C’est le mercredi 10 août qu’est intervenue la cérémonie de clôture sous la présidence du secrétaire général de la province de la Tapoa M. Charles Eugène Nabollé.

Débuté le 10 août dernier, le séminaire sur la gestion des feux en milieu rural a clos ses travaux le 11 août. Pendant 2 jours, les préfets des 8 départements et les représentants d’ONG exerçant sur le terroir se sont familiarisés avec les outils pour une meilleure gestion des feux de brousse, ceci afin de renforcer leurs capacités sur le terrain. Après une introduction sur l’historique du projet, l’utilisation et danger du feu, les précautions à prendre afin de limiter les risques que comporte l’utilisation des feux. Les participants ont reçu des enseignements sur toutes les opérations pour que le feu devienne un outil d’aménagement très maîtrisable.

Plusieurs autres aspects tels que la typologie des feux, les feux et le terroir, la théorie du feu, l’utilisation du feu comme outil de gestion, l’utilisation du pare feu comme mesure préventive, la lutte contre les feux de brousse, le rôle des comités de gestion des feux, la stratégie de gestion des feux dans les terroirs ont été passés en revue par le communicateur Koanda Salfo. Dans son discours d’ouverture le secrétaire général relèvera que le phénomène des feux de brousse est très patent dans la province de la Tapoa.

En effet, des études menées par le Centre régional de télédétection de Ouagadougou en 1986 stigmatisaient les régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est comme des régions où l’ampleur des feux de brousse était importante. A cette même époque 54,2% de la superficie totale de la Tapoa brûlait chaque année. Le phénomène va décroître avec la mise en œuvre du projet gestion des feux en milieu rural. A nos jours, 175 villages sont touchés par le projet sur un total de 232 villages et hameaux de culture que compte la province.

L’appui se manifeste sur le terrain, sous forme de formation et de dotation en matériel de lutte contre les feux, et la mise en place de plusieurs comités anti-feux. Il a traduit toute sa satisfaction et ses remerciements à la Coopération néerlandaise et tous les partenaires au développement qui soutiennent le Burkina Faso dans sa dynamique pour un développement à la base. Cette formation est la deuxième du genre et intervient après celle dispensée aux techniciens du développement rural.

LIDO K. Boureima
Sidwaya