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<I>On Murmure </I> Bobo-Dioulasso : 10 ans d’interdiction de séjour pour le faux prêtre pédophile

Publié le mercredi 27 juillet 2005 à 07h51min

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Dans notre édition du lundi 18 juillet 2005 nous nous faisions l’écho de l’arrestation par la brigade ville de gendarmerie au secteur 21 (Colsama), de Bobo-Dioulasso d’un Français de 65 ans pour pratique de pédophilie sur fillettes. François Daniel Georges puisqu’il s’agit de lui se réclamait prêtre de l’église catholique mais en vérité c’est une couverture pour acquérir la confiance de son entourage et mieux exercer sa basse besogne.

A la barre du tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso le vendredi 22 juillet dernier, il reconnaîtra les faits. Devant le juge, il avoue avoir entretenu des rapports sexuels avec l’une des fillettes de 13 ans. « Par contre son supposé complice Kokou Farma, transporteur de son état et par l’entremise de qui, il a obtenu ses filles depuis le village de Kassité dans le département de Loropéni, dit tout ignorer des pratiques du « prêtre ».

Pour lui, il s’agit d’un serviteur de Dieu qui avait besoin d’aide et c’est tout. C’est donc à sa demande qu’il a fait venir Kossia Owèrè Farma 10 ans, Mariam Farma 11 ans et Clémentine Farma 13 ans au côté du Français. Ces filles ne quittaient jamais la concession du « prêtre » a-t-on appris que le dimanche pour l’église.

Les jours ordinaires, François Daniel Georges organisait deux « séances de prières » à midi et le soir au cours desquelles les fillettes étaient en tenue d’Eve et s’adonnaient ainsi à son sport favori, les attouchements. Le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso après avoir entendu les fillettes, les témoins et l’accusé a prononcé une condamnation contre le sexagénaire français. Celui-ci a écopé de six mois d’emprisonnement avec sursis et de dix ans d’interdiction de séjour au Burkina Faso. Ce qui voudrait dire qu’en principe il est sous le coup d’une expulsion. Jusqu’au samedi 24 juillet dernier, il était toujours détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso.


* Le président de l’Assemblée nationale reçoit une pétition contre « les abus de la commission d’attribution des parcelles de Pissy »

Il est parvenu à Kantigui copie d’une pétition signée par des centaines d’habitants du secteur n°17, à visage bien découvert... Cette pétition est parvenue, selon nos informations, à la table du président de l’Assemblée nationale. Nous vous la publions...

A Son Excellence monsieur le président de l’Assemblée nationale

Pétition contre les abus de la commission d’attribution des parcelles à usage d’habitation du secteur n°17 (Pissy).

Monsieur le président,

Par la présente, nous résidants de la section 324, 323, 317 et 318 du secteur n°17 Pissy, prenons l’engagement de porter à votre connaissance à travers cette pétition, les abus que nous avons subis et que nous continuons de subir consécutivement aux opérations de lotissement de notre zone. Toutes nos doléances reposent sur des preuves tangibles et vérifiables, que nous exhiberons en temps convenable car nous n’accusons pas en l’air ou pour le plaisir de le faire. Les abus sus-visés se sont traduits par des spoliations massives et systématiques avec des destructions d’habitats, mesures arbitraires prises par la commission d’attribution des parcelles à usage d’habitation du secteur n°17. Nous en voulons pour preuves les nombreux sans-abri qui continuent de s’interroger aujourd’hui ou poser l’oreille ; la scolarité d’une multitude d’enfants interrompue parce que leurs parents ont été sommés de vider les lieux et vu la grande distance entre les établissements de ces enfants et leur habitat provisoire, ils se sont vus contraints de mettre un terme à leur scolarité.

Lesdites exactions ont été perpétrées notamment dans lesdites sections par la commission d’attribution des parcelles à usage d’habitation (aujourd’hui dissoute).

