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<I>Pot-pourri </I> - Libye : 400 Burkinabè expulsés

Publié le vendredi 15 octobre 2004 à 10h51min

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Le Burkina est frappé à son tour par la vague d’expulsions qui a lieu actuellement en Libye. Environ 400 de nos compatriotes font l’objet d’expulsion de la part des autorités libyenne.

La première vague constituée de 150 personnes devait arriver en principe aujourd’hui 15 octobre. Les rapatriés sont logés au stade du 4 août. Ils seraient en situation irrégulière de séjour dans le pays de Kadhafi. Certains auraient été incarcérés avant leur expulsion.

L’école régionale de Ouahigouya a cent ans

Du 16 au 19 décembre 2004, l’école régionale de Ouahigouya dans la province du Yatenga, va célébrer son centième anniversaire. Pour l’occasion, le comité d’organisation de la célébration de ce centenaire a choisi comme parrain, l’ancien chef d’Etat, le général El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien élève de l’école. La commémoration de cette grande fête sera placée sous le patronage du ministre de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation.


Politique : la CDS en congrès extraordinaire

La Convergence pour la démocratie sociale (CDS), membre du groupe parlementaire Justice et démocratie, sera en congrès extraordinaire demain. Ce parti dirigé par Valère Somé, abordera trois sujets essentiels : " examen de la situation nationale et internationale", " définition d’un statut d’alliance pour les prochaines consultations électorales", "restructurations des organes du parti et révision des statuts et du règlement intérieur". Le congrès se tiendra au domicile du président de la CDS.


Trop de morts à la sortie de Ouaga

"Les gens meurent trop sur ma route". C’est ainsi que s’exprimait au téléphone un de nos amis visiblement excédé par les innombrables accidents mortels qui ont pour théâtre la route nationale n°1, à la sortie de Ouaga en allant vers Bobo Dioulasso.

" La voie est très mal éclairée et la plupart du temps, ce sont des cyclistes sans phare ni feu rouge qui sont fauchés par des automobilistes et autres camionneurs", a précisé cet usager de la route. Il a insisté beaucoup pour qu’on écrive cela dans notre journal afin d’interpeller une fois de plus les "autorités municipales et l’Etat" pour que la situation change. Le SOS est donc de nouveau lancé et nous sommes persuadés que qui de droit en tiendra compte.


Le 8e but de la Shopette

Le football, c’est le sport-roi et c’est également un facteur de rassemblement des jeunes et des populations. C’est en tenant compte de cette logique que depuis bientôt une décennie, Ernest Ki, le responsable de La Shopette Alimentation, organise un tournoi de football au profit de la jeunesse.

L’oeuvre a pris des galons et compte parmi les manifestations sportives les mieux prisées de Ouaga. Pour cette 8e édition, la finale qui se joue ce dimanche 17 octobre sur le terrain de l’Université de Ouagadougou, opposera les Léopards de Saint Camille à l’Association sportive de l’Université de Ouaga.

A cette occasion, l’Association des grandes et petites alimentations (AGRAPA) qui fêtera son premier anniversaire sera à l’honneur tout comme l’Association burkinabè des importateurs et vendeurs de liqueurs, qui apporte son soutien à l’événement. Tous les joueurs étant égaux en droit sur un terrain de jeu, Monique Ilboudo, la ministre de la Promotion des Droits humains a accepté de parrainer cette 8e édition de la coupe Shopette.


Cotisation APE du Lycée Yadega : "à qui profite l’argent ?"

A qui profite l’argent de la cotisation de l’Association des parents d’élèves (APE) du Lycée Yadéga de Ouahigouya ? C’est la question que se pose Sayouba Ouédraogo, un parent d’élève dudit établissement, visiblement mécontent, à travers une lettre parvenue à notre rédaction. Toujours est-il qu’il dénonce " la mauvaise gestion" des cotisations et invite le responsable de cet établissement à plus de vigilance.

" La rentrée scolaire est encore là avec ses multiples problèmes, a-t-on coutume de dire. Certains parents les moins nantis sont obligés de frapper à des portes ça et là pour pouvoir payer les frais de scolarité. D’autres, les salariés et retraités, courent vers les banques pour solliciter le traditionnel prêt scolaire pour s’acquitter de leurs devoirs.

Tout cela pour ne pas voir son enfant mis à la porte comme c’est le cas dans nos établissements. Les parents d’élèves sont unanimes à s’acquitter de ces frais. Ce qui est écoeurant, c’est que nous avons toujours payé 2500 F au compte de l’APE (Association des parents d’élève), mais il y a de cela plus de 3 ans qu’aucun bilan n’est fait par le bureau APE. Ce qui est étonnant, c’est l’attitude de Monsieur le proviseur. Celui-ci ose refouler des enfants dont les parents ne se sont pas acquittés des cotisations APE. Cependant, il est incapable d’obliger le bureau APE à rendre compte des cotisations encaissées. Est-il de connivence avec le bureau APE pour " se sucrer" sur le dos des pauvres parents ? Si ce n’est pas le cas, qu’il ait le courage de dire à son bureau de rendre compte. S’ils ne peut le faire, qu’il ne se mêle pas de ces cotisations en nous obligeant à les payer.

Monsieur le proviseur, sachez qu’il y a des veuves et des parents démunis qui se saignent pour payer les 2500 F au compte de l’APE. Ne permettez donc pas à de tierces personnes de dilapider cet argent chèrement acquis. Avec plus de 1500 élèves que compte votre établissement, c’est plus de 3 millions de francs qui sont encaissés chaque année. Que fait l’APE avec cet argent ? Si on jette un coup d’oeil sur votre établissement, il n’ y a aucun changement positif sur les locaux depuis des années, vos tables-bancs sont en très mauvais état. Malgré tout, vous laissez faire. Nos enfants travaillent donc dans de mauvaises conditions.
De grâce , Monsieur le Proviseur, débloquez-nous cette situation".


