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Echos de l’Ouest : Enfin, la police de retour aux feux tricolores

Publié le vendredi 19 août 2011 à 01h49min

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Depuis les malheureuses situations de remous sociaux et de mutineries diverses qu’a connues le Burkina Faso, la police avait « disparu de la circulation ». Elle ne sortait plus pour réguler la circulation, laissant libre cours à un incivisme chronique caractérisé par le non-respect du code de la route.

Les Bobolais roulaient donc à leur guise, « brûlant les feux » sans jamais s’inquiéter d’une quelconque interpellation pour infraction au code réglementant la circulation. Du même coup, les accidents de la route étaient devenus légion.
Mais depuis le mardi 16 août dernier, on a constaté avec beaucoup de soulagement, la présence des agents de la police municipale aux carrefours et aux feux tricolores principaux de la ville de Sya. A bon entendeur, salut !


Où sont passés les lampadaires de l’Avenue du cinquantenaire ?

Si la célébration du cinquantenaire a permis le bitumage de certaines artères la ville de Bobo-Dioulasso, les travaux de certaines autres semblent inachevés, laissant dire qu’ils sont dans l’oubli. Voilà bientôt un an en effet que les riverains de la route de Colma, qui va du Boulevard de l’indépendance à « Bobo 2010 », vivent dans l’obscurité. Cette voie qui connaissait une dégradation avancée de son bitume était néanmoins éclairée. Avec les travaux, les poteaux électriques ont été enlevés. Les riverains qui attendaient le rétablissement de l’éclairage, constatent amèrement que rien n’est fait jusque-là. Ils souhaitent donc très vivement l’éclairage de cette route pourtant beaucoup pratiquée, afin d’éviter les accidents de la circulation, la nuit tombée. De plus, ils ont mis en stand by les activités qu’ils menaient, en attendant le retour de la lumière.


Quand le FONER tarde à tomber !

Depuis près d’un mois, les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) attendent impatiemment la dernière tranche du FONER, le Fonds national pour l’éducation et de la recherche. Prévue pour juillet, cette dernière tranche qui tarde à « tomber » fait des grincements de dents au sein des étudiants.
Ils se demandent si les innovations apportées dans le paiement du FONER ne constituent pas un frein à son acquisition rapide. En effet, à compter de cette année scolaire 2010/2011, les étudiants d’office affiliés à une banque de la place par le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle, et des bourses (CIOSPB), y perçoivent leur argent à l’aide d’une carte magnétique.


La rue Général Baba Sy, très dégradée

La population du secteur n°10 de Bobo-Dioulasso (ex- Yéguéré) n’est pas du tout contente des autorités locales. En effet, depuis quelques temps et malgré plusieurs interpellations sur la dégradation très avancée de la rue Général Baba Sy (qui va du Boulevard de l’Indépendance côté pont d’Accart-ville, jusqu’au jardin d’Eden), aucune suite n’a été donnée à leur doléance. Pendant la saison des pluies, les habitants éprouvent des difficultés à quitter ou à regagner leur domicile. Selon une source bien informée, l’entreprise Omarou Kanazoé avait été contactée à un certain moment pour les travaux, mais sans plus. Cependant, à ce que l’on dit, il y aurait plus de 100 millions mobilisés pour les travaux de réfection de cette voie. Une autorité et pas des moindres, serait en train de se battre pour le démarrage du chantier. Elle tient à ce que les travaux puissent voir le jour rapidement, mais la lourdeur administrative, les avis d’appel d’offres et autres tracasseries seraient les obstacles qui retardent le démarrage effectif desdits travaux .


700 000 F CFA pour disposer de poteaux de la SONABEL ?

A Bobo-Dioulasso, il n’est pas facile d’avoir accès à l’électricité. En effet, certains habitants du secteur n°21 (Belleville) ne diront pas le contraire, eux qui ont tenté en vain des démarches auprès de la SONABEL.
Au départ, il leur a été dit de payer chacun la somme de 700 000 F CFA, parce qu’une dame de la BCEAO aurait déboursé le prix de 3 poteaux électriques. Et comme les branchements doivent forcément passer par les poteaux de la dame en question, chacun des voisins doit verser la même somme que cette dernière.

Au cours de la récente promotion lancée par la SONABEL, il leur aurait été dit de ne pas postuler, car il leur faudra forcément débourser les 700 000 F. Malgré une correspondance adressée à la direction régionale de l’Ouest de la SONABEL, rien n’a bougé et la situation dure voilà plus de 3 ans. Ce qui révolte ces habitants, c’est qu’il y a des zones moins peuplées dans les environs ou pas du tout, qui viennent de recevoir des poteaux. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour eux ? La question reste posée.

Sidwaya

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