En vue d’améliorer les activités de lutte contre le paludisme dans un contexte de changement de politique de traitement avec l’adoption de nouvelles molécules, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), sur financement du Fonds mondial et avec l’appui de personnes ressources, a élaboré un projet de plan intégré de communication. Le plan vise l’implication des décideurs et des communautés, à travers des stratégies de plaidoyer, de partenariat et de mobilisation sociale ; lesquelles stratégies sont d’une importance capitale aux yeux des experts. L’enjeu d’un tel plan est d’améliorer les activités de lutte et de contribuer à influencer positivement les comportements des populations à tous les niveaux.

Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Jean Gabriel Ouango, malgré les efforts dans la prise en charge et la prévention, des tares subsistent. Pour lui donc, la mise en œuvre efficace de ce Plan intégré de communication permettra l’établissement d’un partenariat pour la mise en œuvre d’activités de communication afin d’amener les populations à adopter des comportements préventifs durables.

"L’implication des décideurs et des communautés, à travers les stratégies de plaidoyer, de partenariat et de mobilisation sociale, occupe une place importante. Le plan qui va être validé, comporte des objectifs de communication pour le changement de comportements, des objectifs de mobilisation sociale et des objectifs de plaidoyer", a indiqué Dr Ouango.

La validation du Plan intégré de communication a requis la participation des représentants siégeant au comité de pilotage du PNLP, des membres des directions régionales de la Santé des Cascades, du Centre-Sud, de Ziniaré, de Boromo, de Orodara ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya