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Des célébrités de la plume à Ouagadougou pour la prochaine FILO

Publié le mercredi 13 octobre 2004 à 07h37min

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La prochaine Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) aura lieu du 13 au 20 novembre 2004. Cette édition qui se tient en marge du Xe Sommet de la Francophonie, sera également une occasion de célébration de l’écrit.

En attendant que les choses se peaufinent, Kantigui a ouï dire que de célèbres écrivains et hommes de culture seront à ce grand rendez-vous de l’écrit, soit pour animer des conférences, soit pour dédicacer leurs œuvres. On peut citer des noms tels que Henri Lopez, Cheick Hamidou Kane, Bernard Dadié, Aminata Sow Fall, Elikia M’Bokolo, Théophine Obenga, Lilian Kesteloot, Carmen Boustami, Paulin Hountondji, Joseph Ki-Zerbo, Maître Titinga Frédéric Pacéré etc.


* Conférences-débats sur les MST/VIH/Sida : l’hôtel "Bagdad" de Koupèla pointé du doigt...

Du 8 au 10 octobre 2004, l’Union des scolaires et étudiants du Kourittenga (USEK) a tenu à Koupèla, la seconde édition de ses 72 heures placée sous le thème de la santé. L’une des activités-phares de ces 72 heures a été sans conteste, la grande conférence publique sur le thème "Jeunesse, MST/VIH/Sida" animée par le responsable de l’ABBEF de Koupéla. Cette conférence qui a enregistré plus de 300 élèves et étudiants du Kourittenga, a permis aux jeunes de faire leur mea culpa.

Ce fut également une occasion pour la jeunesse d’interpeller les autorités communales sur les questions de la propagation du VIH/Sida dans les deux villes. Au cours des débats, des intervenants se sont étonnés du silence des autorités sur des comportements et pratiques déviants qui ont cours dans un hôtel de la place. Dans cet hôtel surnommé "Bagdad", il semble que le vieux métier du monde s’y pratiquerait à visage découvert avec des jeunes filles non moins connues.


* Suspension d’Amadou Coulibaly : une taupe a-t-elle vendu la mèche ?

D’après ce que les oreilles de Kantigui ont entendu, le président Seydou Diakité et sa suite sont allés prêcher dans le désert à Zurich en Suisse pour la défense du dossier Amadou Coulibaly. Le latéral droit des Etalons a été suspendu 18 mois par la FIFA le 19 juillet 2004. Il est accusé d’avoir craché sur l’arbitre du match RDC#Burkina Faso disputé le 20 juin 2004 à Kinshasa dans le cadre des éliminatoires conjointes CAN-Mondial 2006.

La Fédération burkinabè de football, le président Diakité en tête, a constitué un dossier en béton pour aller défendre la cause du joueur et son avenir le 17 septembre 2004. La FIFA est restée campée sur sa décision. Voilà que quelques jours après la confirmation de la sanction, Kantigui dans sa promenade a dû prêter une oreille attentive à une conversation entre deux "gourous" de la place. Il est ressorti qu’une taupe aurait reçu les aveux de Coulibaly qui confirmait avoir réellement craché sur l’arbitre.

Cette révélation souterraine a été transmise à l’instance mondiale du football via on ne sait quelle voie. La FIFA, forte de cet aveu, ne s’est plus trop préoccupée du mémoire en défense introduit par la FBF. Elle s’est contentée d’écouter la partie burkinabè, sourire aux lèvres, avant de laisser tomber le couperet. Qui est cette taupe qui a vendu la mêche ? A quelle fin a-t-elle fait cela ? Ce sont autant de questions que Kantigui s’est posées.

Des sources suffisamment sûres soutiennent que cette thèse est fondée et que la partie burkinabè hésite à avoir recours au fameux Tribunal arbitral du Sport (TAS) qui a le pouvoir de suspendre la sanction ou la maintenir en l’aggravant si d’aventure le joueur est fautif. La FBF préférant ainsi donc s’en remettre à une quelconque élégance. Afin de donner du crédit à ce qu’il a écrit, Kantigui va personnellement mener ses investigations. Affaire donc à suivre...


* Un enseignant victime d’ingratitude ?

Kantigui a ouï dire qu’un enseignant de la circonscription de Safané dans la province du Mouhoun a fait preuve de charité en hébergeant un de ses parents qui est dans la tourmente ces derniers jours... Après quatre jours de séjour, l’étranger s’en est allé le samedi 09 octobre avec la moto de son hôte, ses chèques BACB, les photocopies légalisées de ses diplômes : CEAP, CAP, BEPC, sa carte professionnelle et la photocopie légalisée de la CIB de l’enseignant. Celui-ci a laissé à son hôte un sac de voyage contenant une tenue, son chapelet, sa brosse à dents et sa pâte dentifrice.

