Dramane Diallo, secrétaire général adjoint aux revendications du SLCB précise que le syndicat exige le paiement de leurs grades réels. "Nous avons des grades réels qui n’ont jamais été pris en considération depuis l’avènement de SITARAIL en 1995. Ce sont des avancements qui ont été faits du temps de la Société du chemin de fer du Burkina (SCFB). Ils devraient être payés au niveau du salaire actuel payé par la SITARAIL comme pour nos collègues de la Côte d’Ivoire qui, eux, ont bénéficié de leurs grades réels" , affirme-t-il par ailleurs. Quant à l’issue du procès, il se dit confiant parce que convaincu que la justice burkinabè dira le droit.

Il faut préciser que ce sit-in a été une occasion pour les cheminots de "rappeler à l’opinion nationale que la situation des travailleurs de la SITARAIL reste la même depuis l’avènement de la crise ivoirienne le 19 septembre 2002 ". M. Diallo dit que jusqu’à présent, les travailleurs de SITARAIL sont soit en chômage technique indéterminé, soit en situation de suspension de contrat de travail. Les premiers totalisent 32 mois sans salaire pendant que les autres doivent se contenter de "petits contrats de 15 jours renouvelables d’une manière tournante avec SITARAIL qui leur verse un demi- salaire".

Urbain KABORE
Sidwaya