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POT-POURRI : Total Burkina - la CGT/France demande la réintégration du délégué

Publié le vendredi 7 août 2009 à 01h06min

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A travers la présente lettre à l’adresse de Christophe de Margerie, directeur général du Groupe Total, Charles Foulard, coordinateur des syndicats CGT/France, demande la réintégration du délégué du personnel au Burkina licencié, Yacouba Ouédraogo. Le leader syndical dénonce, comme vous pouvez le lire, une atteinte aux libertés syndicales.

"Le 23 avril 2009, la direction de Total Burkina SA a injustement licencié notre camarade Yacouba Ouédraogo pour action syndicale et notamment celle d’avoir organisé un sit-in le 27 mars avec les salariés de la filiale pour la défense de leurs légitimes revendications concernant entre autres de meilleures conditions de travail et de rémunération au sein de la filiale. La coordination des syndicats CGT du groupe Total, par lettre ouverte le 30 avril 2009, vous a demandé, en tant que directeur général du Groupe, de faire respecter par la direction du Raffinage marketing et Total Burkina SA, le code de bonne conduite du Groupe en mettant fin sans délai à cette procédure de licenciement.

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le code de bonne conduite du groupe Total met en avant le respect des conventions internationales du travail et notamment celles sur les libertés syndicales. Aussi est-il bon de rappeler que la convention internationale n°C 135 sur les libertés syndicales a notamment été ratifiée par le Burkina Faso en 1971. Lors des différents entretiens que j’ai pu avoir avec la direction des Ressources humaines du Groupe ou celle du Raffinage marketing, la direction se réfugiait, pour refuser de surseoir au licenciement, derrière l’autorisation de licenciement donnée par l’inspection du travail sur requête de Total Burkina SA.

Depuis cette date et face à votre fin de non-recevoir, en soutien à la CGT Burkina, la coordination des syndicats CGT du groupe Total, la Fédération nationale des industries chimiques, appuyées par de nombreux syndicats CGT en France et de l’O.N.G "peuples solidaires", mènent des actions pour la réintégration de Yacouba Ouédraogo. Réintégration qui fait notamment partie de la plate-forme revendicative des syndicats CGT du groupe Total portée lors de notre manifestation du 29 mai 2009 au siège social du groupe Total à la Défense.

M. Christophe de Margerie, la coordination des syndicats CGT du groupe Total tient à porter à votre connaissance les faits nouveaux suivants :
- le 17 juillet 2009, M. le ministre du Travail a annulé la décision d’autorisation de licenciement donnée par la directrice régionale du Travail de Ouagadougou, précisant qu’il s’agissait d’une violation des dispositions de l’article 38 du code du Travail.

- le 30 juillet, la justice en réfère, ordonne à Total Burkina SA la réintégration sous astreinte de 100 000 F CFA par jour de retard de réintégration de notre camarade Yacouba Ouédraogo. Aujourd’hui 3 août 2009, la direction de Total Burkina SA n’a toujours pas réintégré notre camarade Yacouba Ouédraogo. La coordination des syndicats CGT du groupe Total vous demande instamment de mettre un terme à cette situation qui n’a que trop duré et qui porte une nouvelle fois atteinte à la crédibilité et à l’image du groupe. Vous comprendrez aisément que la coordination des syndicats CGT du groupe Total, face à une atteinte aussi grave aux libertés syndicales, a fortiori reconnues par les autorités et la justice du Burkina Faso, examinera avec attention la suite que vous donnerez à ce dossier. Dans l’attente de votre réponse rapide, veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de nos salutations distinguées."


28 ouvriers d’une boulangerie renvoyés sans droits

28 ouvriers d’une boulangerie de Ouagadougou viennent d’être renvoyés par leur patron. Le motif, selon deux délégués des travailleurs reçus à la rédaction dans la matinée du jeudi 6 août 2009, est la perte de pains enregistrée suite à une panne de l’unique four de la boulangerie. Un gérant d’une des annexes de cette boulangerie qui se serait rendu sur les lieux, aurait informé le patron de la situation. Ce dernier, arrivé quelques instants après, a décidé de réorganiser le travail en imposant deux équipes au lieu de trois comme auparavant. Et les heures de travail passent de 6h à 18h et 24h /24h les vendredi et samedi. Les ouvriers, dans leur ensemble, ont rejeté cette mesure, car pour eux, les salaires de 20 000 F CFA qu’ils perçoivent d’ailleurs difficilement chaque fin de mois, sont inférieurs au travail abattu et par rapport aux salaires constatés dans les autres boulangeries qui sont de 35 000 F CFA. Pour eux, cette nouvelle grille horaire est une stratégie pour mieux les exploiter encore. Vu la détermination des ouvriers, le patron a décidé de les renvoyer tous sans leurs droits. Le mardi 4 août dernier, lorsqu’ils se sont donné rendez-vous à la boulangerie pour manifester, la police, alertée par le patron, était déjà sur les lieux. D’autres griefs reprochés au responsable de la boulangerie sont les violences verbales et physiques qu’il exerce très souvent sur ses employés. Les 28 ouvriers exigent de leur ex-patron le payement de leurs droits et des cinq jours de travail qu’ils ont eu à faire.


Côte d’Ivoire : réunion du CEA à Ouaga

Le Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) de l’Accord politique de Ouagadougou se réunit, en principe, le dimanche 9 août prochain à Ouagadougou. Sont attendus les représentants de la présidence de la république ivoirienne et ceux des Forces nouvelles. Ils discuteront autour du facilitateur Blaise Compaoré, du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire.


Université d’été de l’IDS : les 180 professeurs arrêtent leur participation

La 3e université d’été de l’IDS (Institut des sciences) dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la matinée du jeudi 6 août 2009 connaît un problème de démarrage. En effet, après concertation, les 180 participants, venus des 45 provinces pour suivre cette université d’été, ont trouvé que les conditions de participation ne leur convenaient pas. Ces conditions sont le choix de l’hébergement du participant à l’IDS ou pas et la prise en charge journalière à 2 500 F CFA par participant pour 10 jours, ce qui donnera la somme de 25 000 F CFA . Mais les participants disent ne pas trouver ces conditions justes. Alors, ils ont formulé une doléance auprès du directeur de l’IDS avec des perdiems de 15 000 F CFA par participant et par jour. Ce dernier a rencontré les participants dans l’après-midi pour leur signifier que ceux qui veulent participer dans les conditions proposées peuvent rester et que ceux qui ne le veulent pas peuvent quitter. Et c’est à l’unanimité que les 180 participants, tous des professeurs des sciences fondamentales, ont décidé d’arrêter leur participation tout en exigeant le remboursement des frais d’inscription estimés à 5 000 F par participant. Pour le directeur de l’lDS, la somme de 15 000 F que demandent les participants ne peut être honorée parce que l’enveloppe financière obtenue ne lui permet pas de faire cela. Les participants sont logés et restaurés par l’IDS, selon le directeur. Toutefois, il regrette que des problèmes de perdiems viennent arrêter cette édition.


SONABEL : "La Voie des travailleurs" est née

A mi-chemin entre le bulletin et le tract (il n’est pas signé) "La Voie des travailleurs de la SONABEL" dont le numéro un vient de paraître s’adresse directement au Directeur général de la société. On sent, sous la plume de ses auteurs, des gens qui connaissent bien la maison. Dans le numéro un, tout en félicitant le DG pour le nouveau dynamisme insufflé, depuis son arrivée à la société, ils regrettent que ces acquis soient en train de régresser "du fait des plus proches collaborateurs du DG". Les rédacteurs de "La Voie des travailleurs de la SONABEL" citent ainsi ce qu’ils appellent les "mesures anti-sociales" survenues ces derniers temps : réduction du montant alloué au téléphone, réduction des différentes dotations des véhicules en carburant, prise en charge intégrale de la consommation des forces motrices des agents d’astreinte logés dans des locaux SONABEL. Dans son prochain numéro, la publication promet de revenir sur d’autres problèmes tels que les commandes non conformes de certaines pièces, les commandes de matériels de réseau de mauvaise qualité et la corruption dans l’organisation des tests professionnels à la SONABEL.


Après la victoire, la fête à l’ASFA-Y

Au soir de sa victoire en finale de la coupe du Faso devant l’USFA, par 4 buts à 1, l’ASFA-Y a aussitôt improvisé une belle petite fête dans un hôtel de la place. Joueurs, encadreurs et dirigeants du club s’y sont retrouvés pour célébrer à l’unisson le trophée de la coupe du Faso 2009, en attendant de fêter le doublé. Le président du conseil d’administration de l’ASFA-Y, Antoine Zoungrana, a saisi l’opportunité pour féliciter les uns et les autres qui ont ensemble oeuvré au succès de la famille jaune et vert. Il a souhaité que cela constitue la voie pour d’autres belles victoires.


PMU’B : plus de 9 millions pour un parieur de Pouytenga

Le 4+1 du 17 juillet 2009 a fait un heureux gagnant à Pouytenga, dans la province du Kourittenga (région du Centre-Est). Le bienheureux parieur s’appelle Lassané Oubda, colleur de pneus de son état. Avec une mise de 300 F CFA, il est l’un des deux gagnants de la course du 17 juillet qui a payé dans l’ordre 9 millions 953 mille F CFA. Le 31 juillet dernier, Lassané Oubda a reçu le chèque représentant le montant de son gain des mains du maire de Pouytenga, Larba Prosper Yaméogo, au cours d’une cérémonie organisée à cet effet.


Ouaga IV : SOS pour les élèves nécessiteux

Le président du Comité d’inspection Ouaga IV/Association des parents d’élèves, lance ici un SOS en faveur des élèves nécessiteux de sa circonscription.

"Nous enregistrons de plus en plus des cas d’élèves nécessiteux dans notre Circonscription d’éducation de base Ouaga IV. Sans une aide conséquente, ces élèves ne pourront pas poursuivre dans des conditions minimales leurs instructions. Face à cette situation difficile, le comité d’inspection Ouaga IV ne peut rester indifférent ; il est obligé de faire quelque chose en leur faveur. C’est pour aider ces enfants en difficulté que le comité d’inspection a décidé de lancer une opération d’aide en faveur des enfants nécessiteux de notre CEB. Vos aides, qu’elles soient en nature (produits alimentaires, habits, fournitures scolaires ou en espèces (somme d’argent etc.) sont les bienvenues. Elles seront reçues auprès du président et du trésorier général du comité à partir du 10 août 2009. Je sais compter sur votre compréhension et votre générosité pour sauver la scolarisation de ces enfants".


Un fan de "Interdit de sourire"

Jean Zangré est un admirateur des Editions "Le Pays". A ce titre, il propose, dans la note ci-dessous adressée au journal, que les dessins quotidiens publiés sous le titre "Interdit de sourire", soient rassemblés, reliés et édités.

"Je suis un lecteur très intéressé de votre quotidien et vos informations sont toujours intéressantes car pas besoin de suivre souvent le 13h ou le 20h de la TNB. Je vous exhorte à continuer avec vos analyses très pointues et surtout votre "Dialogue intérieur". J’aimerais vous proposer, dans la mesure du possible, de faire une petite reliure de la rubrique "Interdit de sourire" pour une période semestrielle ou annuelle qui sera publiée. Je suis convaincu qu’elle s’achèterait comme de petits pains (best seller). Ce n’est qu’une proposition pour valoriser un peu plus votre production. Je vous remercie."


Des biscuits avariés dans un bas-fond de Dédougou

Une quantité importante de biscuits avariés a été jetée dans les eaux du bas-fond du FESTIMA jouxtant la route nationale 10, au secteur n° 1 de Dédougou, par un inconnu dans la nuit du 2 au 3 août 2009. Pour éviter une éventuelle intoxication des populations, surtout des enfants, la mairie a, par voie de communiqué radiophonique, invité les uns et les autres à ne pas consommer ces biscuits. La police de Dédougou a aussitôt ouvert une enquête et entend mettre le grappin sur l’auteur de cet acte.


Lac de Tengréla : deux guides collecteurs arrêtés

Deux guides collecteurs de fonds du lac aux hippopotames de Tengréla ont été arrêtés et présentés au parquet du tribunal de grande instance de Banfora depuis le vendredi 24 juillet 2009. Pour rappel, ils étaient trois guides du lac à être convoqués à la brigade territoriale de gendarmerie de Banfora pour détournement de biens publics. Les montants détournés allaient de 300 000 à 370 000 F CFA par guide. Avant d’être libérés de leur garde à vue, il a été demandé à chacun des guides de rembourser le montant dû à la mairie de Banfora, étant donné que c’est elle qui assure la gestion des ressources générées par le lac. Quelques jours après leur remise en liberté, un des guides a pris la fuite. C’est, de l’avis de certains, ce qui a amené la mairie de Banfora a porté plainte contre les guides. Convoqués une seconde fois à la brigade territoriale, ils se sont présentés au parquet le vendredi 24 juillet 2009 où ils attendent d’être jugés. Selon le procureur du tribunal de grande instance de Banfora, les guides risquent des peines allant de 1 à 5 ans de prison, des amendes de 300 000 à 1 million de F CFA.


