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Gaoua : Une roue tue un jeune soudeur

Publié le vendredi 10 avril 2009 à 02h03min

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Le jeune apprenti soudeur n’avait certainement pas mesuré l’ampleur du risque qu’il courait lorsqu’il soudait la roue gonflée d’un car de transport en commun. Selon un témoin qui a vu la scène, c’est après avoir fini de souder la roue qu’il a essayé de taper la partie de la jante soudée à l’aide d’un marteau pour faire tomber certains débris. C’est ainsi ...

que la partie soudée s’est violemment envolée et l’a mortellement atteint à un oeil. Selon le même témoin, la violence était telle que la jante et une autre pièce se sont également envolées très loin. Pendant que la partie soudée lui a cassé le globe oculaire, le pneu qui était tombé tout près lui a causé une double fracture au bras. Le jeune homme d’environ 22 ans a rendu l’âme quelques heures après son évacuation à l’hôpital de Gaoua. Tout porte à croire que l’effet de la chaleur et de la pression de l’air est à l’origine de l’accident. Les premières soudures de la même roue dégonflée avaient été faites le même jour sans créer un accident. Prudence donc !


Règlement de factures : un entrepreneur interpelle le maire de Koudougou

Après avoir attendu vainement le règlement de sa facture en souffrance à la mairie de Koudougou, l’entrepreneur Ousséni Compaoré de AB Travaux, s’est vu obligé d’interpeller le premier responsable de la commune. Dans la lettre ouverte ci-dessous adressée à ce dernier, il lui demande de régler sa facture de construction de boutiques. Des passages ont été supprimés pour des raisons déontologiques.

"Monsieur le Maire, Je me trouve dans l’obligation d’écrire cette lettre ouverte pour vous rappeler vos engagements pris au nom de la mairie de Koudougou pour le règlement intégral de ma facture de construction des boutiques. Il y a déjà plus d’un an que vous êtes venu personnellement me voir à la maison des retraités Antoine Nanga (Gounghin) pour me faire la proposition suivante : "Monsieur Compaoré, je vous demande de m’accorder trois mois pour régler intégralement votre facture." J’ai alors répondu que je marquais mon accord pour cette proposition mais qu’il fallait la matérialiser par un écrit. Quelques jours plus tard, je reçois l’engagement de la mairie dans le cadre du règlement de la facture. Nous sommes à 18 mois de vos engagements et je n’ai reçu que le 1/6 du montant de la facture. J’ai reçu votre lettre du 30 décembre 2008 dans laquelle vous dites que vous ne voulez recevoir ni un coup de fil, ni un élément de l’entreprise, encore moins que quelqu’un de l’entreprise prenne attache avec vos services. Votre audace me surprend et je vous demande d’aller doucement. En rompant volontairement avec l’entreprise, vous invitez celle-ci à confier son problème à la justice de Koudougou pour une solution de droit. (...) Monsieur le Maire, je crois que vous reconnaissez l’engagement de la mairie. Alors, réglez les factures des fournisseurs. Pour terminer, je vous dis que je souhaite rester votre ami et je vous prie de régler cela au nom de l’amitié. Que Dieu nous aide tous !"


Déclaration de biens : les personnalités assujetties

La déclaration des biens des personnalités au début et à la fin de leur fonction a resurgi à la faveur de la récente tournée nationale du président du Conseil constitutionnel pour faire connaître davantage cette institution. Si l’on sait que cette déclaration doit passer entre les mains du président du Conseil, un flou entoure les personnalités assujetties à cette obligation en dehors bien sûr du chef de l’Etat et des ministres. Des personnes concernées ignorent même qu’elles doivent faire cette déclaration. A toutes fins utiles, voici la loi n°014-2002/AN du 23 mai 2002 portant détermination de la liste des personnalités soumises à la déclaration de leurs biens. Elle a été promulguée le 3 juin 2002 par le chef de l’Etat. "Article 1 : conformément à l’article 77 alinéa 2 de la Constitution, les personnalités ci-après, en plus de celles citées dans la Constitution, sont soumises à l’obligation de déposer auprès du Conseil constitutionnel, la liste de leurs biens, à leur entrée en fonction et à la fin de l’exercice de celle-ci :
- le Médiateur du Faso ;
- le Grand chancelier des Ordres burkinabè ;
- le président du Conseil supérieur de l’information ;
- le Président de la Commission électorale nationale indépendante ;
- les chefs de missions diplomatiques et les consuls généraux ;
- les personnalités de rang ministériel ;
- les gouverneurs de régions ;
- les présidents des hautes juridictions ;
- les présidents d’universités et les directeurs généraux des grandes écoles ;
- le Délégué général du Centre national de recherche scientifique et technologique ;
- les chefs d’état-major des armées ;
- les commandants de régions militaires ;
- les présidents des Cours d’appel et les procureurs généraux ;
- le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique ;
- le Directeur central de l’Intendance militaire ;
- le président du Comité national de lutte contre la fraude ;
- le Directeur central des marchés publics ;
- le Directeur général des Impôts ;
- le Directeur général de la police nationale ;
- le Directeur général des Douanes ;
- les Directeurs généraux des entreprises publiques ;
- les présidents des conseils provinciaux ;
- les maires ;
- les chefs de projets à gestion autonome.