Ces abus ont occasionné d’importants préjudices à notre encontre. Monsieur le président, ayant foi en votre disponibilité et en votre sens des responsabilités, nous avons décidé de vous faire part des difficultés que nous vivons depuis le 11 novembre 2004 dans l’espoir de vous voir œuvrer afin que nous puissions entrer dans nos droits. Nous croyons à l’égalité des droits entre tous les citoyens burkinabè et la vocation de la loi à assurer à tous une égale protection en vue de prévenir et de réprimer toutes atteintes graves ou tous empiétements illégitimes aux droits des autres. Nous exigeons que les préjudices occasionnés par la commission d’attribution des parcelles, soient réparés par elle ou par qui de droit, notamment la restitution des parcelles arbitrairement confisquées et toutes les parcelles ayant fait l’objet de stellionats, de spéculations foncières...

Nous exigeons également que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur aux membres de l’ex-commission d’attribution des parcelles à usage d’habitation du secteur n°17 (Pissy), afin qu’ils répondent des dommages qu’ils ont infligés à la population. Nous demandons en particulier que la redistribution des parcelles soit effectuée dans les règles de l’art c’est-à-dire en vertu des prescriptions légales et réglementaires y afférentes, afin que toutes les personnes qui ont satisfait aux conditions qui ont été initialement posées par les autorités municipales puissent entrer dans leurs droits. Nous ne saurons conclure sans demander aux autorités compétentes d’exiger à toutes fins utiles, de la commission, une explication claire, détaillée avec preuves à l’appui sur l’accroissement soudain et exponentiel de leur patrimoine. Nous vous prions d’agréer Excellence, l’expression de notre parfaire considération.

Ouagadougou, le 28 juin 2005


* Le collectif « Devenons citoyens » veut rencontrer la mouvance présidentielle

Il est parvenu à Kantigui que le collectif « Devenons citoyens » (CDEC) s’apprêterait à rencontrer les différentes coalitions politiques burkinabè. Selon les informations reçues, cette initiative vise, d’une part, à établir les bases d’une confiance mutuelle nécessaire au dialogue démocratique entre société civile et société politique, d’autre part, à créer les conditions d’une collaboration saine et constructive entre les acteurs autour du processus électoral. A travers ces rencontres, le CDEC veut prévenir le déficit de dialogue démocratique, cause des nombreux échecs de processus électoraux dans les Etats. La toute première rencontre qui se tiendra le vendredi 29 juillet 2005, va se dérouler entre le CDEC et les partis de la mouvance présidentielle. Kantigui se réjouit de cette initiative et espère que ces rencontres constitueront effectivement un ferment pour le dialogue démocratique.

* Terminal fruitier : toujours non fonctionnel

Kantigui constate que depuis l’inauguration du terminal fruitier de Bobo-Dioulasso, celui-ci n’est toujours pas fonctionnel. Et pourtant, son inauguration avait coïncidé avec le début de la campagne des mangues notamment. Kantigui qui souhaite que ce terminal soit enfin fonctionnel est au dépit de voir des mangues et d’autres pourrir sur les marchés et autres places.

* Lettre ouverte au ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie

Kantigui a reçu d’un citoyen de Tanghin - Dassouri, une lettre ouverte au ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie au sujet d’un projet d’électrification de sa commune. Nous vous proposons l’intégralité de la lettre.

Monsieur le ministre,

Certainement que nous n’aurions pas eu la chance d’obtenir à brève échéance, un rendez-vous avec vous, au regard de la date si proche de vos vacances d’une part et d’autre part des occupations qui peuvent être les vôtres, en cette veille de présidentielle. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes saisi de notre plume pour vous traduire nos préoccupations du moment. La joie des populations de Dassouri a été grande, lorsqu’elles ont appris la nouvelle de l’électrification prochaine de la ville. Joignant l’acte à la parole, les promoteurs de l’opération d’électrification (Etat ou particuliers) ont procédé à l’implantation des poteaux en bois rustres d’à peine 2,20 m de haut, fait les branchements, un box construit pour servir de guichet de paiement. Près de 2 ans après plus rien. Point de courant. Place aux rumeurs les plus folles.

L’électrification des zones rurales de notre pays, si nous ne nous abusons, est une des composantes des actions de notre gouvernement dans sa politique de lutte contre la pauvreté. Située sur la nationale n°1 à quelques encablures de Ouagadougou, Dassouri une fois éclairée, verra naître toutes sortes d’activités lucratives génératrices de revenus pour ses braves populations. Entre autres activités on peut citer : la restauration, l’ouverture de maquis, d’auberges, d’ateliers de dépannages de routiers, etc. C’est pourquoi, convaincus des retombées bénéfiques de l’opération sur la population, nous avons du mal à comprendre les raisons profondes de l’arrêt des travaux d’électrification.