Kombissiri, capitale de la femme rurale

Kombissiri abrite cette année la célébration de la journée de la femme rurale et celle de l’Alimentation. Cette double manifestation se déroulera ce vendredi 15 octobre à partir de 8 h.

A cette occasion, le président de l’Association pour le développement de la province du Bazega (A.D.P.B) convie tous les ressortissants de la province à se joindre aux autorités nationales, régionales et du Bazéga pour rendre hommage à la femme rurale.


Un pasteur veut remplacer Ouali à la MACO

Nom : Ouédraogo
Prénom : Tibo Etienne
Profession : pasteur
Vocation : remplaçant de prisonniers ou si vous préférez aspirant prisonnier

En effet, dans une correspondance en date du 8 octobre 2004, adressée au juge d’application de peines au palais de justice de Ouagadougou, un pasteur sollicite une peine d’emprisonnement ferme en remplacement des détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) .

Selon les raisons avancées par l’homme d’Eglise, l’un des prisonniers (qu’il veut remplacer) en l’occurrence Ouali D. Luther pour 72 heures, devrait assister sa mère gravement malade. L’autre détenu, Salif Ouédraogo, dont l’homme de foi souhaite le transfert dans un centre de réinsertion et de réhabilitation des marginaux (REMAR BURKINA), a été condamné selon les précisions du pasteur le 28 septembre dernier, à 12 mois de prisons ferme pour tentative de meurtre( parricide).

En rappel, Ouali D. Luther, a été condamné le 17 avril dernier à 10 ans d’emprisonnement ferme par le tribunal militaire de Ouagadougou. Par ailleurs, le même pasteur sollicite auprès du ministre de la Justice un agrément de deux ans renouvelable pour des visites bénévoles dans les établissements pénitentiaires au Burkina Faso. Il entend par ces visites, apporter assistance en prières et en aide humanitaire de toutes natures ( nourriture, habits, soins etc).


Sorcellerie : chasse à l’homme dans une province

Une chasse à l’homme a eu lieu le 19 septembre dernier dans une ville du nord du pays. Des gens venus nuitamment déterrer un corps ont été pris à partir par des guetteurs qui les y attendaient. C’est à coup de flèches et de gourdins que les guetteurs ont chassé les intrus qui voulaient déterrer le cadavre à des fins occultes dit-on.

On parle de pratiques de sorcellerie. Des soupçons seraient portés sur certains dont on cite les noms comme étant auteurs de cette tentative d’exhumation. La chasse à l’homme aurait fait quelques blessés et on parle même de 3 morts. Mais la ville se terre dans un silence comme si les langues avaient peur de se délier.


Boulgou : FESMAR arrive

La province du Boulgou s’affaire à accueillir du 6 a au 9 décembre 2004, un festival de la musique et des arts (FESMAR). Selon son promoteur, Lucien Zouré, ancien directeur de cabinet de président de l’université de Ouagadougou, ce festival a pour but de développer la patrimoine culturel de la région du centre et de créer un cadre d’échanges et de promotion des artistes.

Cette première édition connaîtra la participation de trois provinces. Boulgou, Koupelgo et Kouritenga avec au total une vingtaine de troupes. A l’affiche des danses traditionnelles, des spécificités culinaires, des formations en chorégraphie etc. Il a été prévu en marge de ces festivités , une exposition sur la médecine traditionnelle et une excursion à l’intention des festivaliers. Le taux d’inscription aurait déjà atteint 70%. Il faut dire que cette première édition de FESMAR aura pour parrain le ministre d’Etat Salif Diallo.


Concert à la mémoire d’un journaliste américain

Dans le cadre de ses activités d’échanges culturels et artistiques, le Centre culturel américain de Ouagadougou, sis 674 , Avenue John F. Kennedy organise un concert nommé "Daniel Pearl Music Day", à la mémoire de Daniel Pearl, un Américain de 38 ans, musicien et grand journaliste-reporter, kidnappé et assassiné par des terroristes en février 2002 alors qu’il faisait son travail de journaliste.

Ce concert pour la tolérance et l’humanité, qui fait partie de la troisième édition internationale du"Daniel Pearl Music Day", sera animé par Lennox Lindsay et son groupe le vendredi 15 octobre 2004 à partir de 19h 30 dans le jardin du Centre culturel américain


L’eau manque à la cité AZIMMO de Ouaga 2000

Il est locataire de la cité AZIMMO à Ouaga 2000 sur la route qui conduit à Saponé. Sa villa est belle et il en est fier. Seulement cela fait plus de 2 semaines qu’il n’a pas reçu une seule goutte d’eau de ses robinets. Même les nuits blanches que l’homme passe à guetter l’arrivée du précieux liquide pour lequel il paie des factures mensuelles à l’ONEA, ne servent à rien. L’eau ne vient pas. Un petit calcul fait dire à ce"sevré d’eau" que sur l’année, il peut faire 1 mois sans avoir de l’eau.

Pourtant, ceux qui logent non loin de la route reçoivent de l’eau. Que se passe-t-il ? Fatigué d’aligner les petites barriques d’eau qui coûtent 1 000FCFA l’unité, ce riverain est outré par le fait qu’il ne peut même plus recevoir des visiteurs, les installations sanitaires et autres étant toutes à l’intérieur. Du reste, il lui faut de l’eau pour être vraiment à l’aise. Qui "sauvera" ce Ouagalais et ses voisins "des eaux" ? En attendant, ils vivent tous un véritable calvaire.

Le Pays

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