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Banditisme : Un policier arrêté au secteur n° 29

Publié le mercredi 5 novembre 2008 à 05h30min

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Il est parvenu à Kantigui qu’une escouade de policiers a investi la semaine dernière, un quartier du secteur n° 29 de Ouagadougou pour arrêter un des leurs. Ces flics armés jusqu’aux dents auraient tout emporté de la maison du prévenu. Après avoir été menotteé, lui, sa moto de marque Ninja et ses effets personnels ont été mis à l’arrière d’une Peugeot bâchée de la « Police secours » pour une destination inconnue.

Des voisins qui ont toujours condamné les grands airs, le caractère hautain et impoli du flic arrêté, ont voulu en savoir davantage.

Kantigui a ouï dire que le prévenu en question serait soupçonné par son propre corps d’avoir été complice d’une opération de braquage. Cette explication n’aurait pas étonné le voisinage et des collègues de cette brebis galeuse de la police qui auraient soutenu être à chaque fois, surpris par son train de vie. Kantigui estime que les mesures de sécurité pour enrager le grand banditisme au Burkina Faso, passe par un grand toilettage des forces de sécurité (gendarmes et policiers) car les populations ne seront pas à l’abri des malfrats si leurs propres protecteurs collaborent avec des bandits.


Mille tonnes de sucre de perdues pour la SOSUCO

Kantigui a ouï dire que la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) n’est pas encore sortie de l’auberge. Bien que les dénonciations de fraudes massives dans les médias aient freiné pour un bout de temps les manœuvres des trafiquants, ceux-ci ne démordent pas.
Kantigui a appris que le Ramadan (le mois de jeûne musulman) a encore constitué un alibi pour inonder le marché burkinabè de sucre importé ou fraudé. Malgré les bonnes intentions des plus hautes autorités, à sauver coûte que coûte le premier employeur privé burkinabè, la SN-SOSUCO n’est pas encore au bout de ses peines.

Outre les grosses pertes financières dues aux méventes, ce sont plus de mille tonnes de sucre qui ont été déclassées. Cette quantité a été battue par la pluie devenant ainsi impropre à la consommation, Kantigui s’est laissé expliquer que les travailleurs et les actionnaires de la SN-SOSUCO demandent de tous leurs vœux au gouvernement burkinabè de prendre des mesures fortes (refus d’autorisation d’importer, création de la Sodisucre et de l’observatoire du sucre) pour engager des actions vigoureuses telle la prise d’un décret présidentiel interdisant l’importation du sucre comme c’est le cas en Côte d’Ivoire.


Le ministre Soungalo Ouattara rend hommage à ses prédécesseurs

De passage à l’immeuble de la modernisation de l’Etat sur l’Avenue Kwamé N’Krumah, Kantigui a été agréablement surpris de voir affichées au hall, les photos de tous les ministres de la Fonction publique du Burkina Faso de 1957 à nos jours. Les locataires du bâtiment des fonctionnaires publics sont unanimes à reconnaître que cette initiative s’imposait par devoir de mémoire car le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MPRE) est jusque-là, restée à la traîne de cette nécessité observable partout. Kantigui a ouï dire que dès son installation à la tête du département, Soungalo Appolinaire Ouattara s’est attelé à combler ce retard en diligentant de répertoire et d’afficher les photos de ses prédécesseurs. C’est ainsi que l’opinion publique a découvert que le premier ministre de la Fonction publique de la Haute-Volta de 1957 à 1959 s’appelle Ousmane Bâ. Au total, vingt six personnalités se sont succédé à la tête du département de la Fonction publique de 1957 à 2008.


Association des jeunes de Blaise Compaoré : un congrès en vue

Kantigui a ouï dire que le premier congrès ordinaire de l’Association des jeunes de Blaise Compaoré se tiendra du 5 au 7 décembre 2008 à Ouagadougou. Un congrès qui determira une fois pour toute l’engagement de ces jeunes à defendre le programme de societé du président Blaise Compaoré. Selon le président de l’association , Ousséini Fayçal Nanéma, ce congrès sera parrainé par Son Excellence Paramanga Ernest Yonli, parrain national de leur organisation.