Aussi avons-nous estimé monsieur le ministre, que l’initiative de vouloir électrifier Dassouri vienne du gouvernement, d’un particulier ou d’un groupe d’opérateurs, vous êtes en votre qualité de chargé de ce département la seule personne habilitée à nous donner les raisons profondes de cet arrêt des travaux, qui inquiète vraiment.

Dans l’attente de votre lumière, laquelle viendra éclairer les actions des vaillantes populations de Dassouri, nous vous prions d’agréer monsieur le ministre, l’expression de nos salutations les meilleures. Bonnes vacances monsieur le ministre.

* Le torchon brûle entre les travailleurs du lycée communal de Réo et son autorité de tutelle

Dans le Sidwaya du 6 juillet 2005, Kantigui faisait état d’un malaise entre les travailleurs du lycée communal de Réo et la délégation spéciale communale, leur autorité de tutelle. Au conseil des ministres du 20 juillet, Kantigui apprend le départ du préfet, président de la délégation spéciale. Dans ce contexte, les travailleurs du lycée communal portent ouvertement les griefs contre l’autorité de tutelle. Lors d’une grande réunion de crise, le préfet a pris l’engagement de prendre en compte dans le budget 2004 - 2005, les avancements promis, le règlement définitif des allocations familiales, le règlement à tempérament d’arriérés à la CNSS, etc. Et pourtant, constate Kantigui, les recettes attendues du lycée ont été réalisées au-delà de 90% cette année. Durant toute l’année scolaire 2004 - 2005, les autorités communales se seront malgré cela, livrées à un jeu d’esquives... Pendant ce temps, les travailleurs sont baignés dans le désespoir total sur fond de colère. Et « ça gronde » de plus en plus du côté de ces travailleurs où il serait question d’actions vigoureuses pour manifester leur mécontentement.

* La coupe régionale de l’Unité des Hauts-Bassins en football ce dimanche 31 juillet à Bobo-Dioulasso

Annoncé pour le samedi 30 juillet 2005, le lancement de la coupe régionale de l’Unité des Hauts-Bassins en football aura finalement lieu le dimanche 31 juillet 2005 à partir de 15 h sur le terrain de l’USFRAN à Bobo-Dioulasso. Kantigui qui a « capté » le changement de date en dernière minute, salue l’initiative du promoteur de la coupe de l’Unité, qui n’est autre que le président du Conseil économique et social (CES), M. Thomas Sanou.

La coupe régionale de l’Unité des Hauts - Bassins, qui connaîtra son épilogue le 15 août prochain, donnera l’occasion à huit (08) formations issues des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy de s’affronter dans la fraternité, en toute sportivité. C’est sportivement donc que Kantigui souhaite que le meilleur gagne.

* Pluies provoquées : l’exemple du Burkina Faso fait école au Sénégal

Kantigui a appris que le président sénégalais Me Abdoulaye Wade était le 21 juillet 2005 à l’aéroport de Dakar pour recevoir les explications sur le programme des pluies provoquées et sur les moyens aériens d’intervention. Il a visité les locaux du centre de commandement de ce programme appelé « Bawnan ». Ce programme a été mis en place avec l’appui du Maroc. Selon le chef de l’Etat sénégalais, c’est en s’inspirant de l’exemple de « l’Opération Saaga » du Burkina Faso qu’il a décidé de mettre en place un programme sénégalais avec l’assistance matériel et technique du Maroc. Ce programme connaît déjà des résultats. Kantigui se réjouit de l’initiative prise par le Sénégal et constate que dans maints domaines le Burkina Faso donne l’exemple aussi bien dans la sous-région que dans le monde.

* Des jeunes députés soutiennent Blaise Compaoré

Kantigui a ouï dire que des députés du parlement des enfants avec à leur tête Ouséni Fayçal Nanéma entendent s’impliquer activement pour la victoire du candidat Blaise Compaoré à la présidentielle du 13 novembre prochain. Ces jeunes députés organisent samedi 30 juillet 2005, l’assemblée générale constitutive du comité national pour la victoire éclatante du président Blaise Compaoré (CNVBC). Cette assemblée générale verra la participation de la coordination des étudiants CDP. A l’ordre du jour de cette assemblée générale, l’amendement et l’adoption des textes fondamentaux, l’élection du bureau national et surtout la mise en place du comité d’organisation des 18 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré.

