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Confidences du week end : "L’urne des fonctionnaires brûlée"

Publié le lundi 2 août 2004 à 14h29min

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Les nouvelles mesures réglementant les concours
professionnels continuent de faire des vagues. En effet, sous le
titre "l’urne des fonctionnaires brûlée", le bureau de la section
locale du Syndicat national des travailleurs de l’enseignement
de base de Ziou (province du Nahouri) nous a fait parvenir une
lettre de protestation.

Pour ce bureau, les concours
professionnels qui étaient considérés comme un tremplin pour
la promotion professionnelle et comme l’unique voie officielle
qui permettait à certains fonctionnaires d’améliorer leurs
conditions de vie, seraient devenus un "guet-apens" tendu par le
gouvernement, surtout aux agents qui ne seraient pas
embarqués dans le bateau de la corruption.
Le syndicat cite le cas particulier des enseignants qui, dit-il, ne
reçoivent rien en dehors de leur salaire. Il estime cette situation
déplorable eu égard aux conditions difficiles dans lesquelles
travaillent les enseignants. Entre autres difficultés, il mentionne
le fait pour les enseignants de travailler à la lumière des lampes
tempêtes si ce n’est dans l’obscurité. Parlant de l’avenir
compromis des enfants par ces mesures, le bureau invite
toutes les victimes à se mobiliser, car, dit-il, "on ne reçoit le
venin du serpent qu’en l’agressant". Le bureau du syndicat de
Ziou conclut sa lettre par une réflexion empruntée à Alfred de
Vigny et selon laquelle "les grands caractères sont ceux qui
luttent, les vulgaires sont entraînés". Le moins que l’on puisse
dire en tout cas, malgré leur mécontentement, ces enseignants
n’ont pas perdu leur éloquence.


Il existe désormais une section de l’Union pour la
renaissance/Mouvement Sankariste (UNIR/MS) dans
l’arrondissement de Sig-Nonghgin de Ouagadougou. Elle a été mise en place au cours d’une réunion des membres des
comités UNIR/MS des secteurs 20, 21 et 22 tenue le 12 juin
2004.
La section se compose comme suit : secrétaire à
l’émancipation des jeunes : Pierre Zongo
Secrétaire à l’émancipation de la femme : Sana Ouédraogo
Trésoriers : Joseph P. Ouédraogo, Mady Sawadogo
La section a reçu des instructions de poursuivre la mise en
place des comités des villages de Kambouinsé, Zongo et
Bassinko dans les meilleurs délais.


Hôtel Indépendance : des travailleurs chez le Médiateur du faso

Le mercredi 28 juillet dernier, cinq membres d’une délégation
de travailleurs de l’hôtel Indépendance se sont rendus chez le
médiateur du Faso pour lui exposer des problèmes relatifs à la
privatisation de leur maison. Pour ces travailleurs, on leur aurait
fait savoir que le repreneur conserverait tous les employés de la
maison. Pourtant, ce dernier, semble -t-il , leur a signifié qu’ils
seraient soumis au système de contractualisation.

Et qu’à ce
titre, ils ne pourraient être maintenus à leurs postes qu’à l’issue
d’un test d’évaluation et ce, après 8 mois de service. C’est donc
inquiets que ces travailleurs sont allés à la rencontre du
médiateur qui, après avoir jugé leur réclamation recevable, se
serait engagé à étudier leur dossier dans le sens de sa
résolution conséquente.


L’eau dans les robinets de Diébougou

Pour que Diébougou suive le train du développement plus ou
moins déjà emprunté par d’autres villes, il était indispensable
pour cette localité d’avoir un accès facile à l’eau. Depuis un
certain temps, on peut dire que c’est chose faite. Ayant constaté
que les habitants de Diébougou et l’économie de ladite ville ne
pouvaient se contenter des quelques pompes et forages
existants, Hervé Magloire Kam, le maire de cette commune
urbaine et son conseil municipal, ont pris leurs responsabilités.

En effet, assistés de la direction générale de l’Hydraulique et
des ressources halieutiques de la région, les responsables de
la commune de Diébougou ont décidé de donner une nouvelle
impulsion à la vie socio-économique de Diébougou. Avec l’appui
de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), et
sur financement de l’Union européenne dans le cadre des fonds
PPTE (Pays pauvres très endettés), la mairie de Diébougou met
à la disposition de ses citadins de l’eau potable, à travers un
nouveau réseau remis aux normes en vigueur.

