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Eclairage public : forte demande à Banfora

Publié le mercredi 6 octobre 2004 à 07h27min

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A Banfora, l’aspiration à l’éclairage public est très grande et pressante. La mairie de Banfora, comme la Société nationale d’électricité (SONABEL) éprouvent des difficultés pour répondre aux attentes.

Plus qu’une nécessité, l’éclairage public est perçu comme un facteur de sécurité à Banfora. En témoigne la demande pressante des jeunes à la mairie de Banfora pour l’électrification des grands axes d’accès au secteur n°8 où les attaques de bandits sont légion.

Cette requête introduite depuis des années n’ a pas encore trouvé de solution. La mairie qui a engagé des démarches auprès de la SONABEL par rapport à l’éclairage public n’a pas encore eu gain de cause. Les démarches sont toujours en cours indique le maire de Banfora, Yacouba Sagnon. Le problème serait lié aux faibles capacités de la SONABEL, laquelle n’arive pas à satisfaire les demandes introduites par plusieurs localités. Notons au passage que la SONABEL doit se préoccuper davantage de l’éclairage public existant déjà en ville. En effet, plusieurs lampadaires sont en panne et elle tarde à les séparer.

Le Programme de renforcement des capacités des communes urbaines (PRCCU) est venu susciter de l’espoir et mettre en exergue les aspirations à l’éclairage public dans les secteurs de la ville. En effet, avec les populations qui sont autorisées à déposer des demandes pour financement de réalisations dans les secteurs en apportant bien sûr leur contribution, on se rend compte que tous les secteurs ont présenté des projets dans ce sens.

Plusieurs rues dans chacun des secteurs sont retenues pour être éclairées et le moins que l’on puisse dire c’est que l’aspiration est grande et légitime. Selon les estimations effectuées par le PRCCU et qui peuvent être revues un peu à la baisse, on note un coût de 57.800.000 de F CFA au secteur n°1 avec une participation communautaire de 2.890 000 de F CFA. Le secteur n°2 avec deux axes clairement définis, se retrouve avec 66 millions. Le secteur n°3 avec 5 rues définies doit débourser 5.115.000 F CFA au titre de sa participation sur une estimation de 102.300. 000 F CFA .

Le secteur n°4 qui se positionne également avec 5 rues, doit débourser
7.650.000 F CFA sur une estimation de 153. 000. 000 de F CFA. Même nombre de rues au secteur n°5, mais toutes ne sont pas encore définies. Pour celles qui sont définies, on note 48 000 000 F CFA avec une participation communautaire évaluée à 2.400.000 F CFA. Trois rues sont retenues au secteur n°6 avec 46. 200.000 F CFA dont 2.310.000 F CFA de participation communataire. Quand au secteur 7, il planche sur 2 rues avec 78 000 000 de F CFA pour une participation à hauteur de 3 700 000 F CFA.

Enfin, le secteur 8 vient en tête avec 7 rues. L’estimation est de 261. 000 000 de F CFA dont une participation communautaire évaluée à 13 050 000 F CFA. Il faut préciser que certains de ces secteurs, en plus des secteurs périphériques de la commune demandent l’extension du réseau SONABEL.

Dans le cadre du PRCCU, la mairie qui doit également apporter sa contribution a de son côté dégagé une enveloppe de 7.000.000 F CFA .

Face à la forte demande en éclairage public, il va falloir prioriser les rues. L’inquiétude réside dans le fait que les demandeurs ne parviennent pas à réunir leur participation. Actuellement, ce sont des messages pour des cotisations dans les messages dans les secteurs de la ville. Du côté du Bourgmestre, on rassure car d’autres partenaires telle que la Banque mondiale doit intervenir dans sa ville consacre un volet pour l’éclairage public.

Par Luc Ouattara
Le Pays

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