Croix-rouge/Banfora : un second souffle pour les enfants en difficulté

Le projet de lutte contre le trafic des enfants de la Croix-rouge qui intervient dans la Comoé depuis plus de 2 ans et qui était arrivé à son terme en février 2009 est entré dans une phase transitoire qui va de mars 2009 à mars 2010. Cette phase vise, selon le coordonnateur du projet à Banfora, Guy Pascal Soma, à consolider les acquis de la première phase. Il s’agira de veiller à la mise en application des droits de l’enfant à travers la sensibilisation et le soutien aux enfants vulnérables et victimes du trafic. La seconde phase du projet sera également lancée à partir de mars 2010 et ce, pour deux ans. Dans sa première phase, le projet a permis d’appuyer 700 enfants dans le domaine de la scolarisation, de la formation, de la création d’activités génératrices de revenus (AGR) au profit de leurs parents. Les bénéficiaires, qui retrouvent un second souffle à travers la poursuite des activités du projet, ont tenu une rencontre dans la soirée du jeudi 23 juillet 2009, qui leur a permis de recenser les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exécution des AGR, et de proposer des solutions d’amélioration.


Camp vacances de AVEC : une semaine au service de la citoyenneté

L’Association des volontaires en éducation civique (AVEC) que préside Adama Rouamba, proviseur du CEG de Tiéfora, a organisé du 27 juillet au 2 août 2009 un camp vacances au profit des scolaires de la Comoé. Une trentaine de jeunes ont été reçus au lycée communal Héma Fadougou Gnamia où étaient basés les campeurs. Au cours de la semaine passée, en compagnie des responsables de AVEC, les campeurs ont suivi plusieurs exposés ayant trait à la citoyenneté. Avec le capitaine Elie Zongo, ils ont développé le thème de l’engagement patriotique des jeunes dans le développement du Burkina. Le trafic des enfants, les droits et devoirs du citoyen burkinabè, la sécurité routière ainsi que des questions environnementales ont été abordés par d’autres personnes ressources. Le clou du camp a été la conférence donnée par le professeur Augustin Loada du Centre pour la bonne gouvernance démocratique (CGD). Cette conférence avait pour thème "le rôle de la jeunesse dans la consolidation de la démocratie au Burkina Faso". Le professeur Loada a invité les jeunes campeurs à s’intéresser aux questions politiques car il est indéniable qu’ils ont un rôle important à jouer dans la consolidation de la démocratie dans notre pays. "Il ne suffit pas de disposer d’une Constitution et d’organiser des élections chaque cinq ans pour dire que nous sommes en démocratie", a lancé le conférencier aux campeurs. Le camp vacances a pris fin avec la réalisation du bosquet des 13 régions sur le site du gouvernorat des Cascades.


Chapelle des Vainqueurs : des soirées de miracles bientôt à Ouaga

A l’occasion du "Sommet inter des leaders", la chapelle des Vainqueurs Burkina Faso et son président, le bishop David O. Oyedepo organisent du 10 au 11 août, de 18h à 21h, à la Place de la Nation, deux soirées de miracles, et du 11 au 12 août 2009, deux semaines avec les leaders, toujours à la Place de la Nation de 8h à 12h dans la journée. En rappel, le Dr David O. Oyedepo fait partie, depuis plus de deux décennies, du courant de renaissance charismatique soufflant sur le continent africain. Le Dr Oyedepo est aussi le président de l’Eglise de la foi vivante mondiale.


Lycée Untaani de Diapaga : les anciens élèves reboisent

C’est la période des reboisements et les anciens élèves du Lycée Untaani de Diapaga (province de la Tapoa, région de l’Est) ne veulent pas être en reste. Organisés en amicale (AAELUD), ils ont initié une campagne de reboisement qui a cours du 6 au 9 août 2009. Mais le lancement de ladite campagne aura lieu le 8 août à 9h dans l’enceinte du lycée. La cérémonie est prévue pour être patronnée par le ministre délégué à l’Agriculture, Abdoulaye Combari, et parrainée par le directeur provincial de l’Environnement et du cadre de vie de la Tapoa, Pousga Célestin Zongo.

Le Pays

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