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<I>On murmure </I> : Grand prix littéraire d’Afrique noire : mention spéciale à Mahamoudou Ouédraogo

Publié le mercredi 9 février 2005 à 07h50min

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Kantigui a ouï dire que le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mahamoudou Ouédraogo recevra son prix de la "mention spéciale" au 44e Grand prix littéraire "Roogo" sera remise officiellement au mois de mars à Paris.

Décerné par l’Association des écrivains de langue française, le GPLAN vient reconnaître les talents artistique et littéraire du ministre Mahamoudou Ouédraogo.

Kantigui lui adresse ses félicitations.


La session de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou aura lieu du 15 au 21 février 2005

Kantigui a ouï dire que le procureur général Abdoulaye Barry animera, le jeudi 10 février 2005 à son cabinet, une conférence sur la prochaine session de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou qui aura lieu du 15 au 21 février 2005. Outre les questions liées à l’actualité judiciaire, le procureur général évoquera également les affaires que connaîtra la Chambre au cours de sa session. Celles-ci portent sur des détournements de deniers publics, des assassinats, des tentatives d’assassinat, de viol aggravé, de recel, de viols et d’escroquerie. Le moment le plus attendu de cette session sera, sans doute, celui de "l’affaire Saul Traoré". Kantigui se rappelle de cette série de meurtres de jeunes filles qui a endeuillé de nombreuses familles. Il espère que la session de la Chambre criminelle viendra éclaircir les parents des victimes sur les circonstances réelles de l’assassinat de leurs enfants.


Une histoire de chefferie entraîne l’incendie du marché de Latoden

Latoden, localité située à une trentaine de kilomètres de Yako, chef-lieu de la province du Passoré a connu un week-end mouvementé samedi 5 février dernier. Il est parvenu à Kantigui que le marché de la préfecture a pris feu suite à un affrontement entre les deux camps opposés sur la question du "naam" (chefferie). Le samedi 5 février était jour de marché, donc de grande affluence. C’était le jour aussi choisi par un camp pour ses manifestations coutumières pourtant interdites par un arrêté suite à de précédents incidents.

L’on ne déplore pas de perte en vie humaine mais les dégâts matériels sont considérables. Les paillotes du marché ont brûlé et de nombreux commerçants auraient perdu des biens. La gendarmerie de la ville débordée par les événements, a dû demander des renforts de Ouahigouya. Des personnes des deux camps auraient été arrêtées. Kantigui a ouï dire que l’enquête suit son cours pour situer les responsabilités et transférer les auteurs de cet incendie devant la juridiction compétente.

Kantigui constate que depuis l’intronisation de Naba Tigré de Latoden, cette localité est toujours sous tension.


"Shékina : le rêve inachevé", le harlequin burkinabè paraît à la Saint Valentin

Kantigui a remarqué que depuis un certain temps, les Africains "nationalisent" les histoires d’amour.

Après "Adoras" en Côte d’Ivoire, c’est au tour de la collection "Diana" (abréviation de Dian-mögo, dulcinée en langue bambara) de relater "les affaires de cœur " au Burkina Faso. Cette initiative est de l’écrivain burkinabè, Ousmane Djiguemdé et de l’homme de culture français, Jacques Resch. Aussi, la sortie du premier harlequin à la "sauce burkinabè" serait prévue pour le lundi 14 février 2005, jour de la Saint Valentin, moment idéal pour célébrer l’amour.

Baptisé Shékina ou le "rêve inachevé", ce premier roman de la collection célèbre l’amour dans toute sa diversité. Ses initiateurs ont confié à Kantigui que "le cœur du lecteur se mettra à battre dès la première page". Kantigui souhaite que le contenu de cette œuvre soit "tropicalisé" pour que le rêve de "Shékina" ne s’achève pas à l’occidental.


Présidentielle de 2005. les agents PPTE de la Santé soutiennent Blaise Compaoré

Kantigui a intercepté une lettre d’affiliation adressée par des agents PPTE (Pays pauvres très endettés) de la Santé au coordonnateur national des jeunes pour la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005. Au nombre de 3 000 agents, ils réaffirment dans cette correspondance leur engagement inconditionnel et leur solidarité à la structure que dirige Salif Kaboré pour une dynamique d’action. Tout en souhaitant une affiliation avec cette structure, ils entendent travailler main dans la main car, ne dit-on pas que seule l’union fait la force ?


