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<I>On murmure </I> : Une zone très criminogène sur le boulevard Tengsoaba-Goama

Publié le mercredi 6 août 2008 à 11h57min

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Kantigui remarque que les agressions nocturnes sont légion sur le boulevard Tengsoaba-Goama de Ouagadougou. Des malfrats profitent du mauvais éclairage du tronçon maquis "le Groto"-Bar dancing "TV5" pour arracher les sacs à main des femmes.
Ceux-ci identifieraient leur victime à partir de l’hôpital pédiatrique Charles-de-Gaulle et feignent de rouler au même rythme qu’elle, la coincent et lui arrachent brusquement son sac. Kantigui a ouï dire que de nombreux usagers ont frôlé la mort dans cette zone. Car rares sont les victimes qui ont pu échapper à des chutes terribles.

A cela s’ajoute le risque d’être écrasé par un véhicule.
Kantigui se rappelle encore de cette jeune lycéenne qui a séjourné plus d’un mois à l’hôpital après que des voleurs eurent tenté de lui voler son sac à main. Ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur dans la ville de Ouagadougou.
Kantigui lance un appel pressant aux forces de sécurité afin qu’elles prennent des mesures pour protéger les usagers du boulevard Tengsoaba-Goama.


* Les condoléances du gouvernement burkinabè à la famille de Youssef Chahine

Le gouvernement burkinabè n’est pas resté indifférent face à la disparition du cinéaste égyptien Youssef Chahine. A travers son porte-parole, le ministre Filippe Savadogo, il a présenté ses condoléances les plus attristées à la famille du grand réalisateur. Kantigui propose in extenso cette lettre de condoléances.

Messieurs, Mesdames,

C’est avec beaucoup de consternation que j’ai appris le décès de Monsieur Youssef Chahine, cinéaste Egyptien, cinéaste emblématique africain.
Cet africain, auteur de renommée, mondialement connu laisse à la postérité une œuvre gigantesque qui restera gravée dans les annales du patrimoine cinématographique du continent.

Au nom du gouvernement burkinabè, de toute la profession cinématographique et audiovisuelle du Burkina Faso et en mon nom propre, j’adresse nos condoléances les plus attristées à la famille et aux cinéastes et hommes de culture Egyptiens. En Afrique, il incarnait le maillon fort du cinéma africain en Afrique du Nord, comme le doyen Sembène Ousmane en Afrique au Sud du Sahara !
Son indépendance d’esprit, son savoir-faire ont su imposer à ses œuvres une fraîcheur différente dont le cinéma africain a été bénéficiaire.
Qu’Allah le miséricordieux l’accueille et le récompense à la hauteur de tous ses bienfaits.

Filippe SAVADOGO,
Commandeur de l’Ordre national


* Un poteau électrique s’effondre avec un travailleur de la SONABEL

Kantigui a été témoin impuissant d’un accident de travail, vendredi 1er août, au secteur n°29, quartier Wemtenga dans l’arrondissement de Bogodogo de la ville de Ouagadougou.

Une équipe de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) en séance de maintenance sur des lignes électriques dans les environs du Fonds national pour le développement économique et social (FONAEF) a vu un de ses éléments s’effondrer avec un lourd poteau en fer sur lequel il était perché. Il paraît que le poteau en question avait sa base en état de rouille avancé. Kantigui a constaté que le travailleur malheureux saignait abondamment après cette chute spectaculaire.
Malheureusement la bâchée de la SONABEL n’était pas sur place pour évacuer rapidement la victime.

Tout en souhaitant prompt rétablissement à ce brave travailleur, Kantigui estime que la SONABEL devrait, par ces temps de pluie, procéder à un recensement de ses poteaux à risque pour éviter ces genres d’accident et même des électrocutions.


* La communauté burkinabè de Soubré en deuil

Kantigui a ouï dire que le malheur vient de frapper la communauté burkinabè de Soubré, dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire. Son consul honoraire, Mitib-Kiéta Jean-de-Dieu Zoundi a perdu, depuis le mardi 13 mai 2008, son épouse Mme Zoundi née Sawadogo Zoulpoko Suzanne à la clinique Sainte Henriette de Cocody à Abidjan.