C’est la reconnaissance que l’étranger a laissée à son hôte pour l’avoir hébergé. Décidément !


* Mme Mariam Lamizana en tournée au Kourittenga échappe de peu à un accident de la route

Dans le cadre du suivi-évaluation du Plan d’appui à la réinsertion socioéconomique des rapatriés, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana était en tournée au Kourittenga le samedi 9 octobre 2004. Mais cette visite a failli tourner au drame.

En effet, Kantigui a ouï dire que le cortège ministériel a failli être écrasé par une remorque sur l’axe Koupéla-Fada à une dizaine de kilomètres de la ville.

La remorque fautive immatriculée AS 3525 E Ghana, venait en sens inverse du cortège. Pendant qu’une file d’autres remorques s’était immobilisée pour laisser passer le cortège, la AS 3525 E, on ne sait trop pourquoi, a voulu forcer un dépassement. Après avoir heurté le véhicule du protocole, la remorque folle s’est retrouvée au milieu de la voie nez à nez avec les véhicules du haut-commissaire et du ministre.

Ceux-ci n’ont dû leur salut qu’au bon réflexe de leurs chauffeurs qui, par un coup de volant salvateur, ont quitté la voie pour la brousse. Fort heureusement, la voie était moins abrupte à l’endroit. Ce qui a permis l’immobilisation sans dommages des véhicules. Le ministre et toute la délégation étaient sains et saufs.

Signalons que la mission quoique qu’ébranlée par ces événements, a poursuivi sa tournée qui l’a conduite dans les départements de Gounghin et de Pouytenga. Le chauffard fautif médite au commissariat central de police de Koupéla. "Notre collègue a beaucoup de chance qu’un tel incident se déroule sur la terre des hommes intègres. C’aurait été ailleurs, on ne parlerait plus de lui", nous ont confié des chauffeurs.

Il ne faut pas se le cacher. Cet incident pose de façon cruciale, le problème de la circulation sur nos routes. Si des cortèges ministériels sont méprisés par des chauffeurs, avouons que l’heure est grave ; que deviendra le citoyen lambda sur une route ?


* Commémoration du 15-octobre : les sankaristes à l’unisson à Dagnoën

La commémoration des événements du 15-Octobre par les partis sankaristes a suscité une lettre d’un lecteur sankariste de Sidwaya que Kantigui vous invite à lire...

"S’il y a une chose dont il faut se réjouir chez les sankaristes aujourd’hui, c’est bien la commémoration unitaire du 17e anniversaire de la disparition tragique du père de la Révolution burkinabè, le vendredi 15 octobre prochain à partir de 15 heures au cimetière des martyrs à Dagnoën, secteur 29 de Ouagadougou. En effet, depuis un certain temps, les sankaristes taisent leurs divergences pour une journée.

Cette année encore, le comité d’organisation piloté par le tonitruant CDR, le député Yamba Malick Sawadogo de l’UNIR/MS s’attelle à une commémoration à l’unisson sous le thème : "Sankarisme : seule alternative pour un développement humain durable. Prendront part à la cérémonie de Dagnoën, les militants et leaders de CPS-FDS-FFS-FPC-PNP-UDPI et UNIR/MS.

Malheureusement, juste après le cimetière, chaque parti retournera à sa solitude. Le lendemain samedi 16 octobre, l’UNIR/MS lancera son site Web au cours d’une conférence."

Idriss OUEDRAOGO

Sympathisant du Mouvement sankariste

Tél. : 50 36 26 46


* Me Hermann Yaméogo et Me Bénéwendé Stanislas Sankara en concertation ?

Kantigui a surpris dans l’après-midi du lundi 11 octobre, "la grosse Luxus" de Me Hermann Yaméogo devant le siège de l’UNIR/MS, le parti de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, sis à la cité 1200 logements.

De quoi ont pu parler ces deux avocats qui, par ailleurs, sont du même groupe parlementaire à l’Assemblée nationale ? Selon les sources de Kantigui, situation nationale oblige, Hermann est venu plaider sa cause auprès du sankariste bon teint, en vue d’organiser sa riposte... afin de faire en sorte que l’UNDD ne soit pas isolé du paysage de l’opposition. Kantigui suit la chose de près !


* Une "bourse" pour Téné

Dans le Sidwaya quotidien du jeudi 7 octobre dernier, en page 7 et sous la rubrique "Espace Enfants" et à l’article intitulé "Téné Konaté, élève et bonne", nous présentions une jeune fille qui, après le CEP, se demandait comment poursuivre ses études. Dès la publication, la rédaction avait reçu un nombre impressionnant d’appels de bonnes volontés décidées à "pousser" Mlle Téné.