* Un homme enterré avec 3 têtes d’ânes

Kantigui a appris que la population de Kouria, village situé dans la province du Boulkiemdé était très désemparée le 13 juillet dernier, jour du marché de Kouria. En effet, des voleurs dérobèrent 3 ânes appartenant à des paysans de Kouria. Sur investigation de la population, les voleurs au nombre de 2, sont pris en train de vendre au marché de Kouria, la viande des animaux volés. La population décide alors de conduire les 2 voleurs à la gendarmerie de Boussé. L’un des voleurs qui venait de sortir de la prison tente de fuir en cours de chemin. La population qui n’entendait pas le laisser s’échapper après son forfait le battit à mort. Ce dernier fut enterré sur le champ avec les 3 têtes d’ânes.

* Changement de directeur au CCF/Henri Matisse

Le Centre culturel français Henri Matisse de Bobo-Dioulasso pourrait changer de directeur dans les jours à venir. C’est ce qui a été rapporté à Kantigui. Le directeur actuel, Monsieur Laurent Bardou, après avoir passé 4 ans à Bobo-Dioulasso, devrait céder sa place à une dame. Si cela s’avérait Kantigui souhaite déjà une bonne arrivée à la nouvelle directrice à Bobo-Dioulasso.

* Augmentation des frais de scolarité à Bobo-Dioulasso ?

Il est parvenu à Kantigui que les frais de scolarité dans les établissements privés de la ville de Sya pourraient augmenter dès la rentrée prochaine. Les fondateurs se sont rencontrés pour discuter autour de la question il y a quelques semaines et certains pourraient proposer le montant de 70 000 francs comme prix plancher. D’autres se seraient opposés à cette proposition parce que cela ferait pratiquement doubler les frais de scolarité chez eux, chose que les parents auraient du mal à supporter selon eux. En outre, ces derniers estiment qu’avec la crise économique qui touche Bobo-Dioulasso depuis 2002, une augmentation des frais de scolarité vient mal à propos. Ils pensent également qu’à l’école, les fondateurs se seraient séparés en queue de poisson, scindés en deux groupes, les pro augmentation et ceux qui sont contre, a appris Kantigui. Aux dernières nouvelles, des notes affichées dans des établissements privés mentionneraient la somme de 100 000 F CFA. Voilà qui risque de donner du tournis à des parents d’élèves, foi de Kantigui.

* Deux ouvrages à portée historique bientôt disponibles

Kantigui a ouï entendre la publication prochaine de deux livres qui porteront sur les Hommes qui ont fait l’histoire politique et sportive du continent africain, ces cinquante dernières années.

Le premier serait intitulé « Mémoire d’Afrique, un demi-siècle après les indépendances : l’Afrique et ses présidents » met en exergue les dates et lieux de naissance (et de décès), les noms, les photos, le parcours politique de tous les deux cent trente cinq (235) chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête des cinquante trois pays depuis les indépendances jusqu’à nos jours. Le second livre quant à lui, s’intitulerait « Stars d’Afrique : ces sportifs africains qui ont fait l’histoire du sport en Afrique ». De même que le premier livre, le lecteur pourra y découvrir les dates, les noms et les photos de cent un (101) sportifs africains, toutes disciplines confondues, leurs talents et leurs palmarès. Kantigui qui a bien tendu l’oreille, a appris que ceci serait l’œuvre d’un citoyen burkinabè et propriétaire de New star republic, un gymnase.

Kantigui se réjouit de cette aventure fantastique de rafraîchissement de la mémoire de jeunes Africains. Il a été également susurré aux oreilles de Kantigui que ces deux ouvrages sont le fruit de cinq ans de recherche et seront tirés à 50 000 exemplaires chacun en version française et anglaise avec des pages publicitaires éditées en quadrichromie pour des entreprises qui voudraient plus de visibilité.

Kantigui souhaite vivement que cette aventure voit rapidement son terme.

Kantigui

Sidwaya

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