Un compatriote , fier de voir les images de la RTB sur Africable

Kantigui a aperçu une correspondance d’un compatriote vivant au Sénégal adressée au conseiller technique, Ernest Ilboudo du ministère de l’Information pour saluer la diffusion des images de la Télévision nationale sur Africable. Voici in extenso la lettre de Sibiri Michel Ouédraogo.

Monsieur le conseiller technique, bonjour,

J’ai été très heureux de suivre sur Africable, la cérémonie de présentation des voeux à M. le ministre de l’Information retransmise par la RTB.

Je me réjouis des grandes réalisations au niveau de ce département ainsi que du vaste programme annoncé par M. le ministre.

Je vous prie de transmettre au ministre mes chaleureuses félicitations et mes encouragements. Nous avons longtemps souhaité voir la RTB sur satellite et nous avions posé la question au ministre Thiombiano lors d’un de ses passages à Dakar et il avait déclaré que ce sera effectif en 2005. Nous sommes heureux de constater que le rêve est devenu réalité en 2005. C’est avec joie ,soulagement et fierté que nous suivons le journal parlé de la RTB parce qu’il y a quelques jours seuls l’ORTM, la RTI et la RTS étaient sur Africable. Les Burkinabè du Sénégal saluent cette heureuse initiative et loin d’être leur porte-parole, je voudrais seulement que les autorités burkinabè sachent que nous sommes fiers de notre RTB et de notre patrie. Fini "l’enclavement médiatique" ! Une fois de plus, félicitations .

Sibiri Michel OUEDRAOGO


Les élèves-professeurs de l’ex-IDS demandent "pardon" au ministre des Enseignements et au chef du gouvernement.

Kantigui a reçu deux correspondances émanant des "déflatés" de l’Institut des sciences (IDS). Les élèves-professeurs exclus pour indisciplie demandent "pardon" à leur ministre de tutelle, Laya Sawadogo et au chef du gouvernement, Paramanga Ernest Yonli. Ils implorent leur indulgence pour revenir sur la décision de dissolution de l’IDS. Kantigui propose à ses lecteurs, les deux lettres.

Monsieur le Ministre,

Notre grève à l’Institut des sciences n’était pas un refus des cours mais c’était un prétexte pour se faire entendre par son Excellence, car selon le

directeur de l’Institut, l’IDS ne disposant pas de textes, aucune de nos doléances ne pouvait franchir l’enceinte de l’ IDS.

Notre grève n’était pas essentiellement basée sur le pécule mais plutôt un éclaircissement sur notre statut et le règlement intérieur de l’IDS

M. le Ministre, suite à notre expulsion de l’ Institut depuis le 13-01-05 nous n’avons cessé de multiplier les négociations pour une reprise des cours au sein de l’Institut : en témoigne la rencontre que nous avons eue avec l’administration de l’Université à cet effet. Au cours de ladite rencontre, nous avions manifesté notre ferme volonté de reprendre les cours à l’IDS avec les conditions qui étaient mises à notre disposition.

Suite à votre décision de dissoudre l’Institut, nous venons à vous, Excellence, implorer votre clémence pour une réouverture de l’IDS.

Monsieur le Premier ministre,

Suite à la crise constatée à l’Institut des sciences depuis le 6 janvier 2005 et qui a conduit à notre expulsion de l’Institut le 13 janvier 2005 ;

Suite à la décision de dissolution prise par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique dudit institut, M. Laya Sawadogo ; nous élèves-professeurs de l’IDS venons à vous confiants en votre clémence et avons foi que tout n’est pas encore perdu.

Nous voudrions tout d’abord vous présenter nos excuses pour tous nos manquements et vous exprimer notre ferme volonté d’œuvrer pour le bon déroulement de notre formation.