Article 2 : le dépôt des listes de biens, visé par la présente loi, se fait sous le sceau de la confidence. Les listes sont conservées par le président du Conseil constitutionnel dans des dossiers confidentiels, ouverts au nom de chacune des personnalités énumérées à l’article 1 de la présente loi.

Article 3 : les personnalités visées à l’article 1 ci-dessus et en fonction à l’entrée en vigueur de la présente loi disposent d’un délai n’excédant pas soixante jours pour s’y conformer.

Article 4 : la présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera exécutée comme loi de l’Etat. Ainsi fait et délibéré en séance publique à Ouagadougou, le 23 mai 2002 Le président Mélégué TRAORE Le Secrétaire de séance Jean-Paul Malenli SANGLI"

Djibo : accrochage entre commerçants et contrôleurs de prix

Le 28 mars dernier, aux environs de 15h00, la cour de la gendarmerie de Djibo avait été prise d’assaut par des commerçants. La cause, ils refusent les amendes prises contre eux, qu’ils trouvent très lourdes, et réclament leurs marchandises confisquées. Pour certains commerçants, ces amendes n’ont jamais été réclamées auparavant car très élevées. Et d’autres se demandent sur quelle base elles ont été fixées, puisqu’ils n’ont pas l’habitude de payer si cher. C’est ce malentendu qui a failli dégénérer. Fort heureusement, le commandant de la brigade de gendarmerie de Djibo a su résoudre ce problème. Toutes les parties ont accepté ce règlement à l’amiable.


Les dolotières samo en fête

L’association Sitoi Lawa regroupant les dolotières samo organise les 2 et 3 mai 2009 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), la deuxième édition de ses journées culturelles, placée sous le thème "La valorisation, la transformation et la consommation de nos produits locaux, dans un environnement sain et protégé, pour l’atteinte de la sécurité alimentaire".


Dédicace d’un ouvrage sur les radios locales

La dédicace de l’ouvrage intitulé "Les radios locales au Burkina Faso" du Dr Seydou Dramé, lauréat de l’université de droit, d’économie et de sciences sociales de Paris-Panthéon-Assas Paris 2, aura lieu le 14 avril 2009 au CENASA.


Une journée de don de sang en prélude au Mouloud

Le Cheick El Hadj Mahamoudou Bandé organise en prélude au Mouloud qui sera célébré le 24 avril, une journée de don de sang le 21 avril à son lieu de prière situé sur l’avenue Bassawarga.


Une semaine de la solidarité à l’ISIG

Les étudiants de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG) organisent du 13 au 21 avril 2003 la première édition de la semaine de la solidarité. Les bénéfices de cette semaine et autres dons seront remis aux pensionnaires de l’orphelinat de Loumbila.


CDP : une convention des secteurs structurés du CDP

Dans le cadre de ses activités et sans doute en prélude à son prochain congrès, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) organisera le samedi 18 avril 2009 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), une convention des secteurs dits structurés.


Avocats sans frontière : Me Pacéré, un pionnier africain

Avocats sans frontière a des origines africaines incarnées par Me Titinga Frédéric Pacéré. Il est, avec le Bâtonnier Mario Stasi de Paris, le père fondateur de cette association qui a vu le jour en 1992, dans la salle solennelle de la Cour de cassation belge à Bruxelles. Dans un ouvrage qu’il vient de publier, et intitulé "Les origines africaines de Avocats sans frontière", Me Pacéré livre beaucoup d’informations de source, jamais portées à la connaissance du public. "Les origines africaines des Avocats sans frontière" est publié par l’Harmattan, dans la collection Etudes africaines. Il compte 276 pages et coûte 27 euros.


