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INSTITUT DE FORMATION EN TRAVAIL SOCIAL A GAOUA : Une grève de 24 heures pour exiger des stages pratiques

Publié le vendredi 21 mai 2010 à 03h38min

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Les élèves stagiaires de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) à Gaoua ont observé le 17 mai 2010 une grève de 24 heures pour exiger de l’administration la prise en compte d’un certain nombre de préoccupations dont la sortie sur terrain pour des stages pratiques.

Les pensionnaires de l’Institut national de formation en travail social de Gaoua ont abandonné leurs salles de classe pour motif de grève le 17 mai dernier. La raison de leur débrayage tient, selon eux, au fait qu’ils veulent que les sorties d’études soient effectives pour eux.

Ils ont demandé à ce qu’un calendrier soit établi à cet effet avant la reprise des cours. Autres difficultés soulevées par ces futurs cadres moyens de l’action sociale : l’insuffisance de chaises et de tables dans les classes et aussi une mauvaise prise en charge sanitaire, la recurrente pénurie d’eau. Selon Ibrahima Ouédraogo, un des porte-parole des stagiaires, toutes les sections de formation ont participé à la grève. Une grève qui ne cessera que si des solutions sont trouvées à ces préoccupations, a indiqué Salifou Maïga un autre gréviste. Les élèves se sont retrouvés au sein de l’administration de l’établissement pour manifester leur mécontentement. L’administration n’a pas hésité à organiser une concertation avec une délégation des grévistes en vue de résoudre les problèmes posés.

Le directeur de l’institut, Isaïe Foro, les a rencontrés le même jour et le mot d’ordre de grève a été levé. Il a précisé que le retard des sorties d’étude est lié au fait que le budget a été mis en place tardivement. En plus, le car permettant de faire les sorties était en panne. Il a rassuré les stagiaires que ces difficultés sont aplanies et que la sortie d’étude en question ne saurait tarder. S’agissant de l’insuffisance de tables-bancs et de salles de classe, le directeur a évoqué l’accroissement des effectifs de l’établissement sans que ce ne soit le cas pour les infrastructures. Il y a par exemple 7 salles de classe disponibles pour 12 sections. Le responsable de l’établissement a notifié que toutes les préoccupations seront progressivement satisfaites.

Hompko Sylvestre KAMBOU (Collaborateur)

Le Pays

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