Nous voudrions Excellence, vous dire combien est grande notre vocation d’enseigner. Nous avons foi en votre compréhension, nous avons foi en votre clémence et en celle de toutes les autorités du Burkina car notre pays est un pays qui a su cultiver la tolérance. Oui, le pardon une fois accordée, nous permettra sans doute de ressaisir cette chance que l’Etat burkinabè nous offre en créant l’Institut des sciences .

Nous ne voulions pas que les choses se passent ainsi.

Excellence Monsieur le Premier ministre, en votre nom , au nom de l’autorité de l’Etat burkinabè et au nom de la Journée nationale du pardon, nous souhaitons la réouverture de l’IDS et souhaitons poursuivre notre formation dans les conditions initiales.

Signée les élèves-professeurs de l’IDS


Une crise résolue au CHR de Tenkodogo

Kantigui a appris qu’une crise sociale a trouvé solution au Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo, capitale de la région du Centre-Est. Le personnel de cet établissement s’apprêtait à entamer pendant 8 jours, une opération dénommée "caisse vide" qui consiste à soigner gratuitement tous les patients. Cela pour exiger la satisfaction de sa plate-forme revendicative tenant pour l’essentiel au rappel des indemnités de garde, de risque à des difficultés de trésorerie (environ 120 millions de F CFA) suite à une gestion gabégique de ses anciens responsables. Son actuel directeur se trouve au four et au moulin et fait un travail remarquable dans le cadre d’un plan de relance mis en place à cet effet.

Le doigté du tout nouveau gouverneur de la région du Centre a permis, après une réunion de 6 heures d’horloge, de calmer les esprits et de trouver une solution à l’amiable. En effet, cette réunion a accouché de la a levée du mot d’ordre du personnel car le paiement des indemnités pourrait intervenir fin mars. Une perspective qui réjouit naturellement plus d’un travailleur du CHR de Tenkodogo. Pour un baptême de feu, le gouverneur de la région a su mettre à profit sa longue expérience. La diligence du ministère de la Santé à solutionner cette question est également à féliciter.


Bastonnade du journaliste Urbain Kaboré : Sidwaya porte plainte contre les policiers agresseurs

Dans notre édition n°5213 du jeudi 03 février dernier, nous avons évoqué le calvaire d’un de nos reporters à Bobo-Dioulasso. Parti couvrir l’arrivée des pèlerins de La Mecque à l’aéroport international de ladite ville, Urbain Kaboré s’est vu molesté par un groupe de policiers, son passeport, confisqué. L’atteinte à la liberté de presse était suffisamment grave que la direction générale des Editions Sidwaya avait promis de donner une suite à la bastonnade de son agent permanent dans la ville de Sya. Kantigui a constaté que c’est chose faite. Une plainte en bonne et due forme a été déposée au Tribunal de Grande instance de Bobo-Dioulasso Kantigui suit cette affaire de très près jusqu’à ce que justice soit rendue à notre confrère Urbain Kaboré.


Yagma : les petits malins au frais

Ah qui a dit que les hommes ne savent pas anticiper ! Alors que l’Association des chorales catholiques de l’archidiocèse de Ouagadougou avait mis sur le marché, un répertoire de chants à 600 F CFA, des esprits malins s’étaient donné le temps de faire des copies et attendaient. C’est ainsi qu’à Yagma ce dimanche-là, à coté des répertoires de l’ACCAO bien ficelés, bien présentés, se vendaient d’autres au contenu identique mais à la présentation différente. Heureusement que la vigilance des uns et des autres a permis de démasquer les auteurs. Ainsi donc tous ceux qui ont passé la nuit à photocopier le document et qui ont été appréhendés par les forces de l’ordre ont été conduits en lieu sûr.


Bretelle de Boins Yaar dans le noir

Kantigui a constaté que la bretelle qui passe par Boins Yaar était dans le noir en début de semaine. Et coïncidence, dans la matinée du lundi, une équipe de techniciens était sur les lieux pour protéger les feux tricolores. Ceci explique-t-il cela ? En tous les cas, Kantigui s’associe aux riverains de plus en plus nombreux de cette voie, pour souhaiter que la lumière soit !

Kantigui
Sidwaya

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