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LES BRUITS DE LA BOUCLE : La communauté musulmane de Dédougou en deuil

Publié le lundi 20 avril 2009 à 01h41min

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La communauté musulmane de Dédougou porte le deuil de l’imam de la grande mosquée. Agé de 89 ans, el hadj Oumar Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est décédé le 15 avril 2009.

Il a été inhumé le 16 avril au cimetière route de Tougan. Physiquement diminué par la maladie depuis plus de 5 ans, le défunt ne disposait plus de ressources nécessaires pour diriger les prières. Sa succession est donc ouverte.


Chèque sans provision : un informaticien devant la barre

Pour avoir émis un chèque sans provision, un informaticien de Dédougou a comparu devant la barre du tribunal de grande instance de Dédougou le 15 avril 2009. Selon le procureur, le prévenu a sollicité un prêt de 75 000 F CFA à un commerçant en novembre 2008. Ce dernier, qui s’est montré réticent au départ, a finalement été convaincu par le prévenu qui lui a proposé de rembourser la somme avec un intérêt en émettant un chèque de 95 000 F CFA tout en sachant que son compte était sans provision. Le prévenu a reconnu les faits.

Cependant, il a expliqué que son créancier avait été informé qu’il devait attendre que son compte soit approvisionné avant de se présenter à la banque. Faux. Rétorque ce dernier qui dit l’avoir poursuivi pendant plus d’un mois. L’émission d’un chèque sans provision préalable est considérée comme une infraction, a fait savoir le procureur. Ce dernier a requis à l’encontre du prévenu une amende de 9500 F CFA avec sursis. Il n’a pas été suivi par le tribunal qui a prononcé une amende ferme de 9 500 F CFA.


Dédougou : des documents administratifs signés dans des bars

Les bars, maquis et autres grains sont devenus des lieux de signatures et de traitements de dossiers administratifs par certains chefs de services publics de Dédougou. Pire, des informations du service sensées être confidentielles sont abordées dans ces lieux et les commérages sont considérés comme des paroles d’évangile par ces chefs d’un autre genre qui jugent leurs collaborateurs sur cette base. En se comportant de la sorte, ces chefs de services ternissent l’image de l’administration. Dédougou n’est peut-être pas le seul exemple et il est temps que cette pratique cesse dans nos administrations publiques.


Cérémonies officielles : des retards qui dérangent

Le respect des heures de début des cérémonies officielles tant prôné et souhaité par le Premier ministre Tertius Zongo n’est toujours pas une réalité dans la région de la Boucle du Mouhoun et particulièrement à Dédougou. Les cérémonies démarrent toujours avec un retard minimum de 30 minutes. Ces retards récurrents portent souvent préjudice à certains invités. Pire, l’heure du début de certaines cérémonies n’est pas mentionnée sur les invitations. Face au grand retard accusé pour le début d’une cérémonie le 26 mars dernier, un des invités, las d’attendre, a ironisé en se demandant si le Premier ministre avait abdiqué concernant le respect des heures de démarrage des cérémonies officielles.


Le sinangouya

Un Peulh qui a été convaincu par ses compères que le port du casque pouvait sauver son utilisateur de la mort n’a pas hésité lors de son voyage en train à s’en acheter un comme « médicament » contre la mort. Une fois en gare, il porte le casque et prend place dans le train. "Un passager de train en casque", s’est écrié son voisin. Et le Peulh de dire : "On n’en sait jamais en cas d’accident".

SC

Le Pays

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