Le MAVO au secours des populations de la capitale

Kantigui a entendu dire que dans sa quête permanente de l’amélioration des conditions de vie clinique des populations, le Mouvement des associations de la ville de Ouagadougou (MAVO) organise du 14 au 23 novembre prochain, des visites et examens médicaux sans frais dans l’arrondissement de Bogodogo au profit de la population de Ouagadougou. Le MAVO est un regroupement de plus de trois cent douze associations de la ville et entend, par ses actions, contribuer au bien-être socio-économique des populations.


Ça bouge du côté des femmes

Qu’est-ce qui couve sous les paniers des femmes du Burkina Faso ? En tous les cas, Kantigui sent, depuis quelques temps, un remue-ménage du côté des femmes. Ça bouge dans tous les sens. Cela a commencé avec leur ministre de tutelle qui, à travers monts et vallées, a parcouru les treize régions du Burkina Faso pour échanger avec les acteurs sociaux de la promotion de la femme. Et comme le dit quelqu’un, avec les femmes, il faut s’attendre à des surprises. Kantigui s’est servi de sa loupe infrarouge. Et comme nouvelle, les femmes du Burkina Faso préparent un forum national, les 25, 26 et 27 novembrer 2008 au cours duquel elles vont rencontre le président du Faso, Blaise Compaoré et son gouvernement pour échanger sur leurs préoccupations. Enfin, ce forum dont le thème est « investir dans les femmes et les filles pour un développement humain durable » est le bienvenu.


Vers la création d’un Parlement des jeunes du Faso

Après le parlement des enfants, le Burkina Faso envisage la création du parlement des jeunes du Faso (PJF). Un communiqué de l’Assemblée Nationale relatif à ce parlement juvénile a été lancé par la représentation nationale en vue de la sélection des candidats qui se déroulera du 3 novembre au 2 décembre 2008. Composé de 96 jeunes de nationalité burkinabè, âgés de 17 à 25 ans, et provenant des 45 provinces, le PJF est équilibré en genre et vise à développer la formation civique et à renforcer la solidarité entre jeunes venant de tous les horizons du Faso. Il a également pour objectif de créer un cadre de concertation et d’échange entre les jeunes et de les impliquer dans la mise en œuvre de toute législation nationale et internationale les concernant. La date limite des dossiers de candidature qui doivent obéir aux critères et modalités définis, sont fixés au 30 novembre prochain.


Volley-ball : la zone III veut promouvoir l’arbitrage féminin

Kantigui a ouï dire que l’assemblée générale de la XIVe édition de la Coupe solidarité et de l’intégration en volley-ball qui regroupe les présidents des fédérations et chefs de délégation s’est tenue à Yamoussoukro dans la matinée du samedi 25 octobre 2008. Le parrain, dans le souci de s’imprégner des réalités d’exécution des activités de la zone III, a également pris part à cette rencontre annuelle présidée par son président, M. Issiaka Sawadogo. Les différentes activités de la saison 2008-2009 ont été passées en revue par les membres. Il ressort des conclusions que la zone s’engage à promouvoir l’arbitrage féminin, un moratoire ayant été donné jusqu’en 2010.

Il est parvenu à Kantigui qu’à partir de cette date, toutes les équipes qui se présenteraient aux compétitions de la zone devraient présenter deux arbitres dont une dame. Quand au stage NKS (projet néerlandais) à l’endroit des encadreurs des équipes, il se tiendra en novembre prochain à Ouagadougou, Burkina Faso. Pour pallier les difficultés que peuvent engendrer une telle formation, le parrain, le chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso, le colonel major Gilbert Diendéré, s’engage à soutenir ses encadreurs, car « la promotion du volley-ball passe d’abord par la formation de ses cadres », a-t-il souligné. La solennelle présentation de vœux au parrain, en février prochain, servira de cadre pour tenir, à Ouagadougou, le bilan à mi-parcours de la saison sportive 2008-2009.


Le président du Faso et le Premier ministre dans l’Hexagone

Avant de se rendre en visite en Europe, la semaine prochaine, le président du Faso participera le 7 novembre prochain à Abuja, à une rencontre de chefs d’Etat africains avec l’exécutif allemand. Un genre sommet germano-africain. Du 11 au 19 novembre, Blaise Compaoré se rendra en Suisse et en France où il sera reçu par le président Nicolas Sarkozy à l’Elysée, le 18 novembre.
De son côté, le Premier ministre, après une tournée dans le Sud-Ouest-Burkina du 6 au 7 novembre 2008, s’envolera à son tour, pour l’Hexagone à la suite du président du Faso. A Paris, il rencontrera des hommes politiques et des hommes d’affaires français et séjournera à Lyon, du 23 au 24 novembre où des rencontres politiques et économiques importantes sont également prévues.