Le décès serait survenu au moment même où son époux se trouvait alité. Kantigui a ouï dire que l’arrivée de la dépouille mortelle est prévue pour le lundi 11 août 2008 à l’aéroport international de Ouagadougou, suivie de l’enterrement le lendemain 12 août au cimetière de Tollo dans le département de Samba province du Passoré. La communauté burkinabè de Soubré et d’autres localités de Côte d’Ivoire ainsi que de nombreux amis ivoiriens se seraient d’ores et déjà mobilisés pour soutenir le consul honoraire Mitib-Kiéta Jean-de-Dieu Zoundi dans ces moments difficiles. Kantigui se souvient que celui que le malheur vient de frapper, grand exploitant agricole à Soubré, a été en 1991 le premier consul honoraire d’origine burkinabè, du Burkina Faso à l’étranger.

L’on retient de lui, un homme toujours acquis à la cause de ses compatriotes pour leur apporter assistance et secours. Mitib-Kiéta Jean-de-Dieu Zoundi aurait aidé de nombreux Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire à maintenir le lien avec la patrie en y investissant dans de nombreux secteurs. Kantigui présente ses condoléances les plus attristées à ce grand défenseur des intérêts du Faso à l’étranger.


* Conseil municipal de Koubri : un conseiller demande l’intervention du MATD

L’atmosphère au sein du Conseil municipal de Koubri n’est pas du tout rose. C’est du moins le constat qui s’impose. Kantigui a eu vent d’une correspondance d’un conseiller municipal de la localité adressée au MATD. Dans ladite correspondance, l’intéressé (Jérôme S. Zangré) expose au ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) des préoccupations du Conseil municipal de la commune rurale de Koubri. Il demande également au MATD de "mener des investigations sur tous les points de préoccupations afin que la lumière soit faite sur cette situation".

Selon l’auteur de l’écrit parvenu à Kantigui, la démocratie est loin d’être une réalité dans la mesure où "le maire fait tout à sa tête sans se préoccuper du code général des collectivités territoriales ni du règlement intérieur qu’il a lui-même élaboré".
Un autre grief fait au maire de Koubri est la non prise en compte des préoccupations des populations : construction d’écoles, de barrages, de forages, extension de l’électrification de la ville, etc.

En outre, il ressort qu’au cours d’une session, des conseillers ont posé des questions au maire dont les réponses n’ont pas été convaincantes.
Dans la lettre adressée au MATD, M. Zangré a souligné plusieurs points. Il s’agit entre autres, du non respect des procédures d’élaboration du budget, de l’imputation de travaux d’aménagement d’une aire de stationnement, de l’utilisation du chapitre carburant à hauteur de 4 200 000 F CFA sans justification. Les conseillers de Koubri auraient également demandé au premier responsable de la municipalité des comptes sur un don de cent mille (100 000) francs CFA accordé à la communauté musulmane pour la construction d’une mosquée...

Au regard de tout ce qui précède, Kantigui ne peut que souhaiter un heureux dénouement de cette tension à la mairie de Koubri.


* Distribution gratuite du programme du président du Faso à Bobo-Dioulasso

Kantigui a appris de source proche du Groupe de réflexion et d’action que ce mouvement associatif s’apprête à organiser une cérémonie de distribution du programme du président Blaise Compaoré, « Le progrès continu pour une société d’espérance ».

La même source a soufflé à Kantigui que ce groupe est déjà bien avancé dans les préparatifs. Une conférence de presse sera, dit-on, bientôt organisée dans la cité de Sya pour mieux situer les hommes de médias sur cette cérémonie. Le clou de celle-ci est prévu fin août. A cette occasion, le contenu du programme sera expliqué à l’assistance avant la distribution gratuite dudit programme. Après Bobo-Dioulasso, chef-lieu de la région des Hauts-Bassins, les autres régions du Burkina pourraient vivre la même manifestation.

Les objectifs visés sont, entre autres, qu’au soir du bilan du mandat du président Blaise Compaoré, le taux de réalisation de ce programme corresponde à celui de son élection présidentielle, c’est-à-dire plus de 80%, a-t-on laissé entendre à Kantigui.

Kantigui

Sidwaya

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