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Echos de l’Ouest : Les pluies de retour dans la « cité du Bafoudji »

Publié le vendredi 15 juillet 2011 à 03h15min

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Jusqu’à fin juin 2011 pratiquement, les pluies se faisaient rares à Gaoua, à telle enseigne que les chefs de terre, soupçonnant des blocages mystiques de certains individus, avaient menacé de suspendre le traditionnel marché du dimanche. Cette rareté des pluies avait suscité des inquiétudes qui, depuis deux semaines, sont en train de se dissiper. En effet, le ciel s’est remis à arroser la « cité du Bafoudji », si bien que l’humidité et la verdure sont remarquable ces temps-ci. Cette nouvelle donne n’est pas pour déplaire aux habitants qui espèrent qu’il en sera ainsi, tout au long de la campagne agricole.


Rencontre gouvernement-secteur privé : la 11e édition le 18 juillet 2011 à Bobo-Dioulasso

La traditionnelle rencontre gouvernement-secteur privé est prévue pour avoir lieu le lundi 18 juillet prochain au ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso. Cette année, les acteurs du privé et les membres du gouvernement, avec à leur tête, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, ont convenu de plancher sur les « Enjeux et modalités de réalisation des projets de partenariat public-privé pour la croissance économique au Burkina Faso ». Ce thème a fait l’objet d’une étude qui sera présentée au cours de la rencontre. En plus des préoccupations des opérateurs économiques qui seront soumises aux pouvoirs publics, nul doute que la situation nationale s’invitera dans les échanges. Il s’agira notamment du dédommagement des commerçants victimes de pillages et de la baisse annoncée des prix des produits de première nécessité qui peine à être suivie d’effets. En plus des échanges, le chef du gouvernement visitera des unités industrielles de Bobo-Dioulasso. Au menu de l’événement, il y aura aussi une exposition des résultats des trouvailles des innovateurs.


Opération d’indemnisation à Bobo-Dioulasso : 392 personnes dédommagées

A l’issue de la rencontre avec les commerçants victimes des pillages de la mutinerie de militaires, le 16 juin dernier à Bobo-Dioulasso, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, avait promis de démarrer l’indemnisation le 22 juin dernier. Après les enquêtes de la gendarmerie, promesse a été tenue et depuis la date indiquée, les choses sont allées un peu vite. Selon le président de la section régionale de Bobo de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), El Hadj Djanguinaba Barro, sa structure prenait en compte les victimes dont l’indemnisation va de 10 000 à 1,5 millions F CFA. A ce jour, 308 des 321 personnes recensées sont passées à la caisse. Le reste, soit 13 « victimes », sont toujours attendues et pourraient être ces opportunistes qui entendent faire feu de tout bois.

A ce propos, 6 auteurs de fausses déclarations auraient été épinglés. En dehors des 308 victimes dédommagées, 54, 20 et 10 autres l’auraient été respectivement par le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et les grandes entreprises. Restent les grandes victimes qui, pour l’heure, se tournent les pouces, attendant impatiemment la commission salvatrice censée venir de Ouagadougou.


BEPC 2011 : le taux de réussite en baisse dans les Hauts-Bassins

Le taux de succès à la session 2011 du BEPC dans la région des Hauts-Bassins est de 28,06%. Il est inférieur à celui de l’année scolaire 2009-2010 qui était de 29,51%. En effet, sur un total de 19 686 candidats au départ, 563 ont été absents à la composition des épreuves. C’est ainsi que 3 843 prétendants ont été admis au premier tour et 1 523 au deuxième.


Marché central de Gaoua : des stands en construction

Afin d’amener les femmes à ne plus squatter les abords du marché central de Gaoua avec leurs étals, les autorités communales ont entrepris, courant juin 2011, la construction de 80 stands de légumes (2 m2 chacun). Visant l’accroissement des capacités d’accueil de l’édifice commercial, les travaux sont assurés par l’entreprise privée EKL, qui a un délai contractuel de trois mois pour s’exécuter. D’un coût estimé à plus de 20 millions de F CFA, la réalisation des stands a été rendue possible, grâce à un financement du Fonds d’investissement des collectivités décentralisées (FICOD).

Sidwaya

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