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POT - POURRI : Passoré, où sont passés les 38 millions de OK ?

Publié le jeudi 19 août 2010 à 23h23min

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On se rappelle qu’au meeting de réconciliation de la grande famille CDP à Tèma Bokin, le 30 mai 2010, le richissime Oumarou Kanazoé (OK) avait solennellement annoncé l’offre de 38 millions de nos francs à l’ONI afin de permettre à toutes les populations du Passoré (celles qui ne le sont pas) de s’inscrire gratuitement pour l’obtention de la CNIB. Depuis lors, plus rien n’a bougé et sur le terrain, les prétendants à la pièce payent toujours (500 F CFA) comme tous les autres Burkinabè.

La cérémonie officielle de lancement de ladite opération, maintes fois reportée, n’a toujours pas eu lieu. Sans douter de la bonne foi de ce fils du pays, on peut tout de même souligner que la concrétisation de cette promesse est encore attendue plus de deux mois après son annonce.


Eliminatoires CAN 2012 : les Mourabitounes signent forfait

Du 3 au 5 septembre 2010 débute la première journée des éliminatoires de la CAN 2012. Alors que les Etalons se préparaient à rejoindre Nouakchott pour y affronter les Mourabitounes de la Mauritanie, une nouvelle tombe dans la soirée du 18 août annonçant le forfait de l’adversaire du Burkina. Les raisons invoquées sont le manque de moyens financiers et les mauvais résultats de l’équipe nationale de la Mauritanie lors de sa préparation. Cette formation, il faut le rappeler, a fait jeu égal de zéro but partout contre la Palestine en match amical le 11 août dernier. Ainsi et en attendant la suite que va donner le comité exécutif de la CAF à cette décision de la Fédération mauritanienne de football, le groupe 6 est désormais réduit à trois équipes avec le Burkina, la Namibie et la Gambie.


ONEA : Les anciens reboisent

L’Amicale des retraités de l’ONEA organise un camp de reboisement le 21 août 2010 à la Station d’épuration de Kossodo, à partir de 8h 00mn.


Concours découverte RFI : Smockey parmi les 10 finalistes

Le rappeur burkinabè Smockey, après sa nomination aux Kora 2010 de meilleur rappeur africain, est à nouveau en vedette. Il a été retenu parmi les 10 finalistes du Concours découverte RFI musiques du monde. Ce prix, on le sait, est d’importance. Il a contribué à lancer des artistes comme Tiken Jah Fakoly, Rokia Traoré, Didier Awadi ou Amadou et Mariam. Le public burkinabè peut largement contribuer à la victoire de Smockey, en votant pour lui, en allant sur le site de RFI (www.rfi.fr) ou de Smockey (www.smockey.fr). Bonne chance à l’enfant terrible du rap burkinabè !


Zone I : des riverins mécontents

Cet écrit émane d’un résient de la Zone I, à Ouagadougou. Il déplore le manque de voies praticables dans son quartier. Je suis un riverain de la voie menant de l’Hôpital pédiatrique à la gare de taxis de la zone I : Nous sommes vraiment délaissés et nous lançons ce cri du cœur aux autorités afin qu’elles viennent nous sauver. Messieurs du journal, faites-y un tour et vous y constaterez de visu ce dont je parle. C’est vraiment scandaleux qu’au 21e siècle, on en trouve des routes pareilles dans une capitale. Avec ça, on nous rabâche les oreilles chaque jour que Ouagadougou dispose de trois échangeurs alors que nous autres, n’avons pas de voies praticables pour rejoindre notre lieu de travail, ni pour rejoindre notre domicile en temps normal. Après une pluie, c’est la catastrophe. Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir publier ce cri du cœur à l’attention de qui de droit. Merci pour tout ce que vous faites pour nous les sans-voix.


Huile de vidange : attention à l’arnaque !

La vertu semble être un vain mot pour certaines personnes qui n’hésitent pas à se faire de l’argent sur le dos des autres. Tenez, un bidon d’huile de vidange pour mobylette que l’on prend le soin d’acheter à une station d’essence de la place en espérant que là au moins, la qualité est garantie et que l’on ne risque rien. Ce n’est qu’à l’ouverture du bidon que le client se rend compte qu’il manque certains détails tel l’absence du papier aluminium qui sert de protection au bidon avant bien sûr, le couvercle. Ce qui, dès lors, éveille les soupçons. Cette situation vécue récemment par une cliente d’une station d’essence de la place suscite de multiples interrogations. D’où proviennent de telles huiles que l’on achète pourtant au prix fort ? La qualité et l’assurance recherchées par le client y sont-elles ? Que gagne-t-on à la fin en se rendant à ces endroits plutôt que chez le mécanicien installé au bord de la voie ? Quels sont les risques que courent les moteurs des engins avec ces huiles incertaines ? Les gérants de station d’essence gagneraient à ouvrir l’oeil et le bon pour que cessent de telles manigances susceptibles de porter un coup à la réputation de leur entreprise.


