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Développement des Hauts-Bassins : L’apport du PNGT2

Publié le vendredi 20 mai 2005 à 07h49min

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Orodara dans le Kénédougou a abrité le 07 mai dernier la quatrième journée de la mangue. En marge de cette célébration, le deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2) a procédé à la remise de conventions de cofinancement aux Commissions villageoises de gestion des terroirs (CVGT).

Pour cette année 2005, ce sont environ un milliard et demi de nos francs qui ont été mis à la disposition de ces différentes organisations rurales. C’était au cours d’une cérémonie présidée par Salif Diallo, le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques.

Le PNGT2 est un programme du gouvernement burkinabè mis en œuvre à l’effet de réduire rapidement la pauvreté et promouvoir un développement durable à travers trois types d’actions qui sont : le développement des capacités en organisation et gestion des villages et groupes de villages, l’amélioration des conditions de vie par des investissements productifs et des infrastructures socio-économiques dans les campagnes du Burkina et enfin, la préservation et la restauration des ressources naturelles.

Dans toutes les treize régions du Burkina couvertes par le programme, il a été mis en place des coordinations provinciales qui tiennent leur stratégie d’intervention de la stratégie globale du PNGT2, basée essentiellement sur le faire faire. Lancé depuis février 2002 à Gourcy dans la province du Zondoma, ce programme intervient dans les secteurs d’activités tels que l’agriculture, l’élevage, la santé ;

l’environnement, l’éducation, le transport, l’hydraulique, les activités diverses et la gouvernance locale. A travers le PNGT2, des fonds sont ainsi mis à la disposition des communautés rurales afin de leur permettre de s’engager véritablement dans la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

La lutte contre la pauvreté au Burkina, selon les analystes, passe essentiellement par une réduction de la pauvreté de la population vivant en milieu rural et qui représente plus de 94% de la population pauvre au Burkina. Et toujours selon les mêmes analystes, cette réduction doit résulter d’une croissance des revenus du monde rural et de l’amélioration de ses conditions de vie. L’appui à la croissance des sources de revenus actuels telles que l’agriculture et l’élevage reste fondamental et à ce niveau, le PNGT2 demeure à tout point de vue un partenaire privilégié pour les communautés rurales.

Environ un milliard et demi de francs investi dans les Hauts-Bassins

Pour cette année 2005, ce sont au total plusieurs centaines de millions qui sont mis à la disposition des CVGT de la région des Hauts-Bassins par le PNGT2. La province du Houet qui couvre 205 villages a obtenu de ce programme la somme de cinq cent soixante treize millions, quatre cent soixante onze mille franc ( 573 471 000f) cfa.

Le Kénédougou avec 168 villages gagne cinq cent soixante sept millions, deux cent cinquante deux mille francs ( 567 252 000f) cfa et le Tuy qui couvre 99 villages a obtenu la somme de deux cent quatre vingt trois millions, six cent trente neuf mille trois cent quarante et un francs (283 639 341f) cfa. Au total, ce sont 484 villages couverts par le PNGT2 dans les Hauts-Bassins qui obtiennent une somme globale d’un milliard, quatre vingt quatre mille trois cent soixante deux mille trois cent quarante et un francs (1 424 362 341f) cfa.

La remise de ces différentes subventions aux CVGT à Orodara a été l’occasion pour le ministre Salif Diallo d’attirer l’attention des bénéficiaires quant à l’utilisation à bon escient de ces fonds qui dit-il, doivent leur permettre de mettre en œuvre les micro-projets notamment dans le domaine des fruits et légumes et de la production céréalière.

Tout en encourageant les CVGT à faire des choix portant sur des projets productifs, rentables et capables d’assurer un développement durable de la région, il les a invités à redoubler d’effort dans la mobilisation des forces vives et des ressources nécessaires au bon fonctionnement de leurs structures.

Jonas Appolinaire Kaboré

Observateur Paalga

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