Sous l’autorité
du ministre de l’Administration territoriale et de la
décentralisation (MATD), le maire Kam a signé un contrat
d’enfermage avec l’ONEA, qui fera couler, en principe à partir de
cette première semaine du mois d’août, de l’eau dans les
robinets de 622 Diébougoulais, par le biais de la première
tranche du réseau. C’est un pas décisif accompli par la mairie et
salué par toute la population qui a trouvé l’initiative très salutaire.
Cette dernière pense même que les partenaires au
développement de la ville doivent miser sur ce volet, car "l’eau
c’est la vie", dit-on.


Le "barbu" des récréatrales

Les résidences de création et d’écritures théâtrales
(RECREATRALES) sont à leur 3e édition mais ont déjà conquis
le coeur de tous les hommes de théâtre de l’Afrique et de
l’Europe. C’est ainsi que cet événement dont le lancement aura
lieu le mercredi 4 août prochain est devenu le rendez-vous de
formation incontournable en Afrique de l’Ouest pour les
comédiens, les acteurs, les scénographes, les metteurs en
scène etc . Au titre des nombreuses innovations de cette année,
les organisateurs des Récréatrales ont trouvé pertinent
d’associer les structures locales pour une meilleure
vulgarisation du concept créé par Ildevert Méda et Etienne
Minoungou. 3 réunions dirigées par Ildevert Méda, le " barbu"
des Récréatrales, ont développé les clauses de collaboration et
d’appui entre les Résidences et les structures locales. Ces
rencontres ont permis également de déterminer comment les
Récréatrales pouvaient susciter plus d’engouement au niveau
de la formation des artistes, scénographes, dramaturges
burkinabè. La trentaine de structures locales conviée à ces
réunions n’a pas manqué de faire des suggestions aux
responsables des Récréatrales dont l’édition 2004 démarre
sous des auspices d’échanges entre des comédiens africains
et des formateurs qu’on rencontre rarement en Afrique, si ce
n’est aux Récréatrales.


UIDH : Alidou Ouédraogo et ses collègues en repos

Du 1er au 31 août 2004, les locaux de l’Union interafricaine des
droits de l’Homme (UIDH) seront fermés pour cause de congés.
Habituellement, c’est au mois d’août que Alidou Ouédraogo et
ses collaborateurs se retirent plus ou moins de la scène afin
d’aller se ressourcer et revenir mener leur combat pour le
bien-être de tous. Mais pour ces défenseurs des droits de
l’Homme, ce repos ne signifie nullement qu’ils resteront
indifférents à tout ce qui pourrait se passer dans la cité. L’équipe
dit rester vigilante et une permanence, veillera au grain chaque
matin de 9h 30 à 12h 30.


Commune de Bogodogo : un résident du secteur 14 interpelle le maire

Dans une lettre adressée au maire de la commune de
Bogodogo, un ,résident du secteur 14 (Kalgondin), tout en se
félicitant des efforts consentis par la première responsable de la
commune en matière d’aménagement des rues, notamment au
niveau du croisement des rues numéros 14. 09 et 14. 20,
déplore le fait que les populations n’ont pas été associées aux
différents travaux d’assainissement du quartier, laissant à
certains la liberté de prendre des initiatives individuelles qui
rendent les rues inaccessibles à cause des constructions de
digues, de barrières avec tous les risques qui en découlent :
blocage du ruissellement de l’eau, d’inondations des
concessions, d’écoulement et de maladies (paludisme,
bilharziose, choléra...), eaux sales en stagnation. Il faut dire que
les initiatives individuelles prises par certains citoyens pour
protéger leur environnement immédiat, quitte à indisposer les
voisins, ne sont malheureusement pas une exclusivité du
secteur 14. Si dans certains quartiers des résidents se cotisent
pour bien aménager leur cadre de vie, ailleurs, c’est le chacun
pour soi et selon ses moyens. Ce qui détruit l’esprit de solidarité
et de bon voisinage. Or, comme on le dit, un voisin est plus
qu’un frère. A la moindre alerte, c’est d’abord le voisin qui accourt
avant l’arrivée des frangins.


