LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Organisations syndicales : communion autour des outils de recrutement

Publié le vendredi 3 avril 2009 à 02h00min

PARTAGER :                          

La Confédération syndicale internationale (CSI) organise du 6 au 8 avril 2009, sous le parrainage du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, un atelier de formation sur le recrutement de nouveaux membres, ...

au profit de quatre organisations syndicales affiliées à savoir la CNTB, la CSB, l’ONSL et l’USTB. La rencontre débouchera sur l’élaboration d’un plan d’action au profit desdites confédérations syndicales.


Reconstitution des carrières : les militaires passent à la caisse

Après la décision du gouvernement de rendre effective la reconstitution des carrières de nombre de militaires, la contrepartie financière n’a pas tardé à suivre. Pour leur plus grand bonheur, les intéressés ont commencé à palper les "feuilles" depuis l’an passé. En effet, dès la fin de l’année 2008, ce sont plus de 500 millions de F CFA qui ont été répartis aux bénéficiaires. Pour poursuivre ses efforts, l’Etat a dégagé pour cette année 2009 plus d’un milliard et demi de F CFA qui seront mis à la disposition des militaires dont les carrières ont été reconstituées. Selon des modes de calculs établis, une procédure de décaissement est élaborée et respectera un calendrier trimestriel. C’est ainsi que chaque trimestre, une partie de l’argent devrait être mise à la disposition de la commission de gestion de reconstitution des carrières des militaires réhabilités. Il est prévu que d’ici à 2010 les dûs des militaires réhabilités dans ce cadre soient soldés.


Fondation Karanta : Lamine Sanogo, administrateur général

La Fondation Karanta est une organisation sous-régionale réunissant le Mali, le Niger et le Burkina, qui oeuvre dans le domaine de l’alphabétisation. Elle est basée à Bamako. Réunis en session extraordinaire en mars dernier, les ministres de ces pays en charge des questions d’alphabétisation ont procédé à la nomination du nouvel administrateur général de la Fondation. Il s’agit du Burkinabè Mamadou Lamine Sanogo, linguiste, maître de recherches en sociolinguistique, précédemment conseiller technique du ministre délégué chargé de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle. M. Sanogo a été nommé pour deux ans (avril 2009 - avril 2011). Le Burkina est décidément à l’honneur puisqu’il assure désormais la présidence en exercice de la Fondation. C’est le ministre Ousseini Tamboura qui a participé à cette réunion extraordinaire de la Fondation, au nom du Burkina.


Crimes et châtiments dans le Zoundwéogo

La cohabitation entre populations d’agriculteurs et d’éleveurs continue d’être problématique dans le Zoundwéogo. Si l’on en croit le récit que fait Morgoure Bouda, cultivateur à Kopélin, de ses démêlés avec un éleveur, il y a de quoi être inquiet. M. Bouda accuse en effet A.D de lui avoir tiré dessus, dans l’intention de le tuer. Fort heureusement, il n’a pas été atteint. Mais il a pu identifier son agresseur et l’a dénoncé à la Police et à la Gendarmerie. L’intéressé fut arrêté, puis libéré quelques jours après. Ce qui a provoqué la colère de la population de Kopélin, raconte M. Bouda. Finalement, le présumé assassin a été de nouveau arrêté. Il est détenu à la MACO, précise M. Bouda. En tous les cas, à travers ce témoignage, M. Bouda dit "vouloir interpeller les différents responsables à tous les niveaux à plus de vigilance dans la gestion de cette affaire car elle peut dégénérer".


"Etre Burkinabè, ça se mérite" : un slogan à la peau dure

Dans le but de donner un coup de fouet au civisme et au patriotisme des Burkinabè, un spot a été conçu avec le message "Etre Burkinabè, ça se mérite". Il ne se passait pas un jour sans que la Télévision nationale ne nous serve ce spot dont on ne sait pas jusque-là qui en est à l’origine. On rencontrait le même spot dans la ville de Ouagadougou où il a été affiché sur des panneaux publicitaires géants. Toutefois, le libellé du message a suscité une polémique qui a amené le concepteur à le changer. C’est la raison pour laquelle, il est beaucoup plus question de "Etre Burkinabè, c’est être intègre". Mais les affiches n’ont pas été changées partout et on voit toujours écrit sur certains panneaux de la ville "Etre Burkinabè, ça se mérite". C’est notamment le cas de 2 panneaux situés sur la circulaire. Le premier est à la Patte d’Oie non loin du feu de stop à l’intersection avec la ruelle allant à la cité universitaire. Le deuxième panneau affichant toujours ce slogan anachronique trône non loin de la nouvelle agence de l’ONEA sise à côté du village artisanal de Ouagadougou.


Circulation routière : quand la police à vélo roule de front

Dans la circulation routière à Ouagadougou, ce sont les élèves que l’on a l’habitude de voir rouler de front sur leurs vélos ou motos. Mais il arrive souvent que les policiers municipaux à vélo - ceux que l’on a surnommés les "hirondelles de Simon" - roulent aussi de front (côte-à-côte), bavardant tranquillement sur leur VTT. Cela est un paradoxe vu qu’ils doivent être les premiers à interdire, réprimer, condamner cette façon de circuler qui est très dangereuse sur nos routes étroites. Cela nous rappelle ces policiers qui sortent souvent faire des contrôles d’éclairage des engins, et qui retournent chez eux, dès les contrôles finis, sur des vélos sans phare du feu rouge. Dans tous les cas, il y a lieu que ceux qui veulent faire respecter la loi commencent eux-mêmes par ne pas la fouler aux pieds. En d’autres termes, il faut toujours montrer le bon exemple.


