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Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Pouls de la Cité : Ça dure depuis des semaines

Publié le vendredi 31 octobre 2008 à 02h50min

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Le feu tricolore de la piste cyclable au croisement des avenues Charles-De-Gaulle et Babanguida, en direction de l’hôpital pédiatrique Charles-De- Gaulle, est en panne depuis plusieurs semaines. Si bien que les usagers empruntant cette direction se sentent un peu perdus. Pour se débrouiller, ils prennent comme repères les cyclistes venant en sens inverse.

Une fois que ceux-ci s’engagent, les “navigateurs à vue” peuvent aussi passer, les deux feux tricolores changent de couleur en même temps. Si en soi, une panne peut survenir à tout moment, c’est sa persévérance qui pose problème surtout que ce Carrefour est réputé pour ses embouteillages. Nous ne sommes pas des techniciens en électricité pour tenter des commentaires sur les causes et la gravité de cette panne. Mais nous osons croire que les autorités communales, en collaboration avec la SONABEL, sauront trouver le “remède” au “mal” de ce feu tricolore qui suscite actuellement beaucoup d’hésitations chez les usagers.

Ces branches de trop !

Des arbres, situés sur l’avenue du Burkina Faso, juste derrière le mur de la Radio nationale à Ouagadougou, débordent présentement sur la piste cyclable. Au passage à ce niveau, des cyclistes, cyclomotoristes ou motocyclistes, sont obligés de se courber (s’incliner) pour éviter ces “branches de trop”. Lors de la dernière saison pluvieuse, une “opération” d’émondage d’arbres avait été initiée par la commune de Ouagadougou pour “balayer” un tant soi peu les grandes artères de la capitale. Mais les arbres dont il est question aujourd’hui, ont été oubliés. Mieux vaut tard que jamais, dit le dicton. Le moment indiqué pour l’émondage des arbres reste sans conteste l’hivernage. Pour ainsi donner l’occasion à l’arbre élagué, de repousser à la faveur des eaux de pluie. Néanmoins, le cas des arbres derrière le mur de la RNB est source de désagréments multiformes. Il faudra donc prendre le taureaux par les cornes. Ça urge à notre avis... !

Il n’y a pas de sot métier

Trouver à manger dans ce contexte de vie chère et de crise financière n’est pas facile. Certains ont multiplié des actes de banditisme. Les vols à l’arraché sont devenus fréquents. D’autres par contre sont plus ingénieux. Ils se sont initiés à un nouveau métier. Ce sont les laveurs de pare-brises. Il est fréquent de les rencontrer au niveau des feux tricolores. Lorsque le feu est rouge, ils se précipitent sur les voitures et essuient les pare-brises ; ce qui fait naturellement le bonheur des chauffeurs. En contrepartie, ils ne demandent qu’une pièce de cinquante francs. Cependant, ils n’obligent personne à leur donner un kopeck. Lorsqu’un chauffeur estime qu’il n’a rien, ces jeunes changent de clients sans broncher. Cette initiative est louable et à encourager car elle prouve qu’il y a des voies plus honnêtes pour trouver à manger plutôt que de voler. C’est vrai, ce boulot n’est pas nouveau en Afrique mais il est récent au Burkina Faso. Il y a toutefois des risques dans ce métier tels les accidents car les “bureaux” de ces jeunes sont les carrefours. Il convient de les encourager en récompensant leurs efforts car “le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin”.

Sidwaya

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