Que se passe-t-il à l’agence postale de Dassasgho

A l’occasion du XIe Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, le ministère de la Fonction a annoncé des journées continues dans la capitale à partir du vendredi 31 octobre dernier. Mais, que ne furent la surprise et la colère de Kantigui de constater dans ses balades, vendredi, que l’agence de Dassasgho a fermé ses portes dès 13 heures. Kantigui écœuré, a voulu savoir pourquoi cette agence n’observe-t-il pas la directive du ministère en charge de la Fonction publique. A cette interrogation de Kantigui, un voisin de l’agence lui a soufflé qu’en réalité ce sont les responsables de ladite agence qui auraient demandé aux agents de fermer car il n’y a pas de clients. Kantigui ne comprend pas cette attitude. A un moment où les entreprises se lancent dans une course effrénée à la concurrence, voilà que d’autres refusent de travailler...


Célébration de la renaissance démocratique au Burkina : Le groupe municipal de l’UNIR/MS de Ouagadougou dénonce des manquements

La déclaration ci-dessous, provient du groupe municipal de l’UNIR/MS de la commune de Ouagadougou. Elle porte sur la célébration du 21e anniversaire de la renaissance démocratique au Burkina Faso.

Monsieur le président du conseil municipal de Ouagadougou, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux.
Le mercredi 15 octobre 2008, le commissaire politique de la région du Centre du CDP, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, a organisé un cross populaire pour célébrer le « 21e anniversaire de renaissance démocratique au Burkina Faso. » Si une telle activité peut s’inscrire dans le registre du rôle dévolu aux formations politiques conformément à l’article 13, alinéa 1er de notre constitution, force est de constater des violations et manquements aux lois de la République au cours de son déroulement. En effet, la tenue d’une conférence sur la restitution du répertoire des associations de la commune de Ouagadougou, le 15 octobre dernier est pour nous une forme subtile d’embastillement des associations et mouvements de la ville de Ouagadougou pour qu’ils participent au cross populaire du CDP . Des associations apolitiques se sont érigées en véritables relais de partis politiques. Excellant dans le mélange des genres, d’autres telles l’AMO (Amis de la municipalité de Ouagadougou) ont outrepassé leurs textes fondamentaux en conviant urbi et orbi leurs membres et les populations de la commune, à cette manifestation du CDP .
Monsieur le président du conseil municipal de Ouagadougou,
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, comme si cela ne suffisait pas, nos autorités politiques, militaires et administratives ont franchi à nouveau le rubicon en enrôlant nos éléments de défense et de sécurité dans cette entreprise politique politicienne. .
C’est pourquoi, nous, conseillers municipaux membres du groupe municipal de l’Union pour le renaissancel/Mouvement sankariste de la Commune de Ouagadougou, présents à cette session ordinaire du conseil municipal du 28 octobre 2008, au regard de tout ce qui ce précède :

I. Dénonçons :
- La caporalisation et l’ instrumentalisation des associations et mouvements de la commune à des desseins inavoués et inavouables.
L’inféodation des associations et mouvements de la commune au parti politique CDP ;
- La politisation à outrance de nos corps habillés à des fins politiques politiciennes ;
- La transformation progressive de notre police municipale en milice privée ;
- 2 : Rappelons aux leaders des associations et mouvements de notre commune leurs place et rôle dans les processus de développement communal en tant que membres de la société civile ;
- 3 : Exigeons des autorités politiques, militaires et administratives, le strict respect du devoir de réserve incombant aux corps habillés, la neutralité et l’impartialité de l’administration conformément aux principes démocratiques.
- 4. Suspendons à compter ce jour, notre titre de membres au sein de l’AMO ;
- 5. Lançons un appel pressant aux concitoyens et ceux de Ouagadougou en particulier pour la défense, la protection et la promotion des principes démocratiques qui ne sauraient être aliénés et aliénables.

Avec le Peuple, Victoire !

Avec le Peuple, Victoire !

Ouagadougou le 28 octobre 2008 : Le Groupe Municipal UNIR/MS
de la Commune de Ouagadougou.

Le Président : Conseiller Mahamadi SAWADOGO

KANTIGUI

Sidwaya

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