Lutte contre la divagation des animaux : une résidente dénonce

M. O est une résidente du secteur 14 de Ouagadougou. Pour faire face à certaines charges, elle élève des moutons. Le 26 mars dernier le service de la mairie luttant contre la divagation des animaux aurait mis la main sur 4 de ses moutons qui ont été conduits en fourrière. Après s’être renseignée sur le lieu de la vente aux enchères, la dame s’y est rendue. C’était non loin du stade du 4-Août. Ses 4 petits ruminants étaient bel et bien là-bas. Afin d’entrer en possession de son bien, il lui avait été demandé 10 000 F CFA par tête, soit un montant total de 40 000 F CFA que la résidente du secteur 14 ne pouvait pas débourser. Impuissante, la propriétaire a assisté à la vente aux enchères de ses bêtes. Elle se dit victime d’une injustice et demande aux autorités municipales de permettre aux plus démunis de se débrouiller au lieu de les dépouiller du peu qu’ils ont. Mais il faut peut-être demander à cette dame et à tous les éleveurs urbains, de respecter la réglementation en vigueur.


Komtoèga : erreur sur le 8-Mars

La journée internationale de la femme a été célébrée en différé dans certaines localités du Burkina. Il en a été ainsi à Komtoèga dans la province du Boulgou où les femmes, sous le patronage du ministre d’Etat Alain B. Yoda et la présidence de la ministre Céline Yoda / Konkobo, ont commémoré le 8-Mars, le samedi 28 mars dernier dans la liesse. Cette manifestation, contrairement à des rumeurs qui ont couru, n’avait donc rien à voir avec l’installation d’un chef coutumier à Komtoèga selon les organisateurs. Du reste, ces derniers disent avoir été les premiers à être surpris par le contenu qui avait été attribué à l’événement, surtout que les correspondances qui ont été adressées à cet effet sont sans équivoque.


Chefferie traditionnelle : le Samand Naba fête son "Nabasga"

Le Samand Naba célèbre le samedi 4 avril 2009, dans la cour de la chefferie traditionnelle de samandin, secteur 7, sise Avenue Naba Kondoumnié, à Ouaga, la fête coutumière "le nabasga". Au programme de la cérémonie : animation de troupes folkloriques, salutations coutumières et offrandes au chef, rites coutumiers et réjouissances populaires.


Une bougie pour les refondateurs

Les partis politiques signataires du Manifeste pour la refondation commémorent leur premier anniversaire les 4 et 5 avril 2009 à Ouagadougou. Une rencontre d’échanges au Liptako Gourma et une conférence de presse à l’Espace OR sont inscrites au programme de cet anniversaire.

Dysfonctionnement dans les conseils municipaux : le ministre de l’Administration territoriale interpellé à l’Assemblée nationale

La vie des communes burkinabè est souvent rythmée par des crises au sein des conseils municipaux. Les divergences de vues entre les membres issus de partis divers ont conduit à des paralysies de conseils dont certains ont fini par être dissous. Face aux dysfonctionnements récurrents, que fait le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), l’autorité de tutelle ? C’est ce que veut savoir le député-maire de Diébougou, Nicolas Dah. A cette fin, il a adressé une question orale au ministre en charge du portefeuille, Clément Sawadogo. Ce dernier sera, en principe, dans l’après-midi de ce 3 avril pour répondre à cette question de l’élu de l’ADF-RDA. Outre cette question, le ministre répondra à une autre posée par le député Gilbert Bila Sedgo. Celle-ci porte sur l’accompagnement de l’Etat aux collectivités territoriales dans l’élaboration et l’exécution de leur budget.


Drame au stade Houphouët Boigny : les condoléances du facilitateur au peuple ivoirien

Dans ce communiqué de presse du service de communication du représentant spécial au nom du facilitateur a présenté ses condoléances aux autorités ivoiriennes.

"Suite au drame survenu le dimanche 29 mars 2009 au stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et qui a causé la mort de 19 personnes et une centaine de blessés, le Représentant spécial du facilitateur du dialogue direct inter ivoirien Monsieur Boureima Badini, a adressé, au nom du président burkinabè Blaise Compaoré, un message de condoléances aux autorités politiques et aux responsables du sport ivoirien.

Dans ce message au Président de la République, au Premier Ministre et au Président de la Fédération ivoirienne de football, le Représentant spécial du facilitateur présente au nom du Président du Faso et en son nom propre, ses condoléances les plus attristées aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux autorités et à l’ensemble du peuple de Côte d’Ivoire.

En cette douloureuse circonstance, il s’associe à cette douleur et témoigne sa compassion et sa solidarité aux familles éplorées et au peuple ivoirien. Il souhaite par ailleurs prompt rétablissement aux personnes blessées."

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées