Selon les sources de Kantigui, la signature de l’accord de prêt a eu lieu le 16 novembre 2008 au Caire en Egypte entre le directeur général de la BADEA Abdelaziz Khelef et l’ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République arabe d’Egypte, Moussa B. Nébié. D’après les informations parvenues à Kantigui, Abdelaziz Khelef a exprimé toute la joie de son institution de contribuer au financement de ce projet qui cadre parfaitement avec les objectifs de la BADEA. Le bitumage de la route Koudougou-Dédougou permettra le désenclavement de la Boucle du Mouhoun et contribuera au développement économique et social de la région Ouest du pays des Hommes intègres.

Cette route est longue de 130 km et aura après sa construction 7 mètres de large en rase campagne et 8 mètres en zone urbaine. Connaissant bien l’état de la route pour l’avoir emprunté plusieurs fois, l’ambassadeur Moussa B. Nébié, a-t-on dit à Kantigui, s’est réjoui de l’aboutissement de cet accord de prêt et a exprimé toute sa fierté de représenter la partie burkinabè. Au nom du gouvernement burkinabè, il a adressé ses remerciements à la BADEA pour son soutien au développement du Burkina Faso et son attachement à la consolidation des relations de coopération arabo-africaine.

Des membres du bureau SYNATEB de la sous- section départementale de Sabcé mécontents

De passage à Sabcé, commune rurale du Bam, située à une quinzaine de kilomètres de Kongoussi, Kantigui a ouï dire que les militants de la sous-section du SYNATEB de ladite localité sont mécontents. Selon les informations reçues par Kantigui, ces derniers n’approuveraient pas le limogeage d’un des leurs par le bureau provincial.
Selon des indiscrétions parvenues à Kantigui, ce limogeage serait dû au fait que l’intéressé a accepté se faire noter selon l’évaluation des agents de la fonction publique nouvellement en vigueur alors que le SYNATEB y est opposé.

On lui reprocherait aussi d’avoir accusé un retard suspect à la rencontre du bureau provincial tenue, le jeudi 06 novembre 2008, à Kongoussi. Certains membres de la sous section de Sabcé dénoncent « une décision unilatérale du bureau provincial » car pour eux, le fait de se faire noter et d’accuser un retard ne justifie pas une telle « décision extrême ». Ils déplorent aussi l’attitude du bureau provincial qui n’a pas pris le soin d’écouter ce dernier. Selon eux, les membres du SYNATEB/Bam n’avaient pas des orientations claires par rapport à l’évaluation et la période des vacances ne permettait pas une cohésion dans les actions syndicales. Par conséquent, ils souhaiteraient que leur camarade soit rétabli à son poste car « il a toujours su mobiliser le SYNATEB/Sabcé pour la défense des intérêts communs des enseignants »

Les arbitres fédéraux veulent être valorisés

Kantigui a ouï dire que la Direction des sports de haut niveau du ministère des Sports et des Loisirs, dans le cadre de ses activités 2008, a initié une série de rencontres avec les structures techniques des fédérations nationales.

Après les directeurs techniques, les entraîneurs nationaux, ce fut le tour des arbitres fédéraux d’être reçus, le lundi 24 novembre 2008, par la direction représentée par M. Yacouba Traoré. Comme il fallait s’y attendre, les arbitres sans détour ont égrainé leurs chapelets de difficultés.

Ainsi, les représentants des arbitres de foot, volley-ball, lutte, boxe, rugby, pétanque, athlétisme, kung fung wushu, taekwondo, basket-ball, ont, chacun tour à tour, demandé entre autres, la valorisation de la fonction des arbitres, la clarification et l’uniformisation des frais d’arbitrage principalement dans les compétitions nationales de l’USSUBF et du Parc animalier, la prise en charge par le ministère des candidatures des arbitres fédéraux à l’international et le soutien de celui-ci dans la formation de la relève.

Enfin, il est parvenu à Kantigui que Mme Ursule Taro a insisté auprès de ses collègues arbitres pour les amener à tenir compte de la question du genre dans la formation de la relève au sein de leur discipline respective. Parole et foi de Kantigui

Des éleveurs leaders pour plus de productivité dans le secteur de l’élevage

Kantigui a ouï dire que le ministère des Ressources animales a décidé de contrer à long terme les effets de la vie chère qui empêche nombre de Burkinabè d’accéder aux produits d’origine animale.
Elle opte pour les recours à des éleveurs leaders dans les 13 régions du pays. Véritable interface entre l’encadrement technique et les producteurs, cette race d’éleveurs doit donner l’exemple et aider à la dissémination des bonnes pratiques à même d’augmenter la productivité dans les filières viande, œuf, volaille traditionnelle, etc.

Selon les sources de Kantigui, l’approche serait novatrice et pourrait donner des résultats satisfaisants d’ici quelques années. Le gouvernement y tient, lui qui a consenti avec ses partenaires la somme de plus de 300 millions de F CFA pour l’installation des premiers éleveurs leaders au nombre de 130. Des pionniers qui seront du reste installés par le Premier ministre, SEM Tertius Zongo, le 28 novembre prochain à Loumbila.

Kantigui

Sidwaya