De source digne de foi, par cette démarche, les membres de l’Association auraient demandé au président de la Fédération d’être leur porte-parole auprès des autorités.

Car, suite à la réouverture du marché central, ils n’auraient pas été attributaires de hangars. Cependant, ils se seraient démarqués des « anarchistes » et ne voudraient que participer au développement du pays par leurs activités. Kantigui qui félicite ces commerçants pour leur esprit de dialogue et de conciliation espère que les autorités qui ont en charge le dossier prêteront une oreille attentive au médiateur qui aurait accepté de porter le fardeau de plus de deux cents commerçants.

Le médiateur aurait promis de rencontrer qui de droit et Kantigui fonde l’espoir que cela permettra d’aider les membres de l’Association à disposer de hangars pour mener leurs activités commerciales.

* Le service de Santé de Ziniaré en deuil

Ces derniers jours, Kantigui a appris avec tristesse que plusieurs accidents se seraient produits à Ziniaré, localité située à environ une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou. Les responsables d’une ONG de ladite localité auraient été victimes d’un accident de la circulation dans la nuit de dimanche dernier aux environs de l’usine de transformation de sorgho de Ziniaré. Si Kantigui ne déplore aucune perte en vies humaines dans ce premier accident, on lui apprend qu’un deuxième survenu le lundi 11 avril, soit le lendemain du premier, a été mortel. Un des professeurs du lycée de l’ONG dessus citée serait entré en collision avec un infirmier chef de poste d’un centre sanitaire de la zone.

L’accident se serait produit au niveau de la gare routière de Ziniaré. Kantigui n’a pas pu connaître la cause de l’accident mais l’infirmier chef de poste a succombé suite à ses blessures au Centre médical de Ziniaré quelques instants après. Mais au regard des dégâts matériels, cet accident serait dû à un excès de vitesse et à un manque de vigilance ou de prudence. C’est la famille de la Santé qui est en deuil tandis que le professeur et son employeur sont sous le choc. Kantigui invite les usagers de la route à plus de prudence et au respect de la réglementation en matière de circulation routière car il y va de notre vie.

* 700 mille FCFA et de la bouffe pour des élèves

Kantigui a été heureux d’apprendre que la marraine de la deuxième édition des 48 heures de l’élève de la Circonscription d’éducation de base de Titao 1, Mme Awa Ouédraogo née Yampa, fille du bourgmestre de ladite ville, n’a pas lésiné sur les moyens pour la réussite de l’événement. Elle aurait fait un geste de plus de 700 000FCFA à l’endroit des jeunes écoliers. Par ailleurs, elle leur aurait offert un repas et de nombreux cadeaux. Kantigui qui salue le geste espère vivement que ce soutien se poursuivra et que d’autres bonnes volontés suivront l’exemple de cette dame pour l’épanouissement des élèves d’autres localités du pays.

* Rupture de timbres fiscaux à Koudougou

Kantigui qui attirait l’attention des premiers responsables de la Direction générale des impôts (DGI) la semaine dernière sur l’absence des timbres de 100 F et de 200 F vient d’apprendre que le problème se pose avec acuité à Koudougou. Les concours de la Fonction publique lancés, voilà qu’il n’y aurait plus de timbres fiscaux pour les demandes de participation. Du coup, ce seraient de nombreux candidats qui feraient face à ce manque crucial de timbres fiscaux au moment où ils sont le plus recherchés.

Les candidats de Koudougou feraient recours à des parents qui sont dans d’autres localités pour pouvoir déposer les dossiers et dans les délais exigés. Aux dernières nouvelles, on apprend à Kantigui que des timbres fiscaux viennent d’arriver à la DGI. Néanmoins, Kantigui se demande si la maison-mère n’a pas manqué de prévoyance. Gouverner, c’est prévoir, dit-on. Pour la deuxième fois consécutive, il y a eu rupture de timbres fiscaux à Ouagadougou.

Si l’on sait que toutes les autres localités du pays se ravitaillent à partir de Ouagadougou, il y a lieu de prendre des dispositions idoines afin d’éviter ce genre de désagrément à l’avenir.

* Le liquide précieux se fait rare à Yamtenga

Kantigui dans ses balades a déploré la situation de calvaire que vivent les habitants de la zone non lotie de Yamtenga située aux encablures de la capitale burkinabè.

L’eau, le liquide précieux et le plus consommé au monde, est devenue rare. Selon certains habitants, cela fait plusieurs semaines que les résidants ont le sommeil perturbé. Pour avoir cette boisson incontournable, il faudrait être à la pompe à partir de 23 heures afin d’espérer remplir son récipient avant le lever du jour. Et là aussi, il faudrait encore se rendre dans les quartiers lotis pour se la procurer.

Des bidons de vingt litres transportés à vélo ou par des charrettes à traction asine, c’est le constat que l’on fait dans ce quartier en cette période de canicule où la température monte et oscille entre 40 et 45°C. Ne peut-on rien faire pour soulager ces nombreuses femmes obligées de passer la nuit à attendre l’eau ?

* Forte opposition de détaillants à l’ouverture d’un supermarché à Ouagadougou

Kantigui faisait écho d’un projet d’ouverture d’un super marché à Ouagadougou auquel s’opposent nombre de détaillants de la capitale burkinabè.

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que ce projet d’ouverture dudit super marché aux 1200 logements pour vendre au même prix que les détaillants risque de détériorer le climat qui règne entre détaillants et grossistes de la ville de Ouagadougou.

Certaines sources apprennent à Kantigui que cette affaire de « grossiste qui veut se transformer en détaillant » aurait été portée à la gendarmerie et même jusqu’au nouveau ministre du Commerce. Les détaillants exigeraient que leur « patron grossiste » renonce purement et simplement à son projet. Kantigui espère que cette affaire sera prise au sérieux par les autorités compétentes et qu’une solution rapide sera trouvée...

*Du matériel flambant neuf pour la Cour des comptes

Kantigui a appris que la Cour des comptes inaugure ce mercredi 14 avril dans l’après-midi son système de visioconférence installé par la Cour des comptes française.

Avec ce manuel outil, la Cour des comptes du Burkina Faso entre dans l’ère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Cet outil va également faciliter et offrir plus d’opportunité de travail à cette institution républicaine. Kantigui salue ce bel exemple de coopération entre deux institutions et espère que cela permettra de renforcer la capacité d’agir de la Cour des comptes qui abat un travail immense sous la conduite du président Boureima Nébié.

Kantigui

Sidwaya