Gaoua : Dur, dur de naviguer

C’est la croix et la bannière pour les accrocs de l’Internet à Gaoua. Comme par effet de contagion, les cybercafés de la ville ont toutes fermé leur porte, abandonnant les abonnés à cette nouvelle technologie de la communication dans un besoin crucial de naviguer. En tout cas, les deux cybercafés de la place, celui de la Poste et celui de l’APFG, semblent pour l’instant avoir mis la clé sous le paillasson à un moment où l’on s’y attendait le moins. Le plus dur reste le travail des correspondants de presse qui avaient l’habitude de travailler avec des appareils photos numériques pour ensuite envoyer leurs articles par le Net. Cela fait bientôt 2 mois que le non-fonctionnement des cybercafés constitue un casse-tête pour les internautes. Heureusement que certaines structures acceptent de collaborer en offrant souvent gratuitement leurs services. Mais jusqu’à quand cette "pénurie de Yahoo" va-t-elle durer dans la capitale de la région du Sud-Ouest ? C’est la question que l’on se pose.


Le programme de la 15e journée du championnat national de football

La 15e journée du championnat national de football se joue ce week-end pascal et un match décalé le 29 avril avec le programme suivant :

Samedi 11 avril 2009

- 16h : BPS # USO : stade municipal de Koudougou
- 16h : BCB # RCK : stade Wobi
- 16h : CFO # Bobo Sports : stade municipal de Ouaga

Lundi 13 avril 2009

- 16h : ASFB # AS Koupéla : stade Wobi
- 16h : EFO # USY : stade municipal Ouaga
- 18h : ASFA-Y # USCO : stade municipal Ouaga

Mercredi 29 avril 2009

- 18h : USFA # Sourou Sports : stade municipal de Ouaga


Ordre du jour confus à l’Assemblée nationale

Le vendredi dernier, un événement extraordinaire s’est produit à l’Assemblée nationale. Alors que l’assemblée était en nombre pour aborder son ordre du jour, ce même orde du jour a dû être modifié séance tenante. Salvador Yaméogo qui présidait la séance de questions orales en a appelé quatre. Il y avait entre autres la question orale sur la CNSS, et celle sur la Cour des comptes. A l’énoncé des questions, le ministre chargé des Relations avec le Parlement a fait savoir que ces deux questions n’avaient pas été notifiées au gouvernement. Le président de séance a donc dû réviser l’ordre du jour non sans quelques murmures de surprises dans l’hémicycle.


Ouagadougou face aux changements climatiques

Les Etats s’y préparent, les villes aussi : les changements climatiques sont en cours et vont modifier sensiblement les rapports des hommes à la nature. De façon générale, il s’agit de mieux les connaître et de suivre leur évolution afin de prendre les décisions d’adaptation qui s’imposent. Pour le cas de la ville de Ouagadougou, un projet pilote est conduit par l’IAVS (Institut d’applications et de vulgarisation en sciences) en partenariat avec l’ONG Enda Tiers monde. Il s’agit, dans le cadre de ce projet, de voir comment les changements climatiques vont agir sur l’offre et la demande en eau de la vile de Ouagadougou, et l’incidence sur la santé. Les techniciens et les chercheurs vont s’atteler à élaborer des outils et des modèles pour prendre en compte les changements climatiques dans les politiques. En dernier ressort, le projet pilote vise à créer une dynamique entre chercheurs et décideurs politiques dans la gestion des changements climatiques. La dénomination exacte du projet est : "Appui aux capacités d’adaptation aux changements climatiques dans le contexte urbain et périurbain de la ville de Ouagadougou." Un projet de ce type est mis en oeuvre également en Afrique du Sud, au Kenya et en Ethiopie.


Conseil constitutionnel : la campagne d’information continue

Démarrée le 20 mars dernier, la campagne nationale d’information, de sensibilisation du Conseil constitutionnel se poursuit jusqu’au 17 avril. C’est ainsi qu’avant de refermer la campagne dont le thème est "Les missions du Conseil constitutionnel dans la consolidation de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance au Burkina", des activités sont prévues le 16 et 17 avril. Expositions photos, rencontre-échange, conférence sur l’expérience de la Cour constitutionnelle du Bénin, panel et conférence de presse meubleront ces deux journées.

Le Pays

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