Désagréments à la CARFO : le DG s’explique, s’excuse et
promet la vigilance

Le directeur général de la CARFO (Caisse autonome de retraite
des fonctionnaires) à travers cet écrit, réagit à notre article paru
le 28 juillet 2004 dans la rubrique "Confidences du week-end et
intitulé : "le 3e âge a eu chaud".

Monsieur le directeur,
Sous la rubrique Confidences du week-end et intitulé "Le 3e âge
a eu chaud", de votre journal dans sa livraison du lundi 26 juillet
2004, notre attention a été appelée sur les désagréments
qu’auraient subis les pensionnés de la Caisse autonome de
retraite des fonctionnaires (CARFO) dans la journée du 19 juillet
2004.
A travers la présente, la Direction générale de la CARFO
présente toutes ses excuses à l’ensemble de ses pensionnés
et les rassure que des dispositions sont déjà prises pour éviter
une telle situation à l’avenir.
Elle remercie la presse à travers votre journal d’avoir bien voulu
attirer son attention et l’encourage à l’interpeller chaque fois que
de besoin. C’est vrai, la CARFO étant engagée dans "le
management de la Qualité", de tels désagréments ne sauraient
être compréhensibles, surtout à l’endroit de personnes d’un tel
âge. En réalité, il s’agissait d’une opération jumelée de
signature de bulletins de pensions et de paiement de prêts
scolaires, programmée pour être exécutée le matin et le soir.
Malheureusement, nos pensionnés n’étant pas habitués à une
telle opération, se sont tous présentés dans la matinée. La
Direction générale informée, a aussitôt ordonné aux agents de
guichets et aux caissiers, une journée continue qui a duré
jusqu’à 18h, afin de pouvoir satisfaire tous les clients.
Telles sont là, Monsieur le Directeur, les explications de
"désordre" constaté le 19 juillet 2004 lors du paiement aux
guichets de la CARFO.

Igounzi Nestor BASSOLE
Chevalier de l’Ordre national

NDLR : Par ces temps qui courent, il est rare de trouver sous
nos cieux, un responsable qui ne soit pas allergique à la
moindre observation désobligeante de la presse. Sous cet
angle, nous disons bravo ! au DG de la CARFO qui prend plutôt
la presse comme un allié objectif dans sa quête permanente de
l’excellence en matière de management. Quand on est
responsable, on doit avoir de la carapace.


Conférence annuelle des CPI

Du 3 au 7 août 2004 se déroulera à Ouahigouya, à l’ENEP
(Ecole nationale des enseignants du primaire), la conférence
annuelle des Conseillers pédagogiques itinérants du Burkina.
Le thème de cette année est : morale professionnelle et
réussite scolaire : quel défi pour le CPI ? Durant cinq jours, les
CPI vont recenser les maux qui minent l’encadrement
pédagogique des enseignants et rechercher les solutions à ces
problèmes.

Les critiques de cinéma à l’oeuvre

Du 2 au 4 août , le Centre national de la cinématographie sis à
Goughin servira de cadre à un atelier de réflexionn sur la
problématique de la relance de l’activité cinématographique au
Burkina Faso à l’initiative de l’Association des critiques de
cinéma. Acteurs, réalisateurs, cinéastes, producteurs et
critiques de cinéma échangeront en vue d’insuffler un nouveau
dynamisme à l’activité qui connaît depuis un certain temps une
léthargie liée à l’insuffisance, sinon à l’absence de
financements pour la production. Des responsables
d’établissements qui prendront part à cet atelier donneront sans
doute des esquisses de solutions à la question.


Rail Club du Kadiogo : une histoire racontée dans un livre

Pour bon nombre de clubs du Faso foot, ce sont les vacances,
puisqu’éliminés de la Coupe du Faso . On s’active chez certains
dans la perspective de la nouvelle saison.
Ainsi, au Rail Club du Kadiogo (RCK), le terrain d’entraînement
est en train d’être revêtu de gazon et le président Amado Traoré
et ses collaborateurs s’activent à y effectuer également d’autres
travaux.

Et dans quelques jours, le président Amado Traoré
prévoit de procéder à la sortie d’un livre sur le RCK. Il y sera
question du club d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Un livre qui
sera en principe disponible le 5 août prochain, jour de la finale
de la coupe du Faso.
Une telle initiative est presque inédite. Le sport, notamment le
football, soulève des passions. Cependant, peu d’écrits lui sont
consacrés. Espérons que l’exemple du RCK fera des émules.

Le Pays

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