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Concours directs 2009 : Bon début, mais un cas de fraude

Publié le mardi 21 juillet 2009 à 02h04min

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Les concours directs de la Fonction publique ont débuté, hier lundi 20 juillet 2009, sur toute l’étendue du territoire national. Pour constater de visu le déroulement des épreuves, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouattara s’est rendu dans les sous-centres du lycée Philippe-Zinda-Kaboré et du Marien-N’Gouabi à Ouagadougou.

Les compositions pour les concours directs de la Fonction publique édition 2009 ont débuté ce 20 juillet 2009 sur l’ensemble du pays. Pour ce premier jour des épreuves, les candidats ont composé pour 19 concours : gestionnaires des hôpitaux, infirmiers d’Etat, assistants et agents spécialisés en sciences et techniques de l’information et de la communication, etc. Afin de suivre de près le déroulement des épreuves, le ministre en charge de la Fonction publique, Soungalo Ouattara s’est rendu dans les sous-centres du lycée Philippe-Zinda-Kaboré et du Marien-N’Gouabi de Ouagadougou.

C’est dans le 1er centre qu’a été donné le signal à 8h 30 pour l’administration des épreuves dans les 13 régions du Burkina Faso. Peu avant cette heure, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE), Soungalo Ouattara était sur les lieux. Accueilli par la secrétaire générale du MFPRE, Adama Vignigbé, le ministre a assisté à l’ouverture des cantines contenant le sujet des "gestionnaires des hôpitaux". Téléphone collé à l’oreille, elle donne les mêmes directives aux responsables des autres centres du pays : "Procédez à l’ouverture des cantines et acheminez les épreuves dans les salles. La composition débute à 8h 30 mn". Au son de la cloche à l’heure indiquée, le ministre Soungalo Ouattara s’est présenté dans l’une des salles pour déchirer l’enveloppe contenant le sujet. Auparavant, des candidats ont été appelés à vérifier que l’enveloppe était bel et bien hermétiquement fermée. Une fois ouverte, c’est le sujet de test de niveau qui s’est présenté aux candidats du concours des gestionnaires des hôpitaux.

Tout en laissant les candidats se concentrer sur leur première épreuve du jour, la délégation du ministre Soungalo Ouattara s’est ébranlée en direction du lycée Marien-N’Gouabi de Ouagadougou. Là aussi, ce sont des candidats déjà en salle et composant aussi leur premier sujet du jour, que le ministre a trouvés. Jusqu’à présent tout se passe bien, s’est-il réjoui.
"Les années antérieures, l’administration des épreuves débutait très en retard. Cette année, nous avons pris des dispositions pour que tous les centres puissent démarrer tôt et bien sûr à la même heure", a déclaré Soungalo Ouattara. Même s’il est vrai que les épreuves devraient commencer à 7h comme le stipulait le communiqué, a-t-il poursuivi, elles ont débuté à 8h 30 "pour permettre à tous les candidats, surtout ceux de Ouagadougou de repérer leurs salles".

Car ce sont au total 19 concours qui se sont tenus ce jour à Ouagadougou dans 19 sous-centres et 18 jurys. "Pour cela, il a fallu mettre en place d’abord le dispositif en marche à Ouagadougou avant de donner le top de départ sur l’ensemble du territoire", a justifié Soungalo Ouattara. Il a ainsi invité tous les acteurs impliqués dans l’organisation de ces concours à faire preuve de rigueur et de disponibilité pour que tout se déroule dans de meilleures conditions. "Tout se déroule bien pour le moment mais la vigilance doit toujours être de mise. Il faut beaucoup de détermination et prendre toutes les dispositions pour éviter des erreurs.

Nous sommes sur plusieurs fronts, 103 concours qu’on doit organiser en un laps de temps", a ajouté le ministre Soungalo Ouattara. A Ouagadougou, même avec 1 700 surveillants et 2 500 secrétaires de jury, l’équipe de pilotage ne baisse pas la garde, surtout avec les falsifications de documents pendant les dépôts de dossiers. "La lutte contre la fraude est un processus.

Avec la participation des forces de sécurité, un pas a déjà été fait et nous allons continuer dans cette lancée", a indiqué le ministre. 293 personnes impliquées dans ces falsifications ont d’ailleurs été identifiées et suspendues. "Nous venons tout de suite de mettre la main sur un candidat fraudeur qui essayait d’accéder en salle au lycée Vénégré de Ouagadougou avec une fausse pièce d’identité", a révélé Soungalo Ouattara. En somme, les concours de la Fonction publique ont bien débuté et surtout à l’heure, coupant ainsi avec les retards de plusieurs heures des années antérieures. Cette année, ils sont environ 350 000 candidats à compétir pour 7000 emplois.

Sié Simplice HIEN

Sidwaya

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