Kantigui s’est réjouie ce mardi de voir l’un de ces grands cœurs passer de la promesse à la caisse en venant "faire un quelque chose", pour la petite bonne. Un geste que les premiers responsables de Sidwaya ont vivement salué. Téné qui voulait être sage-femme le sera-t-elle ? Nul ne saura le dire. Mais avec ces probables nombreuses contributions, il ne fait aucun doute que Téné arrivera à son but.


* Braquage sur l’axe Fada-Diapaga

Kantigui a ouï dire que le samedi dernier, des coupeurs de route ont opéré sur l’axe Fada-Diapaga, précisément entre le campement Ougarou et Matiacoali. Selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les coupeurs de route auraient opéré en vrais professionnels. Pour tromper toute vigilance, ils auraient disposé les véhicules comme si ceux-ci avaient fait un accident.

Ce qui a, semble-t-il, eu pour effet de prendre plusieurs usagers dans leur nasse. Une société de transport qui arbore les couleurs d’une équipe de football bien populaire au Faso est donc tombée dans le guet-apens.

Bilan : la recette des passagers enregistrées à Fada serait partie.


* Vol répété dans les lieux de culte

C’est à perdre son latin pour les chrétiens et pour les musulmans, son arabe. Kantigui a appris les vols répétés dans les lieux de culte. Le fait nouveau dans ces indélicatesses, c’est que ce sont maintenant de jeunes filles bien habillées, au-dessus de tout soupçon qui s’adonnent à ce jeu dangereux dans les lieux de culte. Le cas signalé à Kantigui est celui d’une jeune fille qui aurait réussi à subtiliser le carnet d’adresses de sa voisine alors que celle-ci était en pleine méditation.

Que dire de cette dame qui a (laissé !) son cellulaire à sa place afin d’aller communier et qu’à son retour, ne l’a plus retrouvé. Des cas qui inquiètent, car, parole de Kantigui, on connaissait les voleurs de chaussures à la prière de vendredi dans les mosquées, et ceux des mobylettes les nuits de veillée. Maintenant que ces pratiques se font même aux prières ordinaires et surtout au corps-à-corps, il y a lieu de s’inquiéter.


* Augmentation des prix du transport : quelle logique ?

Augmentation des prix du transport.

Dans son numéro de la semaine écoulée, Kantigui constatait amèrement le relèvement du prix du transport sur tous les axes. Une situation qui, selon les transporteurs, serait liée à la hausse du prix du carburant. Jusque-là tout semble correct. Mais là où il y aurait problème, c’est que l’uniformité constatée dans la hausse sur les coûts dans les différents axes poserait problème. En effet, dans un régime de concurrence le fait par exemple que Ouaga-Fada soit le même prix pour tous les transporteurs va à l’encontre même du principe de base de la concurrence.


* Dépotoir du cimetière de Dagnoën : Simon Compaoré doit réagir vite et bien

Le cri du cœur d’un Ouagalais parvenu à Kantigui, mérite une attention citoyenne de tous... Lisez plutôt :

"Le 23 septembre 2004 dans le n° 5103 de Sidwaya, votre collaborateur, M. Nadoun Saturnin Coulibaly a évoqué le cauchemar des riverains de l’espace vert qui jouxte le cimetière de Dagnoën. Je vous remercie de vous être ainsi fait l’écho non seulement des riverains de ce dépotoir vert, mais aussi j’en suis sûr de tous ceux qui reposent pour toujours dans ce désormais célèbre cimetière de Dagnoën.

Ouaga, une ville propre ? Assurément. Tout le monde le dit et l’écrit. Alors il doit y avoir Ouaga et Waga ; car mon Waga est une ville sale, un dépotoir, un immense WC à ciel ouvert, source de pollution et de maladies (pulmonaires, diarrhéiques...) pour nos enfants.

Tous les jours que Dieu fait, nous vivons un calvaire, 24 h sur 24 : les odeurs pestilentielles, des fumées de pneus et de plastique, les nuées de sachets plastiques, de mouches, de moustiques et j’en passe.

Il y a encore peu de temps, seuls quelques charretiers audacieux venaient nuitamment déposer leur chargement sur cet espace (vert). Aujourd’hui c’est une noria de charrettes qui, de l’aube au crépuscule viennent sans désemparer ajouter leurs détritus aux détritus.

Même si notre Waga n’abrite aucun Sommet, n’est l’hôte ni du SITHO, du SIAO ou du FESPACO, nous appelons le maire de Ouaga à notre secours" ?

Un wagalais, riverain du dépotoir vert de Dagnoën

Kantigui

Sidwaya

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