"Le sort du Burkina se joue le 21 août"

La Société des intègres/Ordre nouveau (CSION) est signataire de la déclaration ci-dessous, sur l’investiture de Blaise Compaoré le 21 août prochain.

"L’Histoire d’un peuple s’écrit par les actes et faits politiques de ses dirigeants. Le Burkina Faso en 2010 et son peuple tout entier mesurent ces dernières semaines la phrase du Président Compaoré qui disait lors de son discours à la Nation le 31 décembre 2004, « Notre pays, le Burkina, est à la croisée des chemins ». Oui, c’était une vérité du président et même une prophétie mais aujourd’hui le commun des mortels en comprend profondément le sens. Car deux options antagonistes et parallèles se bousculent pour s’approprier l’histoire et le destin de notre peuple. Il s’agit : premièrement, de celle d’une candidature indépendante où Blaise Compaoré se place au- dessus de toutes les tendances nationales en faveur de sa candidature. Deuxièmement, de celle d’une candidature partisane où Blaise Compaoré lui-même confirme qu’il est l’otage d’un système qui dicte sa conduite. La jeunesse du pays des Hommes intègres a hâte de voir que le président Compaoré a les mains libres pour servir son peuple en faisant le bon choix."


Lycée et collèges du Passoré : des frais d’inscription en hausse constante

Après la période des vacances, voilà venue l’heure de se faire une place surtout pour les nouveaux diplômés. Avec toutes les misères que l’on sait pour s’acquérir une place dans nos établissements publics en raison de l’inadéquation entre l’offre et la demande éducatives sans cesse plus accentuée, on imagine aisément les parents fermer les yeux sur certaines pratiques, l’essentiel étant de caser son enfant. En effet, sont de celles-là, la hausse continue des frais d’inscriptions. Deux exemples fort illustratifs : au lycée municipal de Yako, les frais de dépôt des dossiers sont passés de 300 F CFA il y a quelques années à 1 300 F CFA cette année. Une simple fiche imprimée portant le cachet du censeur à 300 F CFA et le dépôt à 1000 F CFA. Un timbre communal portera le tout à 1500F. Du côté du CEG de Gomponsom, les frais sont passés de 750F l’an passé à 1750 F cette année. Des hausses tous azimuts que ne s’expliquent pas les parents qui n’ont constaté aucun changement dans les procédures habituelles de recrutement. Les nouvelles dispositions préoccupent plus d’un et chacun y va de ses mots pour dire sa désapprobation. Quand on sait que l’Etat a baissé les frais de scolarité pour accroître l’accessibilité aux structures éducatives, on ne peut que s’étonner de ces agissements qui ne vont pas dans le sens d’une plus grande offre éducative.


Libéré, Tass-Tass livre sa part de vérité

Ainsi que nous l’annoncions, le président des Organisations de la société civile (OSC) du Nord, Tasséré Sawadogo dit Tass-Tass, a été libéré après avoir passé 72 heures à la gendarmerie et 2 nuits à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO). Il était accusé d’avoir ouvert le feu sur le véhicule d’un citoyen. Ce dernier a alors porté plainte d’où cette arrestation. Libéré, Tass-Tass donne sa part de vérité. Voici sa version des faits tels qu’il nous les a rapportés. « J’ai effectivement été interpellé le 1er août pour être interrogé par la gendarmerie. Après mon interrogatoire, on m’a demandé de rejoindre mon domicile.

C’est dans la soirée que j’ai été interpellé à nouveau. J’ai alors subi l’épreuve de la garde-à-vue de 72 heures à la gendarmerie. Ensuite, j’ai été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO) sans mandat de dépôt. A la MACO, j’ai fait 2 nuits et on m’a libéré. Je ne suis pas un partisan de la violence encore moins un pistolero. Je prêche toujours la tolérance et la paix. Je ne suis pas rancunier et je pardonne même à celui qui m’a accusé d’avoir tiré sur son véhicule. C’était un montage de quelques politiciens en perte de popularité contre ma personne. Lorsque vous voyez les vitres brisées du véhicule, elles ne l’ont pas été par balles. Il n’y a même pas eu de vive altercation. Le monsieur obstruait la voie avec son véhicule et je suis descendu pour lui demander de la libérer. Il n’a pas voulu obtempérer. Je fais confiance en la justice qui m’a libéré, trouvant qu’ il n’y avait pas de preuves suffisantes. Je félicite le procureur pour son impartialité ».


OCADES/Kaya : un test de recrutement controversé

Un écrit émanant d’un "groupe d’intellectuels de Kaya" remet en cause la transparence d’un test de recrutement de 14 animateurs organisé par l’OCADES/Kaya. Ils doivent travailler pour le compte d’un projet organisé par le Catholic relief service (CRS) Burkina. Le groupe des intellectuels estime que la présélection des dossiers, au nombre de 150, ne s’est pas faite dans les règles de l’art. C’est pourquoi ils en appellent au secrétaire exécutif de l’OCADES/Kaya, pour qu’il mène des investigations sur ce test qui fait beaucoup de bruit dans le Sanmatenga.

Le Pays

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