécurité se font tous les jours sans discernement ; car lors d’une de nos rencontres, vous avez pu nous dire que les contrôles de la police municipale devraient se limiter au stationnement, à la patente et au permis de conduire ; mais force est de constater que vos agents vont jusqu’à demander à voir l’assurance et la visite technique. Nous souhaitons que les contrôles de vos agents concernant les pièces sus-désignées soient périodiques et non permanents ;
- dans le cadre de la lutte contre le banditisme dans notre cité, les deux structures syndicales des taximen, à savoir le SYNTAB et le SYTAXSO, ont convenu de s’unir et d’organiser ensemble un contrôle général pour le recensement de leurs militants, toute chose qui leur permettra de démasquer les taximen clandestins et autres personnes de moralité douteuse œuvrant dans cette filière.

De tout ce qui précède, monsieur le maire, nous savons compter sur votre constant appui à nos côtés pour la résolution de nos préoccupations et pour l’aboutissement de notre combat contre le banditisme. Nous souhaitons vous rencontrer les jours à venir et selon votre convenance pour un entretien à cet effet. Recevez, monsieur le maire de la commune de Ouagadougou, l’expression de nos sentiments respectueux.

Pour le SYNTAB

Le président : Kaboré Amadou

Pour le SYTAXSO

Le secrétaire général : Compaoré Issouf


- Le président El hadj Omar Bongo Ondimba de la République du Gabon, en exclusivité sur Africable, le dimanche 21 août à 21h 30. Après le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, c’est El hadj Omar Bongo Ondimba, connu pour son franc-parler habituel, qui répond sans détours aux questions de journalistes chevronnés : Vanessa Mariam Touré du Burkina Faso et Mamadou Lo N’Dieguéné du Sénégal.

Entre autres questions :
- la politique au Gabon, sa famille, l’opposition, sa longévitié au pouvoir, la prochaine élection présidentielle ;
- l’économie gabonaise, les nouveaux partenaires (Inde, Chine) ;
- la médiation africaine (Côte d’Ivoire, Togo, etc.) ;
- l’intégration africaine, le NEPAD ;

- la réforme de l’ONU, la dette africaine ;
- la France, l’Afrique et le Monde. "La grande interview" sera diffusée le dimanche 21 août 2005 à 21 heures GMT. "La grande interview" a été réalisée en collaboration avec les Télévisions nationales du Sénégal (RTS) et du Burkina (TNB).


- Depuis la Belgique, Duquesne Sonia s’adresse au ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Burkina, Boureima Badini. Son vœu : l’abolition de la peine de mort au "Pays des hommes intègres". S’il est vrai que les dernières exécutions capitales au Burkina Faso remontent à 1979 dans l’affaire des coupeurs de tête, il demeure que des condamnés attendent dans l’anti-chambre de la mort, au nombre desquels les assassins de Mme Monique Meyer et du Frère Garcia. Que dit la lettre ?

Monsieur le ministre,

"Je vous écris dans le cadre d’une campagne pour l’abolition de la peine de mort dans les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie, lancée par Amnesty International le 10 octobre 2003.

Depuis l’adoption en 1948 de la déclaration universelle des droits de l’homme, premier texte international qui proclame que "tout individu a droit à la vie", plus de deux tiers des pays ont aboli de jure ou de facto la peine de mort. On note la même évolution en Afrique de l’Ouest où, en un peu plus de dix ans, les pays abolitionnistes de jure ou de facto sont passés de 1 à 10 et où, le 10 décembre 2004, le Sénégal a aboli la peine de mort pour tous les crimes.

Si aucune exécution n’a eu lieu au Burkina Faso depuis la fin des années 1980, des condamnations à mort continuent d’être prononcées par les instances judiciaires, y compris tout récemment en juin 2005. En avril 2004, le Burkina Faso a ratifié le statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale.

Une mise en œuvre efficace de la Cour pénale internationale exige la mise en conformité du droit pénal national avec le Statut de Rome, qui prévoit que le peine maximale que la Cour peut prononcer est une peine d’emprisonnement à perpétuité. Amnesty International considère qu’il ne conviendrait pas que les tribunaux burkinabè prononcent une peine plus lourde que celle choisie par la communauté internationale pour les actes de génocide, crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre.

C’est pourquoi je vous demande d’abolir définitivement la peine de mort dans votre pays en ratifiant le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Je vous prie d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma haute considération.

Duquesne Sonia

Av. du Fond Marie Monseu.44

1330 Rixensart

Belgium


- Les anciens élèves du lycée Rialé/Ancien CEG de Tenkodogo seront en communion le samedi 27 août 2005 à partir de 10h 00 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). Cette prise de contact de toutes les promotions vise la mise en place de l’Amicale des anciens élèves dudit établissement.

Sûrement que les Seydou Bouda (ministre de l’Economie et du Développement), Eddie Komboego (Expert-comptable), Noël Sourweima (député), Nestor Bassolet (DG de la CARFO) et autre Kamponé Karfo de l’OST ne manqueront pas à l’appel.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

Observateur Paalga

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