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Abdou Diouf intercède en faveur d’un retour de Robert Ménard au Burkina

Publié le mercredi 6 octobre 2004 à 07h33min

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Il est parvenu à Kantigui que le patron de Reporters sans frontières, Robert Ménard souhaite vivement revenir au pays des Hommes intègres. Notamment, pour participer au forum des ONG qui se tient dans le cadre du prochain Sommet de la Francophonie...

A cet effet, et en raison de la mesure d’interdiction de séjour dont il fait l’objet au Burkina, Ménard aurait pris langue avec le secrétaire général de la Francophonie, afin que celui-ci soit son avocat auprès des autorités burkinabè. Selon nos sources, Abdou Diouf n’aurait pas hésité à le faire auprès du président du Faso.

Favorable a été l’avis du président Blaise Compaoré face au plaidoyer de Diouf. Instruction aurait été donnée au ministre Djibrill Yipènè Bassolé pour lever la mesure d’interdiction de séjour de Ménard au Burkina.

Kantigui reste aux aguets pour connaître la suite de cette affaire.


Le CB-VEG est là

Kantigui a ouï dire que des compatriotes victimes d’exactions et d’agressions en Eburnie ont décidé de se retrouver en collectif. Leur objectif est de tout mettre en œuvre pour que réparation soit faite. A tout le moins que les exactions, les désagréments, en un mot les injustices de toutes natures dont ils ont été victimes en Côte d’Ivoire ne restent pas sans réparation.

Le collectif dénommé Collectif Burkina victime d’exaction de guerre (CB-VEG) devra dans les prochains jours convoquer une Assemblée générale. Le CB-VEG avant même sa sortie officielle compte plus de 500 membres qui souffrent dans leur chair les brimades nées de la crise ivoiro-ivoirienne. La spécificité de ce Collectif, selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, c’est qu’il regroupe des mécaniciens, des menuisiers, des plombiers, des agriculteurs, en un mot toutes les corporations possibles dont les acteurs ont décidé d’apporter leur expertise au Faso.


* Accusations de la Mauritanie : de la diversion, selon les internautes

Avec une virulence surprenante et inexplicable, les autorités mauritaniennes persistent dans leur volonté d’en découdre verbalement avec le Burkina. En attendant de connaître le fond de cette histoire à rebondissements plus ou moins surréaliste avec l’enquête que les autorités libyennes et burkinabè ont demandée à l’Union africaine, beaucoup d’internautes semblent avoir fait leur religion sur le sujet.

Kantigui en consultant le site de notre cyberconfrère Lefaso.net (www.lefaso.net) a pu se rendre compte du sondage des lecteurs en ligne sur ce qu’ils pensent de ces accusations de déstabilisation : sur quelque 1485 votants à la date d’hier mardi, 1224 votants soit 82% considèrent que "le régime de Ould Taya fait de la diversion" alors que pour 14%, "le Burkina peut être impliqué" et 3% disent qu’ils attendent de voir.


* Affaire Hermannn Yaméogo-Mauritanie : un montage en cours

Au Burkina, peu de choses passent secrètes... et ce sont des personnes, et pas des moindres du tout, qui préparent une réaction mauritanienne, au sujet de la visite de Hermann Yaméogo dans ce pays, à partir de Ouagadougou. Afin de trouver des "arguments" en faveur de leur poulain. Le manège consiste à faire en sorte que de Mauritanie, un officiel de ce pays prenne la parole pour dire que Hermann Yaméogo n’a pas mis pied en Mauritanie. Mais, comme la chose n’est pas préparée aussi discrètement que ça, Kantigui vient d’en être fortement informé ... et attendons de voir. Ah, la classe politique burkinabè ! Kantigui en ferait un roman si...


* Le Premier ministre et quatre de ses ministres au tournoi Wayalnongo

Kantigui a surpris samedi dernier, au secteur 27 de Ouagadougou, à une finale de tournoi de maracana, le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, les ministres Lassané Savadogo de la Fonction publique, Youma Zerbo de l’Enseignement professionnel, Mariam Lamizana de l’Action sociale et Odile Bonkoungou du secrétariat général du gouvernement et du conseil des ministres. Et ce, en présence d’un très grand public, fort mobilisé et visiblement enthousiaste.

Renseignements pris par Kantigui, tout ce monde était là pour assister à la finale de la 2e édition du tournoi Wayalnongo des secteurs 27, 28 et 29 de Ouagadougou. Un tournoi parrainé par le ministre de la Fonction publique qui vit au secteur 27 de Ouagadougou comme le Premier ministre (résidence privée).

Selon des sources, Lassané Savadogo entend faire en sorte que ce tournoi soit un vivier du sport national, à partir des secteurs 27, 28 et 29, avant de se consacrer à bien d’autres chantiers du développement solidaire. D’ailleurs, à l’occasion de la finale du tournoi qu’il parraine, celui-ci a fait distribuer, in situ, des vivres, des nattes, des couvertures, de la littérature religieuse, etc, aux populations des secteurs 27, 28 et 29 de Ouagadougou. Voilà qui est un bel exemple d’intégration du Burkina d’en haut avec celui d’en bas...

Parole de Kantigui qui constate que par ces temps qui courent, il n’est pas rare de voir des officiels qui ont peu de relations sociales, là où ils vivent... comme des extra terrestres, certains semblent parler de développement solidaire en oubliant que cela passe également par une bonne cohabitation avec son environnement social immédiat même s’il est peuplé de gens du Burkina d’en-bas. Kantigui reviendra sur la question !


* Toutes les serveuses d’un bar de Ouagadougou déclarées séropositives

Kantigui a appris par les bruits qui courent que la majeure partie des serveuses, sinon toutes, d’un dancing-resto sis au secteur 23 à côté du stade Naaba Baogo sont déclarées séropositives après un test de dépistage collectif voulu par le PDG du coin. On assiste depuis lors à une situation de panique générale au sein de la population de Tanghin, car c’est un bar qui draîne un nombre impressionnant de jeunes tous les week-ends. Cette nouvelle combien déconcertante, appelle à plus d’ordre dans certains maquis de Ouagadougou. A l’instar du PDG dudit bar, tous les patrons devront faire leur cette injonction : "Ne faites pas de mon bar un lieu de prostitution". La délicatesse du travail de serveuse requiert un personnel responsable et averti. On est même tenté de dire que les serveuses devraient être les plus responsables, car elles sont les plus exposées au danger.

* Koudougou sera-t-il de nouveau ville de chasses et de casses ?

Des indiscrétions parvenues du côté de Koudougou, dont Kantigui a eu vent, des actions très chaudes sont en gestation de la part des militants d’un parti burkinabè. Pour cause, les accusations portées contre le Burkina Faso par les autorités mauritaniennes dont Me Hermann Yaméogo est accusé d’avoir fourni des informations portant atteinte à la sécurité de l’Etat burkinabè. Les militants en question projetteraient au cas où l’Assemblée nationale venait à lever l’immunité parlementaire de leur président pour confirmation des faits reprochés à Hermann Yaméogo, entreprendre des manifestations du vieux démon dans la capitale du Boulkiemdé.

Selon la source de Kantigui, il est prévu à cet effet, la mise en place à Ouagadougou et à Koudougou d’une coordination et qui serait déjà à pied d’œuvre pour définir la nature des manifestations et éventuellement, les lieux de rassemblement.

Le coordonnateur de cette structure, qui séjourne présentement à Ouagadougou a entrepris des contacts tous azimuts avec des moyens mis à sa disposition (notamment cartes de recharge cellulaires). Kantigui a eu vent d’échanges téléphoniques du coordonnateur donnant des instructions fermes aux différents chefs de troupes basés à Koudougou. La suite, on ne saurait le dire... Kantigui se fera le devoir de suivre au jour le jour, le développement de cette information pour vous.

Affaire donc à suivre.

Parole de Kantigui.


* Octobre, mois de la solidarité pour la Fondation FITIMA

Kantigui salue l’initiative de la Fondation FITIMA (Fondation internationale Tierno et Mariam) qui, depuis sa création en septembre 2003, apporte une aide considérable aux enfants atteints de myopathie. Cette fondation a décidé de faire du mois d’octobre 2004, le mois de la solidarité. En effet, elle organise une campagne de collecte de fonds afin de faire face à leurs nombreuses sollicitations et de donner la joie de vivre à ses enfants atteints d’une maladie rare. Kantigui invite donc tous ceux qui verraient une urne FITIMA quelque part à Ouagadougou à y glisser une pièce ou un billet. Ce geste sauvera la vie de plusieurs enfants. La clôture de cette campagne de collecte de fonds interviendra le 30 octobre prochain dans la salle de conférences de l’UEMOA.


* Grogne à la Direction de l’aviation civile

Kantigui qui a les radars braqués partout, a aperçu une note émanant du personnel de la régie chargée de la gestion de l’assistance à l’aéroport de Ouagadougou. Dans cette note adressée aux autorités burkinabè, il est question de licenciement de vingt-sept (27) travailleurs dont trois délégués du personnel. Les desinateurs de la note considèrent la décision de licenciement "unilatérale" et les motifs économiques et financiers évoqués infondés.

Face à cette situation que le personnel qualifie d’abusive et arbitraire, les délégués du personnel et la centrale syndicale (ONSL) ont immédiatement adressé des lettres à la Direction générale dans le but de faire examiner la question.

Quatre mois sont passés et les solutions ne semblent pas être trouvées. Les travailleurs entendent, selon des sources sûres, porter l’affaire devant les structures compétentes "si une solution n’est pas trouvée sans délai".

Ils interpellent par ailleurs, les autorités compétentes à se pencher sur l’affaire et à trouver des solutions idoines.


* Une délégation de la provinve de Koulpélogo chez Salif Diallo

Une forte délégation de 200 personnes composée d’autorités politiques, coutumières et d’associations paysannes de 8 départements (Cominyanga ; Dourtenga, Lalgaye, Ouargaye, Sanga, Soudougui, Yondé, Yargatenga, que compte la province de Koulpélogo, est allée saluer le ministre Salif à son domicile , le samedi 2 octobre.

La délégation , conduite par le député de la province, Patrice Diessongo, a tenu à rendre une visite au ministre de retour de la France où il a reçu des soins, et de s’enquérir de l’état de santé de celui-ci.

Et Kantigui qui faisait une enquête du côté de Ouaga 2000 a discrètement suivi la scène.

A cette occasion, la délégation l’a encouragé pour son engagement en faveur du développement du Burkina et de leur province en particulier. Le ministre d’Etat Salif Diallo pour sa part, les a remerciés pour cette marque d’affection et de solidarité à son égard, en effectuant ce déplacement de Ouagadougou.

Dans son "breaffing" de bienvenue, Salif Diallo n’a pas manqué de réaffirmer sa gratitude et celle de toute sa famille au chef de l’Etat, aux autorités politiques et à l’ensemble du peuple burkinabè pour leur soutien multiforme durant la dure épreuve qu’il a traversée.

Il a dit sa disponibilité entière à accompagner les efforts de développement des fils et filles du Burkina Faso et singulièrement, des braves paysans de la province de Koulpélogo.


* Francophonie : réussir Ouagadougou

A quelques "encablures" de l’échéance francophone, la municipalité sous la houlette du maire Simon Compaoré, s’attelle aux dernières retouches afin que les assises francophones de Ouagadougou connaissent un plein succès. Ces derniers jours, Kantigui a pu le constater en localisant l’édile de la capitale burkinabè sur un des nombreux chantiers municipaux. Du côté du comité communal d’organisation de la XXIVe Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), on est confiant en dépit du branle-bas qui s’est emparé des différentes commissions.

Rentré de Paris où il était allé faire le point des préparatifs au président Bertrand Delanoë de l’AIMF, Simon Compaoré a reçu le week-end dernier le secrétaire permanent de l’AIMF, M. Pierre Figeac. Ensemble, ils ont procédé à la visite des infrastructures devant accueillir les travaux et héberger les participants à la rencontre des maires francophones.

Par ailleurs, ils se sont rendus au lycée municipal de Sigh-Noghin et au Centre d’information et de dépistage sur le Sida de Bogodogo. Sur les lieux, l’hôte de la municipalité était visiblement satisfait de l’état d’avancement des chantiers dont les inaugurations interviendront en marge des rencontres de Ouagadougou et verront la présence des plus hautes autorités de la République française . Des infrastructures réalisées grâce au partenariat entre la ville de Ouagadougou et l’AIMF.

Les 23, 24 et 25 novembre 2004, les premiers responsables de 115 villes représentant 46 pays du monde francophone membres de l’AIMF, se donnent rendez-vous à Ouagadougou autour du thème "Rôles et moyens des villes dans le développement durable et la solidarité". Pour réussir Ouagadougou, Simon Compaoré, nouvellement porté au poste de trésorier de l’AIMF entend mettre les petits plats dans les grands pour la réussite organisationnelle afin de sacrifier à la réputation burkinabè.


* Des routes à réaménager

S’il y a des voies qui font parler d’elles actuellement à Ouagadougou, c’est bien celles nouvellement bitumées à Larlé secteur n° 10 et à Hamdalaye. Ces routes, si elles facilitent la circulation dans cette zone, rappellent celles précipitamment réalisées quelques mois avant la CAN 98 à Gounghin et vivement critiquées par la population. Kantigui se souvient que c’est grâce aux critiques de la population que lesdites routes ont été retouchées. Ce qui les rend aujourd’hui plus praticables.

Kantigui sans pour autant pouvoir à l’étape actuelle du bitumage des routes de Larlé et de Hamdalaye parler de travail bâclé, constate qu’elles ne paraissent pas très "nettes", comme on a coutume de voir. Le souci de Kantigui est que l’exemple du bitumage du tronçon Boromo-Bobo-Dioulasso ne se répète plus jamais au Burkina.

Pour éviter cela, il suffit d’ouvrir l’œil et le bon. Parole de Kantigui.

* Hausse inattendue des tarifs de voyage

Kantigui ayant appris l’augmentation- surprise des tarifs de voyage par les différentes sociétés de transport routiers a fait un tour dans des gares. L’amertume et la tristesse sont perceptibles sur les visages des voyageurs.

En cette rentrée des classes sur l’étendue du territoire national, les sociétés de transport connaissent une grande affluence.

Cependant, cette augmentation subite et inattendue sans la moindre justification inquiète plus d’un.

Tenez, pour maintenant se rendre à Bobo-Dioulasso, il faut débourser la somme de 6 000 F au lieu de 4 000 F comme c’était le cas avant le 1er octobre dernier. Les voyageurs des cars climatisés devront désormais payer 7000 F pour se rendre à Bobo-Dioulasso.

Dans presque toutes les sociétés, les tarifs sont en hausse. Kantigui s’interroge sur les raisons de telles mesures brusques alors qu’il n’y a pas de rumeur d’augmentation de salaire au Burkina Faso.

Kantigui , face à cette situation, ne peut cacher son inquiétude. Au moment où fonctionnaires, parents d’élèves etc. se battent pour rejoindre leurs postes ou pour assurer la scolarité et fournitures scolaires de leurs progénitures, Kantigui estime qu’il n’est pas opportun de procéder à l’augmentation des tarifs de voyage. Par conséquent, il souhaite que les choses se normalisent très rapidement par l’action des autorités compétentes avant que d’autres n’emboîtent le pas des transporteurs.

Kantigui qui s’est rendu sur le terrain pour rencontrer les principales sources concernées par cette affaire, s’est entendu dire par celles-ci et ce malgré l’urgence, qu’elles ne parlent que sur rendez-vous. Affaire à suivre.


* Ça bouge dans le département de Poa

Kantigui se réjouit en apprenant qu’un des puissants "mogos" du pays a initié une action dans le but d’appuyer les populations du département de Poa dans leurs activités quotidiennes. Suite au succès qu’a enregistré la coupe Béogo à Poa, le Comité d’organisation appuyé par le bienfaiteur organise le samedi 9 octobre prochain, une remise de fournitures scolaires, de machines décortiqueuses, de charrettes, de brouettes, de pioches, de pelles à Poa.

Kantigui a entendu dire que c’est une récompense et un encouragement à l’endroit de la population de ce département qui, depuis la coupe Béogo, ne cesse de se concerter pour que la localité ne soit pas en reste du développement.

Kantigui encourage à son tour, ce genre d’action, souhaite vivement que l’exemple soit suivi dans d’autres localités du pays, car c’est ainsi que le développement sera véritablement solidaire.

N’est-ce pas, Seydou Bouda...


* Secteur 23 de Ouagadougou : ce lotissement qui divise

Une lettre parvenue à Kantigui, des habitants de la commune de Nongremassom, en particulier du secteur 23, est très amère vis-à-vis des responsables de cette commune. Notamment, au sujet du lotissement en cours, dans cette zone, et suite à des propos tenus par le maire de ladite commune, sur les ondes d’une radio de la place. Un certain nombre d’éléments d’informations accablantes ont été portées à la connaissance de Kantigui. Mais, principes éthique et déontologique obligent, nous entendons d’abord les vérifier... Pour nos lecteurs...


* Problème des salaires des enseignants : Le MEBA réagit

A propos des salaires des enseignants, Kantigui a reçu du MEBA le message que nous publions in extenso.

Nous avons lu avec intérêt l’article intitulé « billetage de septembre 2004 au MEBA : environ 3 000 instituteurs attendent toujours leurs salaires », paru dans votre édition n° 5113 du mardi 5 octobre 2004 PP1, 20-21.

Il est avéré qu’il y a foule à la Direction de la Promotion de l’éducation des filles où se déroule le paiement sur billetage des premiers salaires de nouveaux enseignants. En effet, l’opération concerne non pas "environ 3 000 instituteurs", mais un nombre qui reste important, soit 1809 de nos collègues. II ne s’agit pas du tout d’une opération spéciale de billetage, mais de la dernière étape du processus d’intégration effective des Instituteurs Adjoints Certifiés dont le dossier avait fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Après cette opération somme toute contraignante mais unique, chacun pourra toucher son salaire sur billetage dans la province de service ou faire virer son salaire dans la banque de son choix.

En fait, tous les enseignants qui ont fait le déplacement peuvent l’attester. Ils savaient bel et bien quand est-ce que chacun toucherait son salaire au regard d’un programme qui leur a été communiqué au préalable. Il était donc inutile d’effectuer le déplacement sans tenir compte de sa programmation.

Néanmoins, nous reconnaissons avec vous qu’il y a eu quelques perturbations dans cette programmation dues à un cambriolage dont nos services financiers ont été victimes. Mais cela a causé tout au plus un décalage de 48 heures dans le pire des cas pour certains. Nous ne comprenons donc pas pourquoi certains fonctionnaires prétextent de cela pour s’accorder des séjours démesurément prolongés à Ouagadougou. Ils gagneraient donc à faire diligence. Dans tous les cas, nous prenons acte des insuffisances que vous avez relevées à ce niveau et vous assurons que toutes les mesures sont prises pour que dans les 48 heures qui suivent, les choses rentrent véritablement dans l’ordre.

Sinon, rassurez-vous, les enseignants sont censés connaître leurs salaires au regard de la qualification des uns et des autres. Cela d’autant plus que les salaires servis au ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation ne diffèrent pas de ceux des autres fonctionnaires de l’Etat, dans la mesure où les intéressés ont été pleinement intégrés à la Fonction publique.

C’est le lieu pour nous de renouveler toute notre reconnaissance à votre journal qui n’a de cesse de soutenir le MEBA dans le combat permanent que nous livrons contre l’analphabétisme pour le développement du Faso.

Nous réaffirmons notre soutien sans faille aux enseignants en ce début de rentrée scolaire, nous regrettons très sincèrement tous les désagréments que certains ont eu à subir pour entrer en possession de leur dû. Des mesures diligentes seront prises pour que de telles situations ne se représentent plus.

La Direction de la Communication
et de la presse ministérielle du MEBA

KANTIGUI
Sidwaya

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