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On a frôlé le drame à Folonzo (Niangoloko)

Publié le lundi 18 avril 2011 à 01h08min

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N’eut été l’intervention rapide de la gendarmerie de Niangoloko, on aurait enregistré le drame à Folonzo, une localité située à une cinquantaine de kilomètres de Niangoloko. En effet, ce mercredi 13 avril, un agent des Eaux et Forêts en compagnie d’un surveillant de forêts villageoises patrouillent dans la forêt qu’a en charge le projet AGREF/Comoé-Léraba.

Dans cette patrouille, ils surprennent trois enfants âgés de cinq à sept ans en train de mutiler un arbre, sans doute pour donner les feuilles à brouter à des animaux. Paniqués, les enfants prennent la fuite. Deux d’entre eux seront rattrapés par l’agent des Eaux et Forêts et le surveillant et conduits auprès de leurs parents à qui, ils ont remis des convocations les invitant à se présenter le lendemain au poste de contrôle. C’est tard dans la nuit que les parents du troisième enfant ont constaté son absence. N’ayant aucune trace de ce dernier, ses parents seraient venus proférer des menaces au poste de contrôle des Eaux et Forêts.

Sans que les agents n’accordent une importance particulière à ces menaces. Entre temps, l’enfant sera retrouvé, mais noyé dans une rivière. Ainsi, les villageois, on parle d’une centaine, munis de haches, de machettes, de gourdins et de biens d’autres objets dangereux, attaquent le poste de contrôle des Eaux et Forêts. Sept agents retranchés dans un local se sont armés et prêts à se protéger contre toute attaque. Dépêchée sur les lieux, la brigade de gendarmerie de Niangoloko aurait réussi à maîtriser la situation en nouant un dialogue de réconciliation entre les populations et les agents des Eaux et Forêts. Le corps de l’enfant aurait été remis à ses parents pour inhumation. En tout cas, le calme est revenu dans la localité après ce malheureux incident qui aurait pu détériorer le climat social dans le village.

L’Express du Faso

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