Fait remarquable : l’ASJ a réussi au cours de cette caravane qui a débuté le 15 avril, à briser le silence qui entoure les actes de violences sexuelles. Deux cas ont été dénoncés à Bobo Dioulasso dont une fille de 13 ans qui a été violée par un père de famille et 3 cas à Ouagadougou, à en, croire le bilan livré par Dr Berthe Ouédraogo, chargée du Programme protection juridique et socio-économique des femmes et des enfants de l’UNICEF-Burkina. Pour elle, cette caravane organisée en collaboration avec l’UNICEF et le ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale a permis d’atteindre des résultats très satisfaisants.

Dans les 3 localités visitées (Ouagadougou-Boromo-Bobo Dioulasso), plusieurs activités ont été réalisées. au nombre desquelles, une session d’information et de formation des professionnels de media sur le thème, des conférences publiques, des causeries éducatives, des ciné-débats, des émissions radio.

Ces activités auront permis selon les initiateurs, aux communautés à la base (environ un millier de personnes) de mieux appréhender le phénomène et surtout de manifester leur engagement dans la lutte.
Aussi, les populations des différentes localités se sont engagées à mieux éduquer leurs enfants notamment les jeunes filles, à poursuivre la sensibilisation à travers les mouvements associatifs et à dénoncer les abuseurs sexuels.

Des recommandations ont été formulées dans le cadre d’une meilleure coordination de la lutte (voir encadré) Adama Konsimbo, le secrétaire administratif de l’ASJ a marqué sa satisfaction pour les objectifs atteints et a laissé entendre que sa structure ne ménagera aucun effort pour enrayer le